Fère-Champenoise est une ville française, située dans le département de la Marne en région Grand Est. Elle est située dans l'arrondissement d'Épernay, capitale du Champagne.
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Ferchampenouaz.
Fère-Champenoise | |
La mairie. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | CC du Sud Marnais (siège) |
Maire Mandat |
Gérard Gorisse 2020-2026 |
Code postal | 51230 |
Code commune | 51248 |
Démographie | |
Gentilé | Fertons, Fertonnes |
Population municipale |
2 162 hab. (2019 ) |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 45′ 15″ nord, 3° 59′ 29″ est |
Altitude | Min. 104 m Max. 169 m |
Superficie | 65,89 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Fère-Champenoise (ville isolée) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vertus-Plaine Champenoise |
Législatives | 5e circonscription de la Marne |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://fere-champenoise.fr/ |
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La ville a été au cœur de bon nombre de batailles pendant ces derniers siècles dont la Bataille de Fère-Champenoise en 1814 ainsi que pendant les deux guerres mondiales..
Le territoire de la commune, avec celle de Normée, s'étend sur 6 600 hectares
Ses habitants se nomment les Fertons et Fertonnes.
Fère-Champenoise est située dans la partie sud du département de la Marne, en Champagne-Ardenne. Elle se trouve à 79 km au sud de Reims, à 37 km à l'ouest de Châlons-en-Champagne, à 38 km au sud d'Épernay, à 76 km au nord de Troyes et à environ 139 km à l'est de Paris.
La commune appartient à la région dite « Champagne crayeuse » qui se caractérise par un sous-sol crayeux. Celui-ci s'est formé pendant l'ère du Crétacé à partir du Turonien, souvent affleurant.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,8 %), zones urbanisées (3,8 %), forêts (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %), prairies (0,4 %)[1].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[2].
Bannes | Val-des-Marais, Écury-le-Repos, Clamanges | Soudron |
Connantre | Lenharrée | |
Corroy | Euvy | Connantray-Vaurefroy |
Fère-Champenoise est accessible principalement par la route nationale 4. Le réseau Fluo Grand-Est a mis en place une ligne de bus Fère-Champenoise-Epernay
L'Aéroport de Châlons-Vatry se trouve a une vingtaine de minutes du bourg, accessible par la RN4.
Grâce à cette route nationale, Fère-Champenoise se situe sur l'axe direct Paris-Strasbourg et permet de relier facilement des communes plus proches telles que Sézanne ou Vitry-le-François.
L'autoroute A26 est facilement joignable via la RN4 a une vingtaine de kilomètres.
La commune est traversée par la ligne ferroviaire Esternay-Oiry. Depuis le milieu du XXe siècle, la ligne sert uniquement au transport de fret. Les gares ferroviaires destinées aux passagers les plus proches sont celles de Châlons-en-Champagne (TGV et TER) et d’Épernay (TER).
La Vaure est une rivière française de Champagne qui passe par Fère-Champenoise, affluent en rive droite de l'Aube et donc sous-affluent de la Seine, et qui coule dans les départements de la Marne et de l'Aube.
La longueur de son cours d'eau est de 39,5 km. Son bassin est situé en Champagne crayeuse. La rivière naît dans la Marne à Connantray-Vaurefroy, et prend d'abord la direction de l'ouest vers Fère-Champenoise. De là, son cours s'infléchit doucement vers le sud, et se maintiendra ainsi jusqu'à la fin de son parcours. Elle se jette dans l'Aube sur le territoire de la commune de Saint-Saturnin, à la limite entre les départements de la Marne et de l'Aube.
La Somme, affluent de la Seine par la Somme-Soude et la Marne, draine Normée.
Le climat de Fère-Champenoise est mesuré par la station climatique la plus proche, située à Reims et sert de référence pour les données climatiques annuelles.
Il est de type océanique dégradé : la région se caractérise par des conditions climatiques sans extrêmes, même si on y constate parfois des tornades estivales ou des orages brutaux, accompagnés ou non de grêle. Il gèle fréquemment en rase campagne, la blancheur du sol due à la craie favorise des amplitudes thermiques journaliers important (refroidissement nocturne important). Cependant, les chutes de neige sont rares et faibles, rarement plus de 10 cm.
