Le Parcq est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Pas-de-Calais.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Le Parcq | |
L'église. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Montreuil |
Intercommunalité | CC des 7 Vallées |
Maire Mandat |
Gérard Vandenhove 2020-2026 |
Code postal | 62770 |
Code commune | 62647 |
Démographie | |
Gentilé | Parquois |
Population municipale |
745 hab. (2019 ![]() |
Densité | 80 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 22′ 48″ nord, 2° 06′ 04″ est |
Altitude | Min. 27 m Max. 115 m |
Superficie | 9,27 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Auchy-lès-Hesdin (banlieue) |
Aire d'attraction | Hesdin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Auxi-le-Château |
Législatives | 4e circonscription du Pas-de-Calais |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la communauté de communes des 7 Vallées qui regroupe 69 communes et compte 29 653 habitants en 2018.
Le Parcq se situe dans la partie ouest de l'Artois. Elle est traversée par la RD 939 et la RD 94 et se trouve à 5 km d'Hesdin, à 41 km de Berck et à 57 km d'Arras.
Parallèlement à la RD 94 coule la Ternoise qui se jette dans la Canche à Huby-Saint-Leu.
Depuis le , Le Parcq et son canton dépendent de l'arrondissement de Montreuil (arrêté du de la préfecture de la région Nord-Pas-de-Calais). Auparavant, Le Parcq dépendait de l'arrondissement d'Arras.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Huby-Saint-Leu | Wamin | Auchy-lès-Hesdin |
Grigny | ![]() |
|
Marconne | Saint-Georges | Vieil-Hesdin |
Les routes étant principalement communales, Le Parcq est néanmoins traversé par la route départementale 939 (rue François-Mitterrand) et la route départementale 94 (rue du Bas-Parcq). Les gares ferroviaires les plus proches se trouvent à Auchy-lès-Hesdin (3 km) et à Hesdin (4,5 km).
La commune est traversée par la Ternoise, un cours d'eau naturel non navigable de 41,43 km, qui prend sa source dans la commune d'Ostreville et conflue dans la Canche dans la commune d'Huby-Saint-Leu[1].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : la forêt domaniale d'Hesdin et ses lisières. Elle est située dans le Ternois et s’étend sur le plateau de l’Aa et sur le rebord sud d’un glacis incliné vers la dépression synclinale de la Canche[2].
et trois ZNIEFF de type 2[Note 2] :
Le Parcq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Auchy-lès-Hesdin, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[9] et 2 654 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hesdin dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,5 %), prairies (23,8 %), zones urbanisées (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Hesdini parcus (1219-1220) ; Parcus (XIIIe siècle) ; Le parch de Hesdin (1273) ; Parcus Hysdinensis (1273) ; Parch (1298) ; Parc (1358) ; Le Parcq de Hesdin (1734) ; Le Parque (1783)[16].
Le Parcq est attestée sous la forme Parcus au Moyen Âge. L'établissement du Parc date de la fondation du château (à la limite sud de la commune avec Vieil-Hesdin). Les parcs des châteaux nourrissaient des bêtes sauvages destinées à être chassées. Au parc s'opposait la forêt, que son nom, dérivé du mot foris (« en dehors »), désignait comme extérieure au parc[17].
L'établissement du Parc date de la fondation du château (à la limite sud de la commune avec Vieil-Hesdin) par Baudouin VI de Hainaut ou Baudouin IX de Flandre dit Baudouin de Constantinople comte de Flandre, comte de Hainaut en 1208.
C'était un enclos boisé entouré de murailles à l'intérieur duquel des bêtes sauvages furent mises en grand nombre.
En 1219, Louis VIII de France dit le Lion agrandit l'enclos. Le comte Robert II d'Artois agrandit le parc en commerçant avec les religieux d'Auchy-lès-Hesdin en 1293.
En 1329, des herses sont installées à toutes les portes du parc.
