La Chapelle-Saint-Ursin est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.
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La Chapelle-Saint-Ursin | |
![]() Église Saint-Ursin. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Cher |
Arrondissement | Bourges |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Bourges Plus |
Maire Mandat |
Yvon Beuchon 2020-2026 |
Code postal | 18570 |
Code commune | 18050 |
Démographie | |
Gentilé | Chapellois |
Population municipale |
3 663 hab. (2019 ![]() |
Densité | 468 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 03′ 47″ nord, 2° 19′ 32″ est |
Altitude | Min. 128 m Max. 159 m |
Superficie | 7,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Bourges (banlieue) |
Aire d'attraction | Bourges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Doulchard |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Marmagne | ||
![]() |
Bourges | |
Morthomiers | Le Subdray |
La Chapelle Saint-Ursin est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bourges, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[4] et 85 579 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,8 %), zones urbanisées (24,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,4 %), prairies (4,3 %), forêts (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[9].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de La Chapelle-Saint-Ursin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[12]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 83,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 522 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1405 sont en en aléa moyen ou fort, soit 92 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1997, 2006, 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[10].
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[14].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].
Caractérisée par la présence de sépulture protohistorique et d'habitats gallo-romains, la ville tire son nom de Saint Ursin, évêque de Bourges.
Elle doit son expansion à la construction de l'usine d'armement construite par Louis Billant après la Première Guerre mondiale pour compléter celle du Prado à Bourges, construite pendant la guerre après l'accident de celle de la Butte aux Cailles dans le quartier de Tolbiac (Paris)[16].
En 2001, le site appartient au GIAT qui y fabrique entre autres des obus[17]. Il s'agit actuellement du premier centre de production de Nexter Munitions.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1981 | ? | Roland Loisel | ||
En cours (au 9 août 2020) |
Yvon Beuchon[18],[19] | DVG | Cadre de la fonction publique,
Conseiller général du Canton de Saint-Doulchard (2001-2015), 6e vice-président de Bourges Plus[20] (2020 → ) | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2019, la commune comptait 3 663 habitants[Note 3], en augmentation de 9,97 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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243 | 302 | 347 | 286 | 299 | 342 | 347 | 418 | 508 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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535 | 701 | 844 | 745 | 724 | 768 | 756 | 550 | 478 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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483 | 483 | 450 | 433 | 431 | 453 | 504 | 536 | 592 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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859 | 1 326 | 1 953 | 2 430 | 2 890 | 3 193 | 3 206 | 3 209 | 3 331 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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3 609 | 3 663 | - | - | - | - | - | - | - |
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[25].
![]() |
Les armoiries de La Chapelle-Saint-Ursin se blasonnent ainsi : |
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