Fère-Champenoise est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fère-Champenoise, une unité urbaine monocommunale[6] de 2 145 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,8 %), zones urbanisées (3,8 %), forêts (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %), prairies (0,4 %)[1].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[2].
Fère Champenoise compte un village, Normée, qui était jusqu'en 1972 une commune autonome
Feriae Campaniensis (1131). Une fère ou ferté désigne une forteresse médiévale. Rappelons que la ville fut fortifiée au XVIe siècle. Une autre hypothèse suppose que Fère dériverait du germanique « fara » (colonie, famille). Champenoise est bien entendu une désignation géographique, de manière à la distinguer de Fère-en-Tardenois ou de Fèrebrianges[11].
Sur un promontoire situé à droite du ruisseau la Somme et bordé par le vallon, La noue du pommier sur l'ancienne commune de Normée, ont été découvertes des traces d'habitats de la civilisation de Hallstatt par des fouilles des années 1950 de Brisson et Loppin[12]. Ce lieu-dit la Tempête fut ensuite un lieu de sépulture lors de la Tène, d'habitat gallo-romain et enfin de cimetière mérovingien. Au pied de ce promontoire passait la voie romaine Vitry-Châtillon, en partie réutilisée par la D 18. D'autres tombes celtes furent découvertes au faubourg de Connantre[13]
La découverte des emplacements de deux cimetières mérovingiens, situés de part et d'autre de la Vaure, confirme la présence franque sur ce site aux Ve et VIe siècles. L’agglomération formée a pris le nom de Fara (mot d'origine germanique signifiant colonie, famille). Au cours des siècles, Fara est devenue Féria, puis Feria Campaniensis (1131), Feria Campanica (1542), et enfin Fère-Champenoise.
Fère-Champenoise est attachée aux fiefs de divers seigneurs, parmi lesquels ceux d'Anglure et d'Étoges. À l'époque de Charles V, le bourg possède un château entouré de fortifications qui disparaît assez rapidement. À cette époque, on construit aussi deux églises : Saint-Timothée, mélange des styles roman et gothique et Saint-Aignan, ainsi qu'une maladrerie.
L’église Saint-Timothée est agrandie et embellie. On construit une halle où se tiennent marchés et assemblées. À la fin du XVIIe siècle et début du XVIIIe siècle, on y « mesure les grains » et on y contrôle la fabrication des « toiles et treillis ». Fère est à l'époque une cité active de 1 600 habitants.
Le , un incendie dévaste la quasi-totalité du bourg (250 maisons, les églises et la halle sont détruites). 1200 sinistrés sur 1 600 habitants (seulement 2 décès) sont recensés ainsi que la destruction de l'église Saint Aignan. Le bourg est reconstruit selon un plan qui donne au centre une configuration proche du plan actuel avec une seule église agrandie (Saint-Timothée) et une vaste halle.
Le , se déroule la bataille de Fère-Champenoise opposant l'armée française de Napoléon Ier aux armées de la Sixième Coalition durant la campagne de France (1814). La bataille se solde par la défaite de l'armée française et ouvre aux troupes alliées la route de Paris. Les troupes impériales françaises, battant en retraite, passent par le village ; les Cosaques y mettent le feu et les troupes coalisées de l'empereur de Russie et du roi de Prusse y battent l'armée napoléonienne. En hommage à cette victoire de la coalition, les Russes donnent ce toponyme, lors de leur fondation en 1842 (ou 1843) par des Cosaques à deux de leurs nouveaux villages, l'un situé dans l'actuel oblast de Tcheliabinsk aux confins de l'Asie centrale, l'autre en Bessarabie, dans la région des bouches du Danube[14]. En russe, en alphabet cyrillique (et sans trait d'union), le nom de cette localité est Фершампенуаз ; en translittération pour les francophones, cela donne « Ferchampenouaz ».
Entre 1830 et 1834, la halle est surmontée d'un étage et devient hôtel de ville. Malgré les épidémies (choléra, typhoïde), l'économie prospère : agriculture, artisanat, tissage, usines (brasserie, bonneterie, fromagerie). La route nationale « de Paris à la Lorraine » traverse la ville à partir de 1835, puis c'est au tour du chemin de fer en 1869. Elle s'est enrichie d'une compagnie de sapeurs-pompiers en 1852, d'une école en 1884, et même d'un superbe hôtel de ville inauguré en 1900. La ville reçoit l'électricité en 1902.
