Lamotte-Beuvron est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.
Lamotte-Beuvron | |
![]() Hôtel des sœurs Tatin. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Loir-et-Cher |
Arrondissement | Romorantin-Lanthenay |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Sologne (siège) |
Maire Mandat |
Pascal Bioulac 2020-2026 |
Code postal | 41600 |
Code commune | 41106 |
Démographie | |
Gentilé | Lamottois, Lamottoises[1] |
Population municipale |
4 667 hab. (2019 ![]() |
Densité | 200 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 36′ 10″ nord, 2° 01′ 32″ est |
Altitude | Min. 106 m Max. 146 m |
Superficie | 23,34 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Lamotte-Beuvron (ville isolée) |
Aire d'attraction | Orléans (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de la Sologne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lamotte-beuvron.fr |
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Cette petite ville est située en Sologne sur le Beuvron.
La forêt de Lamotte-Beuvron (forêt domaniale s'étendant en fait principalement sur Vouzon) occupe une partie de son territoire. Au début du XXe siècle, on a dit de Lamotte-Beuvron qu'elle était « la capitale de la chasse » en Sologne.
C'est à Lamotte-Beuvron qu'aboutit le canal de la Sauldre construit dans la seconde moitié du XIXe siècle pour amener au cœur de la Sologne la marne de Blancafort (Cher) en vue de l'amélioration de l'agriculture de la région.
La commune est traversée la route nationale 20.
La sortie no 03 (Lamotte-Beuvron) de l’autoroute A71 (Orléans / Clermont-Ferrand), dessert la ville.
La commune dispose sur son territoire de la gare de Lamotte-Beuvron desservie par les trains et autocars des réseaux TER Nouvelle-Aquitaine et TER Centre-Val de Loire en direction d'Orléans, de Vierzon ou de Romorantin-Lanthenay.
Les lignes de bus no 5 (Orléans / La Ferté-Saint-Aubin / Lamotte-Beuvron) du réseau Ulys et no 2 (Blois / Chambord / Lamotte-Beuvron) du réseau TLC, desservent la ville.
La Ferté-Saint-Aubin | Vouzon | Souvigny-en-Sologne |
Chaumont-sur-Tharonne | ![]() |
Chaon |
Saint-Viâtre | Nouan-le-Fuzelier | Pierrefitte-sur-Sauldre |
Lamotte-Beuvron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lamotte-Beuvron, une unité urbaine monocommunale[5] de 4 724 habitants en 2017, constituant une ville isolée[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
Jusqu'au début du XIXe siècle Lamotte-Beuvron s'appelle La Mothe-sur-Beuvron. Ce nom rappelle son origine : une motte féodale établie près de la rivière Beuvron (étymologie de Beuvron : « rivière des castors », du mot celtique beber signifiant castor). Un château féodal (dont rien ne subsiste) couronnait cette butte artificielle. Jusqu'au XVIIIe siècle, Lamotte-Beuvron ne fut qu'un hameau de Vouzon, dont le bourg est situé à cinq kilomètres. À l'initiative de ses seigneurs — c'est-à-dire ceux de Vouzon ; voir plus bas le paragraphe sur le Patrimoine > château de Lamotte-Beuvron — notamment l'évêque Anne de Lévis de Ventadour († 1662) vers 1660, et surtout Jacques Henri de Durfort, le maréchal de Duras, et son épouse Marguerite-Félice de Lévis (sœur du duc Louis-Charles et nièce de l'archevêque Anne qu'on vient d'évoquer ; fin du XVIIe siècle), ce hameau devient d'abord « succursale » de Vouzon en 1692, puis paroisse autonome en 1703, mais cette indépendance ne vaut que pour les affaires religieuses. Par ailleurs, notamment en matière administrative et fiscale, Vouzon et Lamotte constituent une communauté d'habitants unique, celle de Vouzon-Lamotte. Au début de la Révolution, des divergences d'intérêts (principalement fiscaux, longtemps contenus) apparaissent au grand jour. Le , Lamotte se sépare unilatéralement de Vouzon et élit comme maire Laurent Leroy. Cet état de fait n'est reconnu officiellement que le , par une décision du Conseil général du département qui lui donne le statut de commune.
Le développement de Lamotte-Beuvron est lié à l'abandon progressif au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle de la route d'Orléans à Bourges par Ménestreau-en-Villette, Vouzon et Pierrefitte-sur-Sauldre au profit de la route royale de Paris à Toulouse (l'actuelle RN 20). La mise en service de la ligne de chemin de fer Les Aubrais - Vierzon en 1847 (qui prolonge celle reliant Paris à Orléans fonctionnant depuis 1843) accentue l'avantage de Lamotte par rapport à Vouzon.
Sous le Second Empire, Lamotte-Beuvron doit beaucoup à l'intérêt personnel que l'empereur Napoléon III porte à la localité dont il a acquis le château en 1852. L'empereur y fit construire plusieurs bâtiments dont la mairie actuelle, l'église, ainsi que le canal de la Sauldre reliant la ville à Blancafort.
