Le Tuzan (Lo Tusan en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Gironde.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Ses habitants sont appelés les Tuzannais[1].
La commune est située dans la forêt des Landes au cœur du parc naturel régional des Landes de Gascogne, dans le sud-sud-ouest du département de la Gironde, en limite de celui des Landes, à 48 km au sud de Bordeaux, chef-lieu du département, à 35 km au sud-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 7,5 km à l'ouest de Saint-Symphorien, chef-lieu de canton[2].
|
Les communes limitrophes en sont Louchats au nord-est, Saint-Symphorien à l'est et au sud, Mano (Landes) au sud-ouest et Hostens à l'ouest.
La principale voie de communication routière qui traverse la commune est la route départementale D3 qui mène, vers l'est, à Saint-Symphorien puis Villandraut et Bazas et, vers l'ouest, à Belin-Béliet et au-delà au bassin d'Arcachon.
L'accès à l'autoroute A62 peut se faire à la « sortie » 2 Podensac qui est distante de 28 km.
L'accès à l'autoroute A63 se fait à la « sortie » 21 Salles distante de 26 km vers l'ouest.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 35 km, de Langon sur la Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Symphorien », sur la commune de Saint-Symphorien, mise en service en 1954[9] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,5 °C et la hauteur de précipitations de 990 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 44 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[15].
Le Tuzan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (42,2 %), terres arables (4,5 %), zones urbanisées (1,8 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune du Tuzan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Le Tuzan est exposée au risque de feu de forêt. Un incendie important s'est notamment produit en 2020. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[24]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[25],[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 58,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 120 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 43 sont en en aléa moyen ou fort, soit 36 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2020.
Pour l'état de la commune au XVIIIe siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[28].
À la Révolution, la paroisse Saint-Jean du Tuzan, annexe de la paroisse Saint-Jean d'Origne, forme la commune du Tuzan[29].
La commune a longtemps vécu de l'exploitation forestière mais cette activité n'est plus aussi florissante qu'autrefois.
À titre d'exemple, une scierie répertoriée sur l'inventaire général du patrimoine culturel fut construite en 1926 pour un exploitant forestier. Elle était spécialisée dans la fabrication des poteaux de mines destinés à l'exportation vers l'Angleterre. En 1947, l'entreprise agrandit ses installations et électrifia le parc de machines et réorientera alors sa production vers les caisses pour l'emballage des vins du bordelais et pour le transport des sardines. Elle possédait aussi des installations de traitement du bois et sa propre distillerie de résine. La scierie est désaffectée depuis 1981 et la distillerie de résine est détruite[30].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | mars 2008 | Vanden Boeche | ||
mars 2008 | mars 2014 | Daniel Palseur | ||
mars 2014 | 2020 | Jimmy Marchal | Artisan | |
2020 | En cours | Christiane Benich | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Le , la communauté de communes du Pays paroupian ayant été supprimée, la commune du Tuzan s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Sud Gironde siégeant à Mazères.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2019, la commune comptait 257 habitants[Note 7], en stagnation par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
273 | 257 | 237 | 262 | 303 | 300 | 276 | 264 | 296 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
292 | 300 | 319 | 283 | 287 | 281 | 275 | 256 | 262 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
268 | 269 | 248 | 177 | 161 | 164 | 153 | 144 | 177 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
128 | 116 | 127 | 127 | 153 | 161 | 184 | 189 | 224 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
273 | 257 | - | - | - | - | - | - | - |