En 1848 est planté un arbre de la liberté, devant la mairie.
Le bourg a été desservi par la gare de Fère-Champenoise, sur la ligne de Oiry - Mareuil à Romilly-sur-Seine (1871-1939) et celle de Mézy à Romilly-sur-Seine (1884- ?) qui assuraient des missions Romilly-Epernay et Sézanne-Vitry-le-François, facilitant le déplacement des habitants et le transport des marchandises.
En , Fère-Champenoise est au centre de la Première bataille de la Marne qui va stopper l'avancée des troupes allemandes.
Normée, désormais intégrée à Fère-Champenoise, a connu des moments tragiques lors du conflit de , où la partie nord du village est brûlée. Pendant quelques années est installé un cimetière militaire provisoire, où reposaient de nombreux soldats vendéens, avant son transfert dans la Nécropole nationale de Fère-Champenoise.
Lors de la bataille de France, au début de la Seconde Guerre mondiale, le , la ville subit un lourd bombardement suivi d'un violent incendie qui détruit 80 maisons du centre. Une occupation de quatre années se termine le .
Les deux guerres mondiales ont valu à la ville deux citations et deux Croix de guerre, la première le [15],[16], la seconde le [17].
En 1972, la commune de Fère-Champenoise, instituée lors de la Révolution française, absorbe celle de Normée[18]. Normée est équipée d'une mairie avec en son sein un maire délégué.
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Épernay du département de la Marne.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Fère-Champenoise[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Vertus-Plaine Champenoise
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Marne
Fère-Champenoise a rejoint en 2003 la communauté de communes du Sud Marnais, dont elle accueille le siège. C'est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1998 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Marne, la liste DVD menée par Bruno Legrand remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 570 voix (54,28 %, 15 conseillers municipaux élus, dont 8 communautaires), battant la liste UDI menée par le maire sortant Gérard Gorisse, qui a obtenu 480 voix (45,71 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaire).
Lors de ce scrutin, 29,62 % des électeurs se sont abstenus[19].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Marne, la liste menée par l'ancien maire Gérard Gorisse (2006-2014) obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 465 voix (56,91 %, 15 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), battant largement celle menée par le maire sortant Bruno Legrand (352 voix, 43,08 %, 4 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 45,94 % des électeurs se sont abstenus[20].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
en cours en 1910 | M. Simon | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1971[21] | Georges Royer | |||
mars 1971 | mars 1983 | Jean Amelin[21] | RPR | Chirurgien dentiste Sénateur de la Marne (1976 → 1992) Démissionnaire |
mars 1983 | décembre 2005 | Claude Hardy | DVG | Conseiller général de Fère-Champenoise (1996 → 2011) Démissionnaire |
janvier 2006 | mars 2014 | Gérard Gorisse[22],[23] | DVD puis NC-UDI | Agriculteur Conseiller général de Fère-Champenoise (2011 → 2015) Président de la CC du Sud Marnais (2010 → 2014) |
mars 2014[24] | mai 2020[25] | Bruno Legrand | DVD | Vice-Président de la CC du Sud Marnais (2014 → 2020) |
mai 2020[26] | En cours (au 28 avril 2021[27]) |
Gérard Gorisse | Agriculteur Vice-Président de la CC du Sud Marnais (2020 →) |
En 2010, un parc éolien de 18 aérogénérateurs s'étend en 2010 sur les communes de Fère-Champenoise, Euvy et Corroy[réf. nécessaire]
En 2022, d'autres éoliennes sont en projets d'implantation sur le territoire, et également 1 a 2 éoliennes réservées uniquement a une borne de recharge rapide de véhicule électrique
La ville est l’entrée de la vallée de la Somme, la vallée des fleurs. Comme tant d’autres communes alentour, la municipalité a cherché à se distinguer et s’est lancée dans un concours d’embellissement sous l’égide du comité de fleurissement. Elle a obtenu sa « première fleur » des Villes et Villages fleuris en 2005, récompense chaque fois renouvelée depuis cette date.[réf. nécessaire]
La ville a reçu en 2020 le label "Petites villes de demain" qui est un programme d'action lancé en octobre 2020 par le gouvernement Jean Castex afin de redynamiser 1600 petites villes françaises.
