Le Croisty [lə kʁwasti] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
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Le Croisty | |
L'église parroissiale Saint-Jean-Baptiste | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Pontivy |
Intercommunalité | Roi Morvan Communauté |
Maire Mandat |
Bruno Lavarec 2020-2026 |
Code postal | 56540 |
Code commune | 56048 |
Démographie | |
Gentilé | Croistyate |
Population municipale |
708 hab. (2019 ![]() |
Densité | 45 hab./km2 |
Population agglomération |
25 412 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 03′ 57″ nord, 3° 21′ 45″ ouest |
Altitude | 204 m Min. 123 m Max. 255 m |
Superficie | 15,88 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Gourin |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel de la commune |
modifier ![]() |
Le nom de la localité est mentionné sous la forme Croasti au XIIe siècle[1].
Le nom de la commune en breton est Ar C'hroesti.
Le Croisty signifie en breton « maison de la croix » de croaz, croix, et ti, maison. La localité doit son nom au fait qu'elle fut le siège d'une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[2].
Le Croisty est une commune rurale du centre Bretagne. Elle appartient par ses traditions au Pays Pourlet et à la Basse-Bretagne. Le bourg se situe à vol d'oiseau à 30 km à l'est de Pontivy, 35 km au nord de Lorient et 64 km au nord-ouest de Vannes.
Saint-Tugdual | ||
Priziac | ![]() |
Ploërdut |
Saint-Caradec-Trégomel |
L'Aër, également appelée Rivière du Pont Rouge du nom d'un pont franchissant le cours d'eau entre Priziac et Le Croisty, arrose la commune et sert de limite naturelle avec les communes limitrophes de Saint-Tugdual au nord et de Priziac à l'ouest. La colline de Mané Garhénec culmine à 255 mètres et constitue le point le plus élevé de la commune. Le point le plus bas de la commune, 123 mètres d'altitude, est situé au lieu-dit moulin du Pont Tournant, au fond de la vallée de l'Aër.
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lanvenegen », sur la commune de Lanvénégen, mise en service en 1994[9] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 1 189,5 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à 31 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[13], à 12 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].
Le Croisty est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 3,2 % | 51 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 36,5 % | 582 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 1,9 % | 30 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 35,6 % | 567 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 5,3 % | 85 |
Forêts de feuillus | 10,0 % | 160 |
Forêts de conifères | 1,6 % | 26 |
Forêts mélangées | 0,5 % | 8 |
Landes et broussailles | 1,7 % | 27 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 3,6 % | 58 |
Source : Corine Land Cover[21] |
La commune compte 57 écarts. Le Bourg constitue l'agglomération principale. La plupart des écarts sont de simples hameaux constitués de deux ou trois maisons mais d'autres sont plus importants comme le village de Cornhospital.
Sous l'Ancien Régime, Le Croisty était un trève dépendant de la paroisse de Saint-Tugdual. Les habitants du Croisty dépendaient de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ils étaient soumis au régime de la quévaise. À ce titre ils devaient verser une dîme tous les ans au commandeur de la commanderie dont ils étaient les vassaux et ils devaient se rendre au moulin banal pour y moudre leur grain.
La trève de Le Croisty fut totalement incluse dans la commune de Saint-Tugdual lors de la Révolution française.
Le 6 octobre 1872, 116 habitants de la section de Le Croisty (la section était délimitée par le cours de la rivière Aër au nord) demandèrent la séparation de cette section de la commune de Saint-Tugdual et son érection en commune distincte. 6 conseillers municipaux prirent l'initiative de la pétition. Ils firent valoir que la section du Croisty possédait une église, un presbytère et un cimetière. Par ailleurs un décret du 30 septembre 1865 avait érigé l'église du Croisty en succursale et un second décret en date du 2 juillet 1866 avait créé un adjoint spécial chargé de remplir les fonctions d'état-civil dans la section du Croisty. Enfin les habitants des villages de la section étaient presque tous obligés de traverser Le Croisty pour se rendre à leur chef-lieu actuel; la distance entre les 2 bourgs faisait 5 kilomètres; les villages de Ruzellic, de Kerharff, de moulin de Pontournant et autres se trouvaient encore au delà de 5 kilomètres. Le projet ne sera pas accepté. Si le projet avait abouti, la population de la commune de Saint-Tugdual n'aurait plus été que de 830 habitants, son étendue de 2022 hectares et ses revenus ordinaires n'auraient pas dépassé 2190 francs. La nouvelle commune du Croisty aurait eu une population de 795 habitants, une étendue de 1592 hectares et ses revenus ordinaires auraient été de 1634 francs[22]. Lorsque la pétition fut déposée, la section du Croisy n'avait toujours pas d'école et les enfants devaient se rendre à Saint-Tugdual ou dans les chefs-lieux voisins pour bénéficier des bienfaits de l'instruction.
Le Croisty n'accéda à l'indépendance communale que le . Pour obtenir leur indépendance, les habitants du quartier du Croisty firent valoir que Le Croisty avait déjà : une église qui remonte aux Hospitaliers mais qui nouvellement restaurée est largement suffisante pour les besoins du culte, un cimetière, une maison d'école, un presbytère et une fontaine publique.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1981 | ? | Jean Le Floc'h | ||
2001 | 2008 | Serge Lechat | ||
2008 Réélu en 2014 et 2020[23] |
En cours | Bruno Lavarec | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1906. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2019, la commune comptait 708 habitants[Note 6], en diminution de 4,58 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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1 088 | 1 156 | 1 217 | 1 315 | 1 332 | 1 241 | 1 232 | 1 038 | 1 106 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
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1 113 | 1 019 | 921 | 846 | 735 | 685 | 724 | 708 | 708 |
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