Le Puech (en occitan Lo Puòg) est une commune française située dans le nord du département de l'Hérault en région Occitanie.
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Le Puech | |
![]() Croix de chemin Le Puech - Lodève. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Lodève |
Intercommunalité | Communauté de communes du Lodévois et Larzac |
Maire Mandat |
Bernard Goujon 2020-2026 |
Code postal | 34700 |
Code commune | 34220 |
Démographie | |
Gentilé | Puéchois |
Population municipale |
251 hab. (2019 ![]() |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 41′ 43″ nord, 3° 18′ 54″ est |
Altitude | 262 m Min. 98 m Max. 385 m |
Superficie | 15,86 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lodève (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lodève |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Lergue, l'Aubaygues, le Roubieu et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Salagou ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Le Puech est une commune rurale qui compte 251 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lodève. Ses habitants sont appelés les Puechois ou Puechoises.
Le village du Puech, situé sur un promontoire rocheux, tel qu'on le connaît aujourd'hui, est constitué de bâtiments construits en pierres locales rouges (ruffes de l'ère primaire) et en pierre noires volcaniques (basalte de l'ère quaternaire).
La commune de le Puech s'étend sur la rive droite de la Lergue, depuis Lodève jusqu'au lac du Salagou, d'Olmet-et-Villecun et Lavalette à l'ouest.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Octon », sur la commune d'Octon, mise en service en 1998[6] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 942,8 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 45 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : « le Salagou »[14], d'une superficie de 12 794 ha, effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[15].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[16] : les « plateaux de l'Auverne et du puech Rouch » (800 ha), couvrant 5 communes du département[17] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[16] :
Le Puech est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[20],[I 1],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lodève, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (46,7 %), forêts (25,6 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), cultures permanentes (11,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune du Puech est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lergue. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 2006, 2014, 2015 et 2019[25],[23].
Le Puech est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 9],[26].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[27]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 29,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 168 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 61 sont en en aléa moyen ou fort, soit 36 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].
L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[31]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[32].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Puech est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[33].
Le toponyme simple « Puech » vient d'un mot occitan signifiant « montagne », équivalent de puy, tous deux issus du bas-latin podium, signifiant hauteur, colline, piton.
Les Hémies La Fourille Le Mas Delon Le Mas Caoudou Le Mas Cébérou Les Mouchères Les Crémades La Grange Rouge La Grande Baraque Les Bouissasses Les Olivières Bergerie de Deves La Planasse Rabejac Le Salagou Le Pont Las Fonts Le Moulin.
La trace la plus visible de l'occupation ancienne des terres rouges de la commune du Puech est un magnifique dolmen dressé il y a 5000 ans. Cependant, des sites encore plus anciens ont été repérés par les archéologues dans les vallées ceinturant le village.
Les colonisateurs romains ont eux aussi apprécié les lieux, et s'y sont installés dès le Ier siècle de notre ère. Ils ont même exploité des mines de cuivre, mises au jour par des travaux de la Cogéma il y a une dizaine d'années.
Au Moyen Âge, en 804, une « villa Pauchiacum », faisant suite sans doute à un domaine gallo-romain, est mentionnée. Un « castro de podio Alloayga » est cité en 1213 dans le cartulaire de Lodève, et l'église Saint Michel figure dans le pouillé de 1252.
Dès 1496, le village se nommait « Le Puech d'Aubaïgue »[34] (Alba aqua : eau blanche), aujourd'hui orthographiée Aubaygue, la rivière qui coule au pied du village avant de se jeter dans la Lergue.
Lors du contrat de mariage du 16/5/1496 entre sa fille Jehanne DEL PUECH et noble Louis de ROQUEFEUIL, noble Adhémar de PODIO (DEL PUECH), est dit seigneur de Puech Albayque[35].
La seigneurie appartint à la famille de Saint Julien, depuis les années 1640 jusqu'à la Révolution. Par convention du , reconnue le et ratifiée le [36], Pierre de Saint Julien, seigneur de la Devèze, acheta à Philippe de Bocaud, seigneur de Teyran et Jacou, président à la Cour des comptes, aides et finances, de Montpellier, les seigneuries du Puech d'Albaigue et de Romadoux, avec leurs dépendances, pour le prix de 29 000 livres ; le , Pierre de Saint Julien en paya le droit de lods à l'Évêque de Lodève.
La famille de Saint Julien résidait au château du Puech, et avait son tombeau dans l'église paroissiale Saint Michel.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
? | 1946 | Aimé Aussel | ||
1946 | 1953 | Julien Combes | ||
1953 | 1956 | Joseph Blanquet ( décès ) | ||
1956 | 1959 | Julien Combes | ||
1959 | 1977 | Jean Rabejac | ||
1977 | 2001 | Max Quissol | ||
2001 | 2014 | Joseph Fabre | ||
2014 | En cours | Bernard Goujon | SE | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].
En 2019, la commune comptait 251 habitants[Note 10], en augmentation de 6,81 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
255 | 240 | 222 | 281 | 264 | 250 | 255 | 279 | 276 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
257 | 274 | 267 | 222 | 220 | 202 | 205 | 218 | 197 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
221 | 204 | 178 | 149 | 153 | 156 | 179 | 175 | 170 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
165 | 142 | 113 | 129 | 135 | 189 | 217 | 221 | 233 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
242 | 251 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | D'azur à un mont (puech) isolé d'or sommé d'un créquier du même; à la bordure crénelée cousue de gueules. |
---|---|---|
Détails | La commune a adopté en 2014 les armes des seigneurs du Puech d'Aubaygues |