Laurac-en-Vivarais est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Laurac-en-Vivarais | |
![]() Vue de l'église du village. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Largentière |
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Ligne |
Maire Mandat |
Didier Nury 2020-2026 |
Code postal | 07110 |
Code commune | 07134 |
Démographie | |
Gentilé | Lauracois[1] |
Population municipale |
1 019 hab. (2019 ![]() |
Densité | 114 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 30′ 34″ nord, 4° 17′ 27″ est |
Altitude | Min. 149 m Max. 373 m |
Superficie | 8,97 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Aubenas (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vallon-Pont-d'Arc |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lauracenvivarais.fr |
modifier ![]() |
Laurac-en-Vivarais est une commune rurale du parc naturel régional des Monts d'Ardèche située à 37 km au sud-ouest de Montélimar[2].
Le système hydrographique de Laurac-en-Vivarais se compose de 11 ruisseaux :
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
Le climat est océanique avec été tempéré (Classification de Köppen: Cfb)[2]. La station météorologique la plus rapprochée se trouve à Privas à 35 km à vol d'oiseau[4].
Laurac-en-Vivarais est une commune rurale[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubenas, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[8] et 41 440 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,9 %), forêts (22,1 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), cultures permanentes (13,6 %), zones urbanisées (13,1 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 643.
Parmi ces logements, 70,5 % étaient des résidences principales, 19,9 % des résidences secondaires et 9,6 % des logements vacants[15].
Ses habitants sont appelés les Lauracois et les Lauracoises[2]. Au début du XXe siècle, ils sont surnommés Mondjo-chabro (mange-chèvres)[16].
Pendant la Révolution française, la plaine de Laurac fut le théâtre de rassemblements républicains en réplique aux camps de Jalès.
En 1790, Montréal est détaché de Laurac qui appartenait à la même paroisse de Saint-Amans des Termes.
Le , Laurac devient Laurac-en-Vivarais.
![]() |
Les armes de Laurac-en-Vivarais se blasonnent ainsi :
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En les 15 conseillers municipaux sont désignés au premier tour[17].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
juillet 1800 | avril 1801 | André Meynier | ||
avril 1801 | janvier 1808 | Louis Galfard | ||
janvier 1808 | janvier 1826 | Victor Ruelle | ||
janvier 1826 | juillet 1830 | Jean-Etienne Reynaud | ||
juillet 1830 | avril 1831 | Louis Meynier (Granger) | ||
avril 1831 | décembre 1831 | Louis Meynier (Figeou) | ||
décembre 1831 | février 1837 | Jean-Louis Perbost | ||
février 1837 | décembre 1841 | Joseph Galfard | ||
décembre 1841 | janvier 1847 | Jean-Etienne Babois | ||
janvier 1847 | mars 1848 | Joseph Roure | ||
mars 1848 | juillet 1852 | Jean-Louis Perbost | ||
juillet 1852 | septembre 1870 | Joseph Galfard | ||
septembre 1870 | mai 1871 | Jean Victor Edouard Reynouard | ||
mai 1871 | octobre 1876 | Jean-Etienne Reynaud | ||
octobre 1876 | mai 1881 | Pierre-Henri Galfard | ||
mai 1881 | mai 1884 | Jean-Louis Babois | ||
mai 1884 | mai 1888 | Jean-François Courbier | ||
mai 1888 | mai 1896 | Henri Reynaud | ||
mai 1896 | mai 1900 | Henri Brun | ||
mai 1900 | mai 1904 | Amand Prevot | ||
mai 1904 | mai 1908 | Hippolyte Prevot | ||
mai 1908 | mai 1912 | Alexis Besset | ||
mai 1912 | février 1913 | Benjamin Babois | ||
février 1913 | août 1914 | Jules André Victor Reynouard | ||
août 1914 | 1919 | Victor Sevenier | ||
1919 | décembre 1919 | Jules André Victor Reynouard | ||
décembre 1919 | mai 1929 | Evariste Bartus | ||
mai 1929 | mai 1945 | Jules André Victor Reynouard | ||
mai 1945 | octobre 1947 | Aimé Brot | PCF | |
octobre 1947 | mars 1971 | André Chabanel | RI puis UDF | Instituteur Conseiller général Président du conseil général |
mars 1971 | juin 1995 | Guy Chabanel | DVD | Propriétaire exploitant |
juin 1995 | mars 2008 | Jean-Louis Champetier | ||
mars 2008 | En cours (au ) |
Didier Nury[19],[20] | Employé |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 1 019 habitants[Note 3], en augmentation de 6,26 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
907 | 963 | 1 152 | 1 141 | 1 479 | 1 527 | 1 682 | 1 705 | 1 770 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 916 | 1 540 | 1 535 | 1 571 | 1 377 | 1 033 | 1 051 | 1 053 | 1 114 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 118 | 1 037 | 1 011 | 830 | 784 | 732 | 717 | 632 | 639 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
660 | 802 | 763 | 797 | 789 | 784 | 850 | 895 | 885 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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982 | 1 019 | - | - | - | - | - | - | - |
Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 437 représentant 944 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 17 459 €[15].
En 2014, le nombre total d’emploi dans la zone était de 161, occupant 358 actifs résidants (salariés et non-salariés) .
Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,3 % contre un taux de chômage de 15,3 %[15].
En 2015, le nombre d’établissements actifs était de cent dix-neuf dont vingt dans l’agriculture-sylviculture-pêche, sept dans l'industrie, vingt dans la construction, soixante-trois dans le commerce-transports-services divers et neuf étaient relatifs au secteur administratif.
Cette même année, quinze entreprises ont été créées dont douze par des auto-entrepreneurs[15].
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