Le Givre est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
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Le Givre | |
![]() La campagne givraise traversée par un affluent du Troussepoil. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | Les Sables-d'Olonne |
Intercommunalité | Vendée-Grand-Littoral |
Maire Mandat |
Lisabeth Billard 2020-2026 |
Code postal | 85540 |
Code commune | 85101 |
Démographie | |
Gentilé | Givrais |
Population municipale |
489 hab. (2019 ![]() |
Densité | 39 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 27′ 50″ nord, 1° 23′ 52″ ouest |
Altitude | 33 m Min. 2 m Max. 72 m |
Superficie | 12,49 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | La Roche-sur-Yon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mareuil-sur-Lay-Dissais |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Le territoire municipal du Givre s’étend sur 1 249 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 33 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 2 et 72 mètres[1],[2].
Petite commune située à trente kilomètres au sud des Sables d’Olonne, à trente-cinq de La Roche-sur-Yon et dix-sept de Luçon, la commune du Givre sise à côté du carrefour du Pont-Rouge. Traversée par la rivière dénommée Troussepoil, elle est le berceau de la légende de la malbête, une légende liée à la commune d’Angles, située à quelques kilomètres, dont la bête a été mise en haut de son église.
La commune du Givre est balisée par la RD 949 (route Les Sables-d'Olonne — Luçon — Fontenay-le-Comte), la RD 747 au sud (route La Roche — La Tranche), et la R D19 au nord (route Moutiers — Champ-Saint-Père — Mareuil).
Le Givre est constituée d’un bourg, comprenant le centre de la vie du village (mairie, église et salle Saint-Pierre) et d’un certain nombre de hameaux, qui deviennent selon les recensements récents plus peuplés que le bourg, avec principalement :
Moutiers-les-Mauxfaits | Saint-Vincent-sur-Graon | Saint-Vincent-sur-Graon |
Le Bernard | ![]() |
Saint-Vincent-sur-Graon |
La Jonchère | Saint-Cyr-en-Talmondais |
Le Givre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,7 %), prairies (28,5 %), zones agricoles hétérogènes (23,5 %), forêts (3,3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
L’origine de la dénomination de la commune du Givre ne se trouve pas dans la froideur de son climat, mais provient du patois poitevin qui signifie lieu rempli de vipères. La même origine de ce nom de lieu se retrouve dans celui de la Grisse, lieu-dit situé de l’autre côté de la RD 949 en direction d’Angles. Le blason du Givre comporte, à ce titre, dans le bas, la représentation de trois serpents.
Une légende locale parle d’un ours, vivant dans les bois alentour du bourg qui terrorisait les villageois. Elle est plus connue sous le nom de « malbête ». D’ailleurs, l’origine du nom de la rivière Troussepoil se rattacherait à cette dernière.
Sous les Romains, le village était situé à la fin du golfe des Pictons, la mer allant jusqu’aux limites de la commune et notamment celles du Pont Rouge. Depuis, le golfe a disparu à la suite de son assèchement ; aujourd’hui, la zone du golfe correspond au Marais poitevin.
Au Moyen Âge, une première église a été construite dans la commune avec comme unique vestige une crypte conservée.
Le château originel du lieu-dit la Brunière a été édifié vers le XIIIe siècle. Sur ses ruines, un nouvel édifice Renaissance a vu le jour sur la partie arrière de l’ancienne construction. Le futur roi Henri IV y a passé une nuit.
Sous la Révolution, le village était occupé par les blancs qui ont essayé de prendre le bourg lors de la bataille de Moutiers, alors que Moutiers-les-Mauxfaits était toute acquise aux républicains (les " bleus "). À la suite de ces attaques, le bourg du Givre a été incendié, y compris son église. Un lieu-dit, Le Patis aux Filles, aurait vu l’exécution par les bleus de jeunes filles.
Dans les années 1860, avec la contribution de la famille impériale, une nouvelle église a été édifiée sur les ruines de l’ancienne. Le cimetière actuel accueille les tombes qui se trouvaient sous l’actuelle place.
Depuis les années 1960 et 1970, ce village a connu une urbanisation croissante due à la ruralisation (par l’extension des hameaux situés près de Moutiers comme celui de La Bouchetière) et du tourisme estival de masse, avec entre autres des achats de terrains constructibles et des ventes de maisons existantes à des Franciliens puis à des populations intra-européennes (comme les Britanniques ou les Suédois). Un premier lot de logements HLM a été bâti dans le bas du bourg au début des années 1990.