Entre le et le , plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent en Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[10], dont Lamotte-Beuvron[11]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[12]. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)[13].
À la fin de l'Ancien Régime, Lamotte-Beuvron appartenait à la généralité, à l'élection, à la subdélégation et au grenier à sel d'Orléans. Elle dépendait du bailliage d'Orléans, et on y suivait la coutume de cette même ville. Sur le plan religieux, la paroisse faisait partie du diocèse d'Orléans et de l'archidiaconé de Sully-sur-Loire.
L'arrêté du 3 brumaire an XI () érige Lamotte-Beuvron en chef-lieu de canton en remplacement de Chaumont-sur-Tharonne.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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15 février 1790 | Laurent Leroy | |||
1886 | 1893 | Edouard Lecouteux | Conseiller général | |
janvier 1894 | décembre 1900 | Dr Alphonse Chevallier | ||
2 janvier 1902 | mai 1904 | Mr Flury | ||
15 mai 1904 | mars 1907 | Pierre Fournier | ||
17 mars 1907 | 1914 | Dr Paul Ronceray | ||
1915 | 1919 | divers adjoints | ||
janvier 1920 | mai 1922 | Pierre Dupont | ||
mai 1922 | mai 1925 | Philippe Charlot | ||
mai 1925 | mai 1935 | Emile Morin | ||
juin 1935 | février 1941 | Dr Georges Xemard | ||
mars 1941 | septembre 1944 | Délégation spéciale | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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septembre 1944 | mai 1945 | Georges Xemard | Médecin | |
mai 1945 | octobre 1947 | Lucien Trimoulet | ||
novembre 1947 | mars 1965 | Georges Simon | ||
avril 1965 | mars 1977 | Alfred Compagnon | ||
mars 1977 | septembre 1982 | Philippe Mounier | Avocat | |
septembre 1982 | mars 2001 | Patrice Martin-Lalande | RPR | Cadre administratif Député (1993-2017) Conseiller général (1979-2015) |
mars 2001 | mars 2008 | Robert Sèvres | RPR puis UMP | |
mars 2008 | mars 2014 | Alain Beignet | PS | Ingénieur écologue Conseiller régional (1998-2015) |
mars 2014 | En cours | Pascal Bioulac[15],[16] | DVD | Cadre administratif et commercial d'entreprise, Président de la Communauté de communes |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 4 667 habitants[Note 3], en diminution de 2,73 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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346 | 391 | 371 | 486 | 547 | 616 | 635 | 769 | 812 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 002 | 1 312 | 1 676 | 1 680 | 1 906 | 2 002 | 2 030 | 2 202 | 2 254 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 285 | 2 333 | 2 702 | 2 455 | 2 626 | 2 671 | 2 876 | 3 421 | 3 321 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 703 | 4 073 | 4 475 | 4 345 | 4 247 | 4 251 | 4 529 | 4 783 | 4 733 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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4 667 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 194 hommes pour 2 494 femmes, soit un taux de 53,2 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,6 | 90 ou + | 3,2 |
10,7 | 75-89 ans | 15,5 |
19,4 | 60-74 ans | 19,0 |
20,5 | 45-59 ans | 18,0 |
17,5 | 30-44 ans | 16,7 |
13,9 | 15-29 ans | 12,3 |
16,4 | 0-14 ans | 15,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,5 |
9 | 75-89 ans | 11,7 |
19,1 | 60-74 ans | 19,7 |
21 | 45-59 ans | 20,2 |
16,8 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,3 |
17,8 | 0-14 ans | 16,2 |
Lamotte Beuvron est située dans l'académie d'Orléans-Tours. La commune dispose d'une école maternelle publique, l’école Émile-Morin ; d'une école élémentaire publique, l'école Charles-Péguy[23] et d'une école privée, l'école Saint-Jean-Bosco[24].
La commune dispose d'un collège, le collège Jean-Rostand, géré par le département[25].
Principales entreprises de la commune par ordre décroissant d'effectifs :
On ne sait rien[évasif] du château primitif construit sur la motte féodale. La forteresse médiévale lui ayant succédé est remaniée au XIVe siècle, et relevait des seigneurs de Vouzon, dont dépendait Lamotte (La Motte, La Mothe sur le Beuvron), jusqu'aux de Laage de Meux. Elle est rasée au XVIIe siècle, quand son propriétaire l'archevêque de Bourges Anne de Lévis de Ventadour décide de faire construire un château de plaisance à son emplacement. Dans son état actuel, le château de Lamotte-Beuvron se compose de trois éléments :
Napoléon III veut faire de ce domaine un exemple pour la Sologne sur le plan agricole. Des « fermes modèles » y sont établies et de grandes manifestations agricoles (expositions, démonstrations de matériel moderne) s'y déroulent, notamment en 1858 et 1864.
