Saint-Cyr-en-Talmondais est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
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Saint-Cyr-en-Talmondais | |
Le bourg en . | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | Les Sables-d'Olonne |
Intercommunalité | Vendée-Grand-Littoral |
Maire Mandat |
Nicolas Passchier 2020-2026 |
Code postal | 85540 |
Code commune | 85206 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Cyriens |
Population municipale |
394 hab. (2019 ![]() |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 27′ 41″ nord, 1° 20′ 08″ ouest |
Altitude | 22 m Min. 0 m Max. 35 m |
Superficie | 13,93 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Mareuil-sur-Lay-Dissais |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier ![]() |
Le territoire municipal de Saint-Cyr-en-Talmondais s’étend sur 1 393 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 22 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 35 mètres[1],[2].
Saint-Vincent-sur-Graon | ||
Le Givre | ![]() |
La Bretonnière-la-Claye |
La Jonchère | Saint-Benoist-sur-Mer | Curzon |
Saint-Cyr-en-Talmondais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,3 %), prairies (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), zones urbanisées (3,6 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
La commune doit son nom pour partie à Cyr de Tarse, jeune martyr chrétien du IVe siècle, fils de Julitte de Césarée.
Appelée Saint-Cir au début de la Révolution, elle prend le nom de Saint-Cyr au début du Consulat, puis celui de Saint-Cyr-en-Talmondais à partir de 1821[10],[11].
Sous la Convention, est adoptée comme forme révolutionnaire pour la commune le nom de Haute-Plaine[10],[12].
![]() |
Blasonnement :
D'argent à l'écusson abaissé soudé d'or chargé d'une tour de sable, ouverte, ajourée et maçonnée du champ, accostée en chef de deux coquilles de gueules, deux bécasses affrontées au naturel marchant sur le haut de l'écusson. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1995 | Gilbert Garguil | PS | ||
Arie Maes[13] | ||||
En cours | Nicolas Passchier[14] |
Administrativement, Saint-Cyr-en-Talmondais dépend de l’arrondissement des Sables-d’Olonne et du canton de Mareuil-sur-Lay-Dissais[15].
Au début de la Révolution, la commune appartient au canton de Moutiers-les-Mauxfaits, dans le district des Sables-d’Olonne[10]. De 1801 à 2015, la commune se situe dans l’arrondissement des Sables-d’Olonne et dans le canton de Moutiers-les-Mauxfaits[10].
Saint-Cyr-en-Talmondais est l’une des onze communes fondatrices de la communauté de communes du Pays-Moutierrois, structure intercommunale ayant existé entre le et le et ayant succédé à un syndicat intercommunal à vocation multiple. Depuis le , la commune est membre de la communauté de communes Moutierrois-Talmondais, devenue Vendée-Grand-Littoral.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2019, la commune comptait 394 habitants[Note 2], en augmentation de 10,06 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
371 | 327 | 268 | 447 | 490 | 479 | 524 | 528 | 547 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
569 | 530 | 560 | 592 | 637 | 611 | 598 | 585 | 552 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
554 | 558 | 572 | 512 | 475 | 423 | 414 | 432 | 429 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
366 | 329 | 283 | 277 | 274 | 301 | 338 | 386 | 349 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
372 | 394 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 42,5 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 196 hommes pour 191 femmes, soit un taux de 50,65 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,0 | 90 ou + | 1,0 |
9,3 | 75-89 ans | 9,6 |
31,9 | 60-74 ans | 32,3 |
20,6 | 45-59 ans | 20,2 |
16,2 | 30-44 ans | 11,1 |
12,3 | 15-29 ans | 13,1 |
8,8 | 0-14 ans | 12,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,1 |
8,4 | 75-89 ans | 11 |
19,5 | 60-74 ans | 20,4 |
20 | 45-59 ans | 19,4 |
18 | 30-44 ans | 17,1 |
14,9 | 15-29 ans | 13,2 |
18,5 | 0-14 ans | 16,8 |
Il s’agit d’un édifice du XVIe siècle modifié au XIXe siècle par Octave de Rochebrune, restaurateur du château de Terre-Neuve à Fontenay-le-Comte, pour l'archéologue Benjamin Fillon.
À l'ouest on trouve une grande tour de trois étages à frise de mâchicoulis, balustrade, lucarne et haute cheminée. Le corps du bâtiment comprend deux étages avec deux fenêtres à meneaux. La porte principale du bâtiment est encadré de pilastres. L'aile orientale comporte aussi deux étages et un toit pyramidal soutenu par des mâchicoulis avec des lucarnes à fronton circulaire. Une grande loggia avec arcature termine l'extrémité sud de cette aile.
À l'intérieur une importante partie de l'aménagement et du mobilier sont conservés, cuisine avec vaisselle et cuivre, statue funéraire en marbre blanc de Suzanne Tiraqueau, fille du juriste fontenaisien, Vierge de bois polychrome du XVe siècle, miroir Louis XVI, table de marquèterie italienne du XIXe et tapisseries du XVIe siècle.
La salle à manger possède une cheminée Louis XIII et du mobilier de la même époque. Le salon présente une cheminée monumentale du XVIIe siècle avec écusson de René Baudouin, capitaine des garde-côtes du Bas-Poitou et deux landiers en bronze. Un important parc floral a été développé et est accessible au public (parc floral et tropical de la Court-d'Aron).
L’église du bourg de Saint-Cyr possède un clocher particulier composé d'un bulbe surmonté d'une flèche effilée couvert d'ardoises. L'ensemble repose sur une coupole sur pendentif, visible de l'intérieur de l'édifice.
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