Latronquière est une commune française, située dans le nord-est du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le Ségala lotois, une région naturelle constituant la frange occidentale de la Châtaigneraie, constituant le parent lotois du Ségala aveyronnais et tarnais.
Ne doit pas être confondu avec Sénaillac-Latronquière ou Sabadel-Latronquière.
Latronquière | |
L'église paroissiale. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Lot |
Arrondissement | Figeac |
Intercommunalité | Communauté de communes Grand-Figeac (nouvelle) |
Maire Mandat |
Éliane Lavergne 2020-2026 |
Code postal | 46210 |
Code commune | 46160 |
Démographie | |
Population municipale |
424 hab. (2019 ![]() |
Densité | 41 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 48′ 02″ nord, 2° 04′ 44″ est |
Altitude | Min. 549 m Max. 694 m |
Superficie | 10,37 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Lacapelle-Marival |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Tolerme, le ruisseau de Goutepeyrouse et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (les « falaises lotoises (rapaces) ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Latronquière est une commune rurale qui compte 424 habitants en 2019. Ses habitants sont appelés les Latronquiérois ou Latronquiéroises.
Commune située dans le Ségala lotois (Massif central) sur l'ancienne route nationale 653 entre Lacapelle-Marival et Sousceyrac
Sénaillac-Latronquière | Labastide-du-Haut-Mont | |
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Gorses | Lauresses |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1976 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,6 | −0,5 | 1,3 | 3,5 | 7,1 | 10,1 | 12,1 | 12 | 8,9 | 6,7 | 2,6 | 0,2 | 5,3 |
Température moyenne (°C) | 3 | 3,6 | 6,3 | 8,7 | 12,6 | 16 | 18,5 | 18,3 | 14,8 | 11,3 | 6,4 | 3,8 | 10,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,5 | 7,8 | 11,2 | 13,9 | 18,1 | 21,9 | 24,8 | 24,6 | 20,7 | 15,8 | 10,2 | 7,4 | 15,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−22,5 16.01.1985 |
−15,5 10.02.1986 |
−13,5 02.03.05 |
−7 12.04.1978 |
−2,1 05.05.19 |
0 06.06.1989 |
3 06.07.1984 |
1 30.08.1986 |
−1,5 21.09.1977 |
−7,5 25.10.03 |
−11,5 22.11.1998 |
−14 24.12.01 |
−22,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,5 29.01.02 |
23,2 26.02.19 |
24 25.03.1981 |
28 30.04.1994 |
30 11.05.12 |
38,2 26.06.19 |
37,6 24.07.19 |
39,5 12.08.03 |
33 03.09.05 |
26,9 02.10.11 |
23,8 02.11.1981 |
19,5 29.12.1983 |
39,5 2003 |
Précipitations (mm) | 115,4 | 103,5 | 103,8 | 129,4 | 128,6 | 101 | 72,8 | 87,9 | 114,7 | 125,7 | 127,2 | 132,5 | 1 342,5 |
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9].
La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[10],[11].
Un autre espace protégé est présent sur la commune : les « falaises lotoises (rapaces) », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 6,6 ha[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[13] : les « zones humides du ruisseau de Combard et du ruisseau de Poutiac » (63 ha), couvrant 2 communes du département[14] et les « zones humides du ruisseau de Goutepeyrouse et de l'amont du ruisseau du Bousquet » (180 ha), couvrant 3 communes du département[15] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[13] :
Latronquière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[I 1],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,8 %), forêts (42,6 %), zones urbanisées (7,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Latronquière est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tolerme. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[23]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[24],[21].
Latronquière est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 0,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 267 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 0 sont en en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Latronquière est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].
Le toponyme Latronquière est basé sur le mot latin populaire trunca (de truncus) et du suffixe -aria. Ce qui indique le défrichement d'une zone boisée[30].
La Tronquière était l'intitulé ancien du lieu jusqu'au XIXe siècle (la Tronquiera en quercynois), la dénomination Latronquière s'est progressivement imposée depuis la Révolution française.
Située sur la voie romaine de Cahors à Gergovie et Clermont, La Tronquière était située sur l'itinéraire entre le Quercy et l'Auvergne. On y a longtemps prélevé un droit de péage sur le bétail montant en Auvergne.
La baronnie de La Tronquière s'étendait sur un territoire assez vaste dont elle percevait les revenus, exerçait la justice et détenait les divers droits féodaux, comprenant les paroisses de La Tronquière, Gorses, Bouxal, puis Druhles. Elle empiétait sur celles de Sénaillac, Lauresses, Saint-Cirgues, et possédait des rentes sur d'autres points du Quercy, de l'Auvergne et du Rouergue.
La Tronquière a été du XIIIe siècle à la Révolution une commanderie hospitalière fortifiée de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dépendant du grand prieuré de Saint-Gilles dans la langue de Provence. La plus ancienne référence à cet établissement est la donation d'un mas, datée de 1255, à l'Ordre qui la confia en charge au commandeur de La Tronquière. La fondation de la commanderie pourrait toutefois remonter au XIe ou XIIe siècle, à la suite de la donation d'un seigneur du lieu, baron de La Tronquière[31].
La commanderie était établie dans un château féodal doté de trois tours massives et de fortes murailles, comprenant notamment une église, une prison, des greniers et granges pour abriter les récoltes. Le château de La Tronquière était pendant les croisades un lieu de recrutement pour l'ordre militaire qu'était l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Par la suite dès le XVIIe siècle le commandeur en titre de La Tronquière n'y résidait plus et était inconnu des habitants. Les intérêts de la communauté étaient gérés sur place par des intendants du commandeur que venaient régulièrement inspecter des commissaires envoyés par le prieur.