Après la chute de l'Empire, le domaine de Lamotte-Beuvron est dévolu au ministère de la Justice, qui y fait établir en 1872 un centre de rééducation pour jeunes délinquants sous la forme d'une colonie pénitentiaire agricole[26], appelé « Domaine de Saint-Maurice » par son premier directeur, un ecclésiastique. Sous des appellations diverses (la dernière étant celle d'« Internat Professionnel d'Éducation Surveillée »), ce centre fonctionnera jusqu'en 1993.
En 1993, devant la forte progression de ses licenciés, le Poney Club de France Poney cherche un site pour y établir fixement les championnats de France, alors organisés chaque année dans des sites éphémères. Le site de Saint-Maurice, appartenant en partie au ministère de l'Agriculture, présente les qualités requises pour accueillir cette manifestation (place disponible, facilité d'accès via l'A71, placé au centre de la France...), qui s'y déroule (entre autres manifestations) chaque année depuis 1994. Après plusieurs années d'un franc succès, le site devient le Parc Équestre Fédéral de la Fédération Française d'Équitation.
La ville de Lamotte-Beuvron dispose alors d'une des infrastructures d'équitation les plus évoluées de France : manèges de 4 000 m2, des carrières de saut d'obstacles, un spring-garden, un cross national, cinq rectangles de dressage, des terrains de horse-ball et de polo, un rond d’Havrincourt, plus de 500 boxes permanents, trois parkings, un restaurant de 300 personnes, des salles polyvalentes de réunion, des locaux techniques équipés, un bâtiment administratif de 2 200 m2, des hébergements, quatre blocs sanitaires, une sonorisation générale permanente. La Fédération française d'équitation y installe son siège social en 2008 à la suite de la modification de ses statuts. Elle est installée à l'emplacement des anciens bâtiments du centre pénitentiaire juvénile, en ruines depuis de nombreuses années et restauré pour l'occasion. Le château en cours de restauration accueillera un musée.
L'église Sainte-Anne, édifiée en 1859, est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1986[27].
Construite de 1860 à 1862[réf. nécessaire], la mairie présente une façade évoquant celle d'un château-médiéval. Sa construction fut largement financée, comme l'église, par une forte participation personnelle de Napoléon III[réf. nécessaire]. Les plans primitifs prévoyaient la réalisation d'un ensemble administratif complet comprenant mairie, salle de justice de paix et école, mais la chute du Second Empire en septembre 1870, en mettant fin à la générosité impériale, fit abandonner ce projet ambitieux qui se limita à la construction de la seule mairie[réf. nécessaire].
Le Comité central agricole de la Sologne a été créé par le ministre de l'Agriculture en 1859[réf. nécessaire]. C'est alors un organisme semi-public, né de l'initiative d'un certain nombre de grands propriétaires fonciers appartenant aux comices agricoles des trois départements possédant une partie de la Sologne (Loiret, Loir-et-Cher, Cher)[réf. nécessaire]. Ces notables veulent alors coordonner les efforts en faveur de la « rénovation » de la région et en défendre les intérêts face aux pouvoirs publics. Les propriétaires et fonctionnaires qui le constituent se réunissent d'abord au château impérial de Lamotte-Beuvron. Ayant perdu toute reconnaissance officielle au début de la Troisième République, le Comité central agricole fait construire en 1908 un bâtiment où il peut se réunir et conserver ses archives[réf. nécessaire]. Ce pavillon est établi face au bassin du canal de la Sauldre, point d'aboutissement d'un ouvrage de 47 kilomètres.
143 odonymes recensés à Lamotte-Beuvron au | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Cour | Impasse | Montée | Passage | Place | Pont | Route | Rue | Ruelle | Venelle | Autres | Total |
7 | 8 | 0 | 5 [N 1] | 1 [N 2] | 14 | 0 | 0 | 4 [N 3] | 0 | 4 [N 4] | 77 | 0 | 0 | 24 [N 5] | 143 |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & perche-gouet.net & OpenStreetMap |
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Les armoiries de Lamotte Beuvron se blasonnent ainsi : |
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Le premier quartier symbolise la motte de terre sur laquelle était la défense primitive de la seigneurie de Vouzon. À la base, l'onde d'azur concrétise le Beuvron. Le second quartier est aux armes de Guichard 1er dauphin d'Auvergne, seigneur de Talligny et de la Ferté Chaudron, maître des arbalétriers, mort en 1403, marié vers 1365 à Isabelle de Sancerre, veuve de Pierre de Graçais, seigneur de l'Isle de Cléry, de la Ferté-Nabert et de Vouzon. Le troisième quartier est aux armes du marquis de Durfort, duc de Duras, bienfaiteur de la commune. Le quatrième quartier : les abeilles concrétisent à la fois l'activité laborieuse et les sept communes du canton. L'écu est timbré de la couronne murale des villes. Les deux branches représentent la flore régionale. La devise « Motte hier - Mont demain » exprime la confiance des habitants dans l'avenir de leur cité.
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