Le Verger est une commune française de Rennes Métropole, située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.
Pour les articles homonymes, voir Verger (homonymie).
Cet article est une ébauche concernant une commune d’Ille-et-Vilaine.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Le Verger | |
![]() Église Saint-Pierre du Verger. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Rennes |
Intercommunalité | Rennes Métropole |
Maire Mandat |
Sylvie Galic (SE) 2020-2026 |
Code postal | 35160 |
Code commune | 35351 |
Démographie | |
Gentilé | Vergéens, Vergéennes |
Population municipale |
1 436 hab. (2019 ![]() |
Densité | 206 hab./km2 |
Population agglomération |
395 710 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 04′ 13″ nord, 1° 55′ 55″ ouest |
Altitude | 75 m Min. 29 m Max. 92 m |
Superficie | 6,96 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Rheu |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-le-verger.fr |
modifier ![]() |
La commune se situe à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Rennes, la préfecture départementale.
Talensac | ||
Monterfil | ![]() |
Mordelles |
Saint-Thurial | Bréal-sous-Montfort |
La commune est limitrophe de celle de Mordelles depuis 2012.
La superficie de la commune est de 696 hectares ; son altitude varie entre 23 et 92 mètres.
Le point le plus bas se situe à 23 mètres d’altitude, à l'est de la commune au confluent du Meu et de la Chèze.
Le point le plus haut se situe au sud-ouest, aux lieux-dits le Perray et le Bignon.
Le principal cours d’eau est le Serein qui forme la limite nord de la commune[1]. Il n’a pas d’affluent sur la commune.
On trouve par ailleurs plusieurs affluents du Meu. Le ruisseau de Rohuel constitue la frontière sud[2] tandis que son affluent le ruisseau du Gué Saint-Laurent prend sa source au sud-ouest du bourg du Verger[3].
La commune se situe intégralement dans le bassin versant de la Vilaine et dans le sous-bassin versant du Meu.
L’axe Rennes-Lorient (route nationale 24) passe au sud de la commune. Deux routes départementales traversent le bourg, la D 240 d’est en ouest et la D 69 du nord au sud.
La commune est desservie par les bus du réseau service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) de Rennes Métropole via la ligne 55 (53 les vendredis et samedis soir et 54 les dimanches et jours fériés).
Elle est également desservie par la ligne 1 du réseau drégional BreizhGo.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945[10] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[14].
Le Verger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (61,4 %), terres arables (26,8 %), zones urbanisées (7,5 %), forêts (4 %), prairies (0,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Les formes anciennes sont : Vergier (1582)[22], Ecclesia du Verger en 1621[23].
Toponyme formé sur le latin viridiarium désignant un « lieu abondant en arbres et en plantes, un jardin, puis plus tard un verger ».
Le nom de la commune en breton, créé par l'Office public de la langue bretonne, est Gwerzher[22]. En gallo, le nom s’écrit Le Verjaer[24].
Il existait une chapelle dite "Église primitive" au lieu-dit Le Pâtis, qui fut démolie vers la fin du XVe siècle à la suite d'un tremblement de terre[réf. souhaitée].
C'est vers 1542 que plusieurs paroissiens de Talensac, habitant Le Trait du Breil, adressent une requête à l'évêque de Saint-Malo par laquelle ils sollicitent le droit de bâtir une église au village de Le Verger, moyennant la perception d'un certain nombre de taxes, dîmes et autres impôts, ainsi que la prise en charge complète du curé au frais de ses ouailles (construction d'une maison et couvert). Les paroissiens s'engagent à entretenir cette église. En 1617, le Parlement de Bretagne fut chargé d'une affaire opposant l'évêque de Saint-Malo, d'un côté, au seigneur de Le Verger et les habitants, de l'autre. Ces derniers furent condamnés à construire à leur frais un presbytère. Ainsi, en 1630, l'évêque de Saint-Malo érigea Le Verger en trêve de Talensac.
Guillaume Le Gouverneur, évêque de Saint-Malo, dont dépendait Talensac, approuva tous ces actes et érigea au commencement de 1630 Le Verger en trève de Talensac, avec le consentement du recteur de cette paroisse. Aussitôt Gilles Huchet[25], seigneur de la Bédoyère, présenta Raoul Berhault à l'évêque, qui le pourvut le de l'église du Verger, fillette de Talensac, « ecclesia du Verger, filiola matricis ecclesiœ de Talensac ».
En 1790, M. Oresve, curé du Verger, déclara que son bénéfice avait un revenu net de 252 livres [26] ; cependant c'est en 1803[27] que le territoire de Le Verger fut séparé de celui de Talensac et érigé en paroisse autonome, par démembrement de la commune de Talensac qui elle-même est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive d'Iffendic.