La nouvelle municipalité a prévu entre septembre 2012 et le premier semestre 2013 d’effectuer des travaux d’assainissement collectif dans le bourg du Givre. En premier, seront raccordés les habitants se situant dans le périmètre (rue de la Vallée, rue Georges-Clemenceau, rue de Madagascar, rue de l’Ancien-Bourg et environs immédiats de la mairie), puis les nouveaux locataires du futur lotissement. Ce lotissement doit voir le jour, courant 2013. Ce raccordement bénéficiera, à terme, à environ 350 à 400 résidents. Cependant, les autres hameaux — qui comptent plus d’habitants que le bourg — ne sont pas concernés. La place de l’Église sera refaite avec des places de stationnement supplémentaires courant 2013. Des implantations florales sont prévues.
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Blasonnement :
Tiercé en pairle : au premier, de gueules à la mitre d’or ; au second, d’azur au château d’argent, ouvert et couvert de sable ; au troisième, d’or à la bisse de sinople ondoyante en pal. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1953 | 1981 | Henri Caillemer | CNIP | Homme de lettres Conseiller général, élu dans le canton de Moutiers-les-Mauxfaits (1956-1960, 1975-1981) Député, élu dans la 2e circonscription de la Vendée (1958-1962) |
1983 | Mars 2008 | Gabriel Patarin[10] | ||
18 mai 2020 | René Bourcier[11] | |||
En cours | Lisabeth Billard | aide comptable | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2019, la commune comptait 489 habitants[Note 3], en augmentation de 4,71 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
314 | 168 | 216 | 318 | 322 | 344 | 366 | 388 | 405 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
418 | 424 | 438 | 456 | 437 | 486 | 495 | 495 | 492 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
469 | 476 | 475 | 405 | 392 | 392 | 395 | 410 | 316 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
351 | 282 | 263 | 276 | 265 | 273 | 342 | 358 | 424 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
480 | 489 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,5 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 256 hommes pour 243 femmes, soit un taux de 51,30 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 0,4 |
8,0 | 75-89 ans | 6,7 |
25,1 | 60-74 ans | 26,4 |
17,9 | 45-59 ans | 20,2 |
16,4 | 30-44 ans | 17,7 |
14,7 | 15-29 ans | 11,8 |
17,6 | 0-14 ans | 16,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,1 |
8,4 | 75-89 ans | 11 |
19,5 | 60-74 ans | 20,4 |
20 | 45-59 ans | 19,4 |
18 | 30-44 ans | 17,1 |
14,9 | 15-29 ans | 13,2 |
18,5 | 0-14 ans | 16,8 |
Le château vit le jour durant la période troublée de la guerre de Cent Ans. Douze cheminées monumentales en granit ornent l’intérieur de la demeure. En 1591, Jean Bodin entreprit de le reconstruire et le marqua de son sceau (sa signature est inscrite sur la célèbre cheminée pot-de-beurre qui a été restaurée). Il prit alors le style de la Renaissance qui le rendit très hospitalier. C’est d’ailleurs dans ce château que le roi Henri IV choisit de s’y reposer. En 1621, les troupes royales l’envahirent et le saccagèrent.
Le château était autrefois la propriété de la famille de Veillechèze de la Mardière . Il appartient aujourd'hui à ses descendants, le docteur Thierry Gorphe et la baronne de Vauchaussade de Chaumont, (née Christine Gorphe), enfants de monsieur Jacques Gorphe, polytechnicien, et de madame Gorphe, (née Geneviève de Veillechèze de la Mardière).
Le château possède une curiosité — ce qui lui a valu son classement en tant que monument historique — une cheminée dite en forme de « beurrier ». À l’entrée, avant le portail, se situe un pont en pierre qui a remplacé le pont-levis. Sur le devant de la cour, on distingue quelques restes du château médiéval (canons du type bombarde avec leurs boulets). Sur le côté droit, on aperçoit le colombier féodal. En arrivant de l’église, on peut voir les bâtiments de l’ancienne ferme féodale, inoccupée depuis quelques années ; seul est utilisé le grand bâtiment situé avant le tournant.
Construite sous Napoléon III, l’église Saint-Martin-de-Vertou a été restaurée dans les années 2000 par des artisans locaux. En dessous de l’édifice, il existe une crypte médiévale mais elle ne se visite pas. En revanche, sur son parvis, deux marches sont des pierres tombales, peut-être d’ecclésiastiques par la présence de calices sur chacune d’elles. Partie intégrante de la paroisse de Saint Jacques du Val Graon, elle est ouverte au culte, au moins, une fois par mois, le samedi soir en complémentarité avec l’église de Saint-Sornin, située à Saint-Vincent-sur-Graon.
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