Le Subdray est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Le Subdray | |
L'église Notre-Dame. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Cher |
Arrondissement | Bourges |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Bourges Plus |
Maire Mandat |
Bruno Fouchet 2020-2026 |
Code postal | 18570 |
Code commune | 18255 |
Démographie | |
Population municipale |
1 012 hab. (2019 ![]() |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 00′ 41″ nord, 2° 17′ 43″ est |
Altitude | Min. 137 m Max. 169 m |
Superficie | 20,28 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bourges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Chârost |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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La commune est située à 15 km de Bourges et 3 km de Saint-Florent-sur-Cher.
Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de la Champagne berrichonne
Le Subdray est desservie par la ligne V du Réseau de mobilité interurbaine[1].
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Morthomiers | La Chapelle-Saint-Ursin | Bourges | ![]() |
N | Trouy | |||
O Le Subdray E | ||||
S | ||||
Saint-Florent-sur-Cher | Saint-Caprais | Arçay |
Le Subdray est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,4 %), forêts (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,7 %), mines, décharges et chantiers (4,8 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[7].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune duSubdray est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[10]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 87,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 396 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 334 sont en en aléa moyen ou fort, soit 84 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[11],[12].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[8].
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[13].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].
Une sépulture gallo-romaine isolée a été découverte en 2006 au lieu-dit « Les Chagnières » le long de la voie antique Avaricum-Argentomagus[15].
La première mention du village du Subdray remonte à 1138. Le village est alors également appelé Ceudray et Cuodray[16].
Jean Pellorde, seigneur de Coulogne, fils de Guillaume Pellorde, écuyer, seigneur de Coulogne et échanson du roi et de Perrette de Poncher est inhumé dans l'église du Subdray après 1495[17].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1977 | mars 2014 | Daniel Marchon | DVD | Retraité |
mars 2014 | mai 2020 | Corinne Suplie[18] | Employée (secteur privé) | |
mai 2020 | En cours | Bruno Fouchet[18],[19] | Employé civil ou agent de service de la fonction publique | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[20].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2019, la commune comptait 1 012 habitants[Note 3], en augmentation de 2,02 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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342 | 134 | 149 | 346 | 334 | 345 | 316 | 404 | 427 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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460 | 522 | 579 | 569 | 507 | 458 | 428 | 365 | 352 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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316 | 367 | 366 | 342 | 332 | 335 | 306 | 316 | 299 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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342 | 355 | 425 | 431 | 478 | 712 | 832 | 984 | 942 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 012 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Plusieurs entreprises sont installées sur le territoire de la commune telles que La Bovida ou encore des établissements de Défense comme MBDA (Groupe EADS) classée Seveso, ou GSM - Italcementi Group.
La commune est située dans l'académie d'Orléans-Tours.
La commune possède le label « Ville fleurie ». Une fleur lui a été attribuée par le conseil national des villes et villages fleuris de France dans le cadre du concours des villes et villages fleuris.
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