Depuis 1962, Fère-Champenoise est jumelée avec la ville allemande de Bruchhausen (Allemagne). Régulièrement, des cérémonies Franco-Allemandes sont réalisées entre les deux villes ainsi que de nombreuses visites d'enfants d'outre-rhin.
Le samedi , se sont déroulées deux cérémonies d’inauguration d’un obélisque commandé par la Fédération de Russie en souvenir des soldats russes qui ont pris part aux combats de la Bataille de Fère-Champenoise et à Reims, le . L’installation de cet obélisque survient alors que Fère-Champenoise a renoué des liens avec son homonyme russe Ferchampenouaz. Trois Fertons ont fait le voyage en 2013 dans ce village d’Asie centrale, dans l’oblast de Tcheliabinsk, et un projet de charte d’amitié a été établi par la mairie de Fère quelques mois après ce voyage. Un autre village de l’Empire russe a également été dédié à la bataille de Fère-Champenoise en 1842, en Bessarabie, devenu en 1918 Ferşampenuaz en Roumanie, mais ensuite débaptisé en Sadove (aujourd’hui en Ukraine, dans l’oblast d'Odessa)[14].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2019, la commune comptait 2 162 habitants[Note 2], en diminution de 4,25 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 850 | 1 800 | 1 862 | 1 846 | 2 049 | 2 084 | 2 118 | 2 083 | 2 130 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 021 | 2 042 | 2 042 | 1 969 | 1 940 | 2 082 | 2 008 | 2 124 | 2 093 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 211 | 2 324 | 2 376 | 2 265 | 2 235 | 2 319 | 2 333 | 2 173 | 2 073 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 146 | 2 162 | 2 544 | 2 518 | 2 362 | 2 293 | 2 312 | 2 311 | 2 305 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 189 | 2 162 | - | - | - | - | - | - | - |
La ville possède en son sein[Quand ?] :
Le maire annonce en 2021 la création d'un groupe scolaire pour 200 enfants restructurant les écoles antérieures, et qui devrait être mis en service en 2024[31] Ce groupe scolaire regroupera École maternelle et primaire.
La ville compte de nombreux équipements sportifs[Quand ?] :
Fère-Champenoise abrite[Quand ?] plusieurs autres administrations et services publics sur son territoire: un bureau de poste, un service mairie-accueil (inscription scolaire, cantine scolaire, état civil, etc.) un Point accueil multiservices (regroupement des services de la ville, de La Poste, de EDF, de GDF, de assurance maladie)
La ville accueille une caserne de sapeurs-pompiers, une gendarmerie et une police municipale.
La Corrida de La Fère est une course à pied organisée une fois par an, qui attire plus de 800 coureurs. Réputée pour être appelée « La course aux patates », chaque participant ou bénévole se voit offrir un sachet de pommes de terre de la société « Parmentine ».
Fère-Champenoise accueille chaque mercredi matin, place Clemenceau, un marché alliant des commerces de fruits et légumes, boucherie / charcuterie, prêts à porter, chaussures, bricolage, fromages, fleurs, poissons, maroquinerie, literie, …
La municipalité organise tous les ans la fête foraine de la Sainte-Catherine.
En 2009, la commune a organisé Éco 51, la première foire-exposition sur les énergies renouvelables dans le département. La seconde édition s'est tenue l'année suivante.
Un rassemblement de véhicules anciens a lieu chaque 3ème dimanche du mois dans le centre ville.
Fère-Champenoise exprime son dynamisme économique par la présence d'entreprises telles que « Parmentine », « Préciculture », « CDER » ou « AGM ».
De jeunes entreprises dynamisent le quotidien des Fertons comme "Eco'Granul", "Comme a la grange" ou encore "l'Évènementiel"
Cette concentration d'activités n'est pas sans lien avec la position stratégique de la bourgade au carrefour des grands axes de communication : La Fère-Champenoise offre un accès privilégié à la RN 4, à 130 km de Paris.
Les Zones industrielles Pierre CURIE et du VOY reçoivent la plupart des entreprises. La récente Z.A.C Buisson SAVIN est en cours d'aménagement avec déjà un Intermarché.
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Coupé crénelé de cinq merlons et quatre crénaux : au premier de gueules à la fleur de lys d'argent accostée de deux fers de lance du même, au second d'azur plain.
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