Pendant les guerres de religion (1570-1590), très disputées en Quercy, une grande partie des habitants de La Tronquière, devenus protestants s'étaient emparés du château et avaient abattu l'église paroissiale. La chapelle des commandeurs servit d'église paroissiale après le départ des Réformés (1571). Le château peu habité ayant perdu au XVIIe siècle sa fonction défensive subit un long processus de délabrement. Au XVIIIe siècle la forteresse était déjà démantelée, les remparts abattus, les fossés à demi-comblés. La tour carrée rasée après la Révolution achevait la disparition du château dont seul aujourd'hui le terre-plein reste identifiable.
Le , à partir de 6 h 40 du matin, Latronquière est envahie et cernée par 2 000 soldats de la 2e division SS Das Reich. La poste et la gendarmerie sont occupées et une trentaine de soldats entourent la maison du maire M. Longuevernhe, qui est malmené. Tous les habitants sont bientôt rassemblés sur la place de l'église. Deux hommes en civil de la Gestapo veulent savoir où sont le poste de commandement du maquis et ses dépôts d'armes. Les hommes sont séparés des femmes, tous sont ensuite parqués dans un pré entouré de soldats qui tirent des coups de feu. Plusieurs hommes sont emmenés dans une grange et frappés. Le maire est mis à genoux, les mains attachées et il est menacé d'un revolver sur la tempe. Seuls les hommes valides sont maintenus sur place[32].
À 11 h 40, le pillage des maisons commence et conduit à la découverte d'un stock de poudre noire que M. Menchi utilise dans le cadre de l'activité de son entreprise de travaux publics. Sa maison est alors complètement brûlée. Les 40 hommes du village sont entassés sur deux camions en direction de Cahors, puis Montauban, parmi eux se trouvent le maire, les notables et gendarmes. Après des beuveries et des pillages, les soldats SS repartent le à 6 h du matin. Un cultivateur : Jean Aubert est tué dans un pré. La commune comptait déjà 18 prisonniers de guerre avant ces événements[32].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1793 | Jacques Bouscardel | ||
1793 | 1794 | Jean Bardet | ||
1794 | 1796 | Jacques Bro | ||
1796 | 1797 | Jean Pierre Lagrange | ||
1797 | 1798 | François Paulhac | ||
1798 | 1799 | Pierre Pompidou | ||
1799 | 1813 | Joseph Moncourrie | ||
1813 | 1824 | Jean Pierre Mage | ||
1825 | 1832 | Guillaume Bouscardel | ||
1832 | 1843 | G. Cavaille | ||
31 janvier 1843 | 1865 | Justin Emeric Depeyrot | ||
1865 | 1870 | Charles Antoine Bouscardel | ||
1870 | 1871 | Justin Emeric Depeyrot | ||
1871 | 1878 | Charles Antoine Bouscardel | ||
1878 | 1901 | Jean Pierre Roussille | ||
1901 | 1916 | Gustave Mage | ||
1919 | 1939 | Gustave Castanie | ||
1939 | 1952 | Léopold Longueverhe | ||
1952 | 1965 | Arsène Clavies | ||
1 mars 1965 | 1 mars 1995 | Antoine Chibret | ||
mars 2001 | 2008 | Claude Galtié | PS | Conseiller général |
mars 2008 | 2014 | Serge Lesobre | Divers gauche | |
2014 | En cours | Éliane Lavergne |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2019, la commune comptait 424 habitants[Note 6], en diminution de 9,4 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
440 | 450 | 521 | 410 | 434 | 448 | 450 | 499 | 524 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
476 | 496 | 525 | 566 | 563 | 567 | 562 | 562 | 550 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
534 | 544 | 535 | 510 | 541 | 511 | 517 | 510 | 510 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
545 | 597 | 636 | 617 | 555 | 538 | 542 | 543 | 468 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
432 | 424 | - | - | - | - | - | - | - |
Au début du XXe siècle, Latronquière comptait 550 habitants[38].
En 2018, la commune compte 207 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 412 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 150 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 4,5 % | 7,8 % | 7,6 % |
Département[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 224 personnes, parmi lesquelles on compte 75 % d'actifs (67,4 % ayant un emploi et 7,6 % de chômeurs) et 25 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 187 emplois en 2018, contre 195 en 2013 et 229 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 157, soit un indicateur de concentration d'emploi de 118,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,8 %[I 10].
Sur ces 157 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 64 travaillent dans la commune, soit 41 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 80,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 12,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
61 établissements[Note 9] sont implantés à Latronquière au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 61 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 14 | 23 % | (14 %) |
Construction | 4 | 6,6 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 17 | 27,9 % | (29,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 4,9 % | (2,8 %) |
Activités immobilières | 5 | 8,2 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 9 | 14,8 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 5 | 8,2 % | (12 %) |
Autres activités de services | 4 | 6,6 % | (8,7 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,9 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 61 entreprises implantées à Latronquière), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :
La commune est dans le Segala », une petite région agricole occupant la frange est du département du Lot[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 25 | 18 | 12 | 11 |
SAU[Note 12] (ha) | 554 | 630 | 590 | 542 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 25 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 18 en 2000 puis à 12 en 2010[42] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[43],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 554 ha en 1988 à 542 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à 49 ha[42].
![]() |
Blason | De gueules à la croix de Malte d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | ![]() |
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