Malheureusement, en 1335, Édouard III d'Angleterre détruit le Parc quelques années avant la guerre de Cent Ans.
En 1337, Charles III de Navarre dit Charles III le Noble poursuivit son œuvre en détruisant la porte du Val Tahon et en commettant toutes sortes de désordres dans le parc dont il détruit les murailles.
En 1395, Philippe II de Bourgogne dit le Hardi restaure le Parc en réédifiant les murs et repeuplant la faune.
Ces travaux titanesques sont poursuivis par Jean Ier de Bourgogne dit sans Peur. Un haras important y est établi.
Plusieurs personnes étaient quotidiennement occupées à nourrir les bêtes du parc qui possédait en outre une vaste volière, une fauconnerie et deux pièces d'eau pour la pêche. Le parc forme ainsi un ensemble de 940 hectares avec un périmètre d'environ 13 kilomètres s'ouvrant sur l'extérieur par de nombreuses "portes" (porte des Vaques, des Marès, Hendebourg, Grande Porte du Wiquet, du Baile d'Enfer, de Lestocquoy, de Val Tahon).
Après la destruction de Hesdin (Vieil-Hesdin actuellement) en 1553 par Charles de Habsbourg dit Charles Quint, ce parc fut, à l'initiative de Philippe II d'Espagne laissé à la disposition de tous ceux qui souhaitèrent s'y établir, à charge pour eux de défricher.
Pour y attirer plus de monde, il accorda une franchise d'impôt le à tous ceux s'y installant.
C'est ainsi qu'en 1586, le parc devint un village (le Parc du Roi ou le Parc-lès-Hesdin). Les privilèges (franchise d'impôt) sont confirmés par les successeurs de Philippe II, jusqu'à la restitution de la province d'Artois au royaume de France. L'administration de Louis XIV, le roi Soleil, confirme à nouveau les privilégès en 1647 mais en 1649, il fait payer le vingtième (prélèvement d'un vingtième sur tous les revenus, privilégiés ou non établi selon les déclarations de chacun, vérifiées par les contrôleurs royaux). Ces privilèges sont accordés à nouveau en 1734 par Louis XV et en 1778 par Louis XVI.
La cité est érigée comme Commune est reconnue en 1670 et depuis le , elle devient chef-lieu du canton du Parcq.
La Révolution française de 1789 n'apporte guère de troubles dans le village.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté de communes des 7 Vallées.
La commune est rattachée au canton d'Auxi-le-Château.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Noélin | ||||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1977 | Désiré Sénéchal | |||
mars 1977 | avril 2013[18] | Louis Magère | DVG | Mort en fonction |
7 juin 2013[19],[20] | mai 2020 | Robert Petit[21] | Réélu pour le mandat 2014-2020 | |
28 juin 2020 | En cours (au 2 juin 2020) |
Gérard Vandenhove | Contremaître, agent de maîtrise Élu pour le mandat 2020-2026[22] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2019, la commune comptait 745 habitants[Note 5], en diminution de 6,17 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
695 | 960 | 640 | 767 | 804 | 736 | 820 | 821 | 832 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
798 | 771 | 774 | 731 | 688 | 675 | 712 | 674 | 655 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
642 | 663 | 660 | 685 | 672 | 639 | 646 | 659 | 646 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
649 | 650 | 586 | 570 | 633 | 702 | 726 | 739 | 785 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
790 | 745 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 377 hommes pour 383 femmes, soit un taux de 50,39 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 0,8 |
8,6 | 75-89 ans | 7,5 |
17,3 | 60-74 ans | 21,6 |
23,8 | 45-59 ans | 22,1 |
12,4 | 30-44 ans | 17,9 |
18,6 | 15-29 ans | 13,6 |
18,6 | 0-14 ans | 16,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
La commune compte des monuments historiques :
On peut également signamer :
![]() |
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : de gueules à la fasce d'argent, à la bordure cousue de sinople chargé de trois roses d'argent, deux cantonnées en chef et une en pointe. |
---|