Le Verger se trouvait dans l’arrondissement de Montfort-sur-Meu jusqu’en 1926, date de son rattachement à l’arrondissement de Rennes.
En 1992, la commune rejoint le district urbain de Rennes District (auquel a succédé en 2000, la communauté d'agglomération de Rennes Métropole) dont elle est alors une exclave. Cette discontinuité territoriale posera problème par la suite[28].
Afin d’assurer la continuité territoriale entre Le Verger et les autres communes de Rennes Métropole, la commune de Talensac propose fin 2011 de céder une partie de son territoire au Verger[29]. Fin 2012, le préfet d’Ille-et-Vilaine valide le transfert de 51 parcelles cadastrales pour un total 9 ha 39 a 57 ca[30].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1945 | mars 1982 (décès) |
Émile Tardif (1906-1982) |
MRP puis CD |
Négociant produits du sol, maire honoraire (1982) Conseiller général du canton de Montfort-sur-Meu (1945 → 1976) |
avril 1982 | mars 1983 | André Durand | Maire honoraire | |
mars 1983 | juin 1995 | Robert Labbé | PS | Maître de conférences de gestion Chevalier du Mérite agricole |
juin 1995 | mars 2008 | Solange Delafosse | Mère au foyer | |
mars 2008 | mars 2014 | Patrick Le Ray[31] | PS | Réalisateur |
mars 2014 | décembre 2018 | Charles Marchal | SE | Chef d'équipe sécurité |
décembre 2018 | En cours (au 25 mai 2020) |
Sylvie Galic[32] | SE | Auxiliaire de vie scolaire retraitée |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].
En 2019, la commune comptait 1 436 habitants[Note 7], en diminution de 1,91 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
440 | 475 | 474 | 459 | 503 | 516 | 493 | 491 | 480 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
486 | 468 | 475 | 489 | 519 | 524 | 515 | 515 | 542 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
513 | 508 | 478 | 437 | 427 | 401 | 392 | 344 | 357 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
385 | 395 | 653 | 722 | 915 | 1 099 | 1 416 | 1 459 | 1 476 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 445 | 1 436 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune ne compte aucun monuments historiques immobilier ou mobilier. Plusieurs monuments et objets sont inventoriés : 95 objets immobiliers selon la base Mérimée[37], 44 objets mobiliers selon la base Palissy[38] et 139 objets selon la base Glad, la base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne[39].
Le bâtiment le plus imposant est le château du XVIIe siècle situé au lieu-dit le Bonnay[40],[41].
Le Manoir de Bonnais
À 700 m à l'est du bourg et 100 m au sud de la route. Il possédait une chapelle. Il était entouré de larges douves et protégé par un cavalier percé de meurtrières. Une habitation plus ancienne se voit près de lui. Ses possesseurs étaient protestants, ils y élevèrent un prêche à l'époque des guerres de Religion et se faisaient inhumer sous un tumulus appelé la Motte, qui existe encore. Le manoir était aux familles Téhel, en 1441 et 1444, et Gourodi-Pommeri, au XVIIIe siècle ; puis il est passé par alliance, des familles Anger de Kernisan, aux Béhague.
A signaler la présence d'une motte féodale du XIe siècle ou XIIe siècle à proximité du château. Il est entouré de larges douves. Ses possesseurs étaient protestants, ils y élevèrent un prêche à l'époque des guerres de Religion et se faisaient inhumer sous un tumulus appelé la Motte. Propriété de la famille Téhel en 1441 et en 1444, puis à la famille Gourodi-Pommeri au XVIIIe siècle. Il est passé récemment[Quand ?] par alliance de la famille Anger de Kernisan à la famille Béhague.[réf. souhaitée]
L’église paroissiale Saint-Pierre dont la construction en moellons de schiste rouge remonte au début au XVIIe siècle[42],[43]. Elle contient les 44 objets inventoriés par la base Palissy. Dégradée par des infiltrations d'eau pluviale, elle nécessite des travaux urgents en partie financés par la Mission Patrimoine 2021 (Loto du patrimoine) de Stéphane Bern.
On compte au moins 7 croix réparties sur le territoire de la commune. Dans le centre du bourg, une croix monumentale[44],[45] se situe à proximité d’une croix de cimetière elle-même située devant l’église[46],[47]. Dans les écarts se trouvent des croix de chemin au Bignon[48],[49], au Bonnay[50],[51], à la Bouhernière[52],[53], à la Giraudais[54],[55], et au Pâtis[56],[57].
Sur les autres projets Wikimedia :