Le Chastang est une commune française du département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
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Le Chastang | |
La place de la Fontaine dans le bourg. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Corrèze |
Arrondissement | Tulle |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Tulle Agglo |
Maire Mandat |
Florent Moussour 2020-2026 |
Code postal | 19190 |
Code commune | 19048 |
Démographie | |
Gentilé | Chastandous, Chastandounes |
Population municipale |
356 hab. (2019 ![]() |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 10′ 21″ nord, 1° 44′ 04″ est |
Altitude | Min. 436 m Max. 553 m |
Superficie | 7,87 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Tulle (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sainte-Fortunade |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.lechastang.fr |
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Au sud du département de la Corrèze, dans le Massif central, la commune du Chastang est arrosée par le Coiroux. S'étendant sur 7,87 km2, elle fait partie de l'aire urbaine de Tulle.
L'altitude minimale, 436 mètres, se trouve à l'extrême nord-ouest, au lieu-dit Brauze. L'altitude maximale avec 553 ou 572 mètres[2] est localisée au nord-est, à l'est du lieu-dit les Bèges[3].
À l'intersection des routes départementales (RD) 48 et 94, le bourg du Chastang se situe, en distances orthodromiques, onze kilomètres au sud - sud-ouest de Tulle et dix-huit kilomètres au nord-ouest d'Argentat.
Le Chastang est limitrophe de cinq autres communes.
Cornil | Sainte-Fortunade | |
Aubazines | ![]() |
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Palazinges | Beynat |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tulle », sur la commune de Tulle, mise en service en 1957[10] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 1 229,9 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à 16 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[14], à 12,7 °C pour 1981-2010[15], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[16].
Le Chastang est une commune rurale[Note 5],[17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tulle, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,2 %), prairies (36,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune du Chastang est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Coiroux. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[25],[23]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Chapelle-Saint-Géraud - Bassin de la Dordogne », approuvé le [26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 7,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 190 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 8 sont en en aléa moyen ou fort, soit 4 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[23].
La commune est en outre située en aval des barrages de Bort-les-Orgues, du Chastang, de Marcillac, d'Enchanet et de Hautefage, des ouvrages de classe A[Note 7] soumis à PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[30].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Chastang est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[31].
Le Chastang, était jadis blottie, comme son nom l'indique[réf. nécessaire], dans la châtaigneraie tulloise, désormais bien décimée[style à revoir].
Avant la guerre de 1914-1918, Le Chastang était connue pour son champ de tir. Les soldats du 100e régiment d'infanterie de Tulle, venaient s'y exercer au fusil Lebel ou à la mitrailleuse Saint-Étienne.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
an XI | 1825 | Pierre Mathurin | ||
1826 | 1831 | Jean Lallé | ||
1833 | 1845 | Jean Theil | ||
1849 | Joseph Duchamp | |||
1851 | 1867 | Antoine Mercier | ||
1873 | 1889 | Aimé François Dumas | ||
2001 | 2008 | Alain Neuville | ||
2008 | 2020 | Josette Farfal | ||
mai 2020 | En cours | Florent Moussour | ECO-DVG | Ouvrier |
Les habitants du Chastang sont les Chastandous et les Chastandounes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2019, la commune comptait 356 habitants[Note 8], en diminution de 4,3 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,29 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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280 | 199 | 314 | 304 | 322 | 373 | 361 | 351 | 380 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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350 | 351 | 354 | 339 | 323 | 302 | 317 | 330 | 334 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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337 | 375 | 390 | 345 | 343 | 386 | 403 | 363 | 330 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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284 | 251 | 264 | 288 | 300 | 308 | 327 | 333 | 372 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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360 | 356 | - | - | - | - | - | - | - |
Contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, le barrage du Chastang n'a rien à voir avec la commune. Il est situé vingt-deux kilomètres plus à l'est, toujours en Corrèze, entre les communes de Saint-Martin-la-Méanne (rive droite de la Dordogne à l'ouest) et de Servières-le-Château (rive gauche, à l'est).
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Blason | D'azur à la main appaumée d'or, au franc-canton coticé d'or et de gueules de douze pièces. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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