Lalevade-d'Ardèche est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Lalevade-d'Ardèche | |
![]() L'église. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Largentière |
Intercommunalité | Communauté de communes Ardèche des Sources et Volcans |
Maire Mandat |
Dominique Fialon 2020-2026 |
Code postal | 07380 |
Code commune | 07127 |
Démographie | |
Gentilé | Levadois, Levadoises |
Population municipale |
1 118 hab. (2019 ![]() |
Densité | 493 hab./km2 |
Population agglomération |
2 304 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 38′ 55″ nord, 4° 19′ 26″ est |
Altitude | Min. 255 m Max. 490 m |
Superficie | 2,27 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Lalevade d'Ardèche (banlieue) |
Aire d'attraction | Aubenas (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Haute-Ardèche |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Les habitants sont appelés les Levadois et les Levadoises.
Le territoire de Lalevade-d'Ardèche est situé en rive droite de la rivière Ardèche, en aval de la commune de Pont-de-Labeaume et du confluent avec la Fontaulière, et en amont du confluent avec le Salyndres (ruisseau). La localité est la moins étendue du département de l'Ardèche avec une superficie de seulement 227 hectares.
La Penderie, le Perdu, Allary, le Blanchon, la Chastagnière, l'Hoste du Fau.
Voies communales classées suivant la délibération municipale du :
101) Place de la Paix | 102) Place du | 103) Place de la Combale |
104) Place de la Gare |
1) Rue des Ecoles | 2) Rue du Touzet | 3) Rue du Stade |
4) Rue Bonnaure | 5) Rue de la Cane | 6) Rue du Planas |
7) Route de Prinsard | 8) Rue des Cités | 9) Rue de l'Eglise |
10) Rue de la Mairie | 11) Rue du | 15) Allée de Vals |
16) Allée de l'Avenir | 17) Allée des Prades | 18) Allée des Marronniers |
19) Chemin des Prades | 20) Chemin de la Plage | 21) Chemin des Mines |
22) Route du Blanchon | 23) Route des Terrisses | 24) Chemin du Perdu |
25) Impasse Halary | 26) Impasse des Mineurs | 27) Impasse du Maset |
28) Avenue de la Gare | 29) Avenue Centrale | 30) Route du Puy |
31) Impasse de la Source | 32) Impasse de la Penderie | 33) Impasse des Adreyts |
34) Rue du Moulin | 35) Chemin de Valentine | 36) Chemin des Pompiers |
37) Impasse des Mésanges | 38) Impasse des Oliviers |
![]() |
Pont-de-Labeaume | ![]() | ||
Fabras | N | Vals-les-Bains | ||
O Lalevade-d'Ardèche E | ||||
S | ||||
Prades |
Jusqu'en 1982, Lalevade-d'Ardèche était le terminus d'une ligne de chemin de fer venant du Teil et passant par Aubenas : la Ligne Vogüé - Lalevade. Un prolongement de la ligne jusqu'au Puy était déjà projeté avant 1870. De nombreux ouvrages d'art avaient été mis en chantier à partir de 1906, mais la Première Guerre mondiale a stoppé le projet, du moins du côté ardéchois. Le complexe de tunnels de la Gravenne de Montpezat n'a pu être mené à terme. Le tunnel du Roux, achevé, a été ouvert à la circulation automobile. Le service voyageur a cessé en 1969. L'ancienne gare de Lalevade est propriété de la commune et abrite des services administratifs intercommunaux.
Le village a un climat de transition entre le climat de l'Ardèche méridionale et le climat cévenol.
Lalevade-d'Ardèche est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lalevade-d'Ardèche, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 2 304 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,6 %), zones urbanisées (37,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Située sur le coteau et sur d'anciens lits de galets de la rivière Ardèche, Lalevade tire son nom du mot occitan levada équivalent au français "levée". Une levada était ici à l'origine un barrage de galets, sans ciment, en travers de la rivière. Elle permettait d’amener l’eau vers le "béal" ou la "béalière" (petit canal) qui irriguait les cultures et animait un moulin. Les crues de l'Ardèche n'ont laissé aucune trace matérielle des aménagements les plus anciens. Des barrages cimentés ont remplacé les levées provisoires au cours du XIXe siècle. La force hydraulique a permis l'essor de l'industrie textile à la même époque. Aujourd'hui les béalières de Lalevade sont encore entretenues pour l'irrigation des jardins. Une mini-centrale électrique équipe depuis 2004 le barrage de "La Rosalie".
Administrativement, Lalevade-d’Ardèche est née le , en même temps que Pont-de-Labeaume sa voisine, de la séparation de son chef-lieu Niègles (aujourd'hui hameau de Pont-de-Labeaume), jugé trop haut perché par les habitants. En 1789, Lalevade-d’Ardèche (alors Niègles) produisait 5 000 tonnes de houille par an et contribuait au développement des industries du Vivarais.
Ce charbon trouve son origine dans une enclave de terrain stéphanien (schisto-gréseux) qui offre la plus grande étendue sur les communes de Lalevade et Prades (mine de Champgontier) et qui se prolonge en s'amenuisant en direction de Jaujac (mine de Sénentille) et La Souche. Les mines de Lalevade furent les principales mines de charbon du département avec celles de Banne.
En 1920, on comptait 1 350 habitants à Lalevade-d’Ardèche qui était alors une cité industrielle très active. Grâce à ses mines de charbon, ses usines de tannants, ses importants moulinages et scieries plus de 600 ouvriers trouvaient de l'ouvrage. Aujourd'hui, l'économie est orientée vers le tourisme et les services.
Le le maire Raymond Chalvet est révoqué en Conseil des Ministres; c'est l'un des cas rarissimes de révocation du maire. Il fait appel, sa demande est refusée en conseil d'Etat au motif que sa condamnation à deux ans de prison dont 23 mois avec sursis pour attentat à la pudeur le privait de l'autorité morale nécessaire à l'exercice de son mandat de maire.
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|---|---|---|
- | Ernest Beaume | ||
- | Emile Duplan | ||
- | Fernand Sevenier | ||
- | Joseph Castanier | ||
- | Fernand Sevenier | ||
- | Fernand Sevenier | ||
- | Lucien Perbost | ||
- | Georges Cazotte | PCF | Instituteur |
- | Etienne Sansonnetti | DVG | Retraité (Instituteur) |
- | Maurice Marcou | DVD | Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées Conseiller général |
- | Raymond Chalvet (2 fois) | Instituteur | |
- | René Fenon | ||
- | Roger Cregut (2 fois) | NI | Retraité (Comptable) |
- | Jean-Claude Kieffer | NI | Chef d'entreprise |
- 2009 | Henri Merlet | PS | Retraité (Instituteur) |
septembre 2009 - 2014 | Claude Charron | Professeur de Lycée | |
2014 - 2020 | Eric Orivès[11] | PS | Retraité (facteur) |
28 mai 2020 - en cours | Dominique Fialon | NI | Fonctionnaire territorial |
La commune est créée par division de la commune de Niègles en 1903. |
Nom des habitants : Levadois et Levadoises.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2019, la commune comptait 1 118 habitants[Note 3], en diminution de 1,24 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
640 | 695 | 766 | 934 | 1 157 | 1 225 | 1 228 | 1 311 | 1 320 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 249 | 1 332 | 1 288 | 1 428 | 1 594 | 1 677 | 1 800 | 1 996 | 1 976 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 088 | 1 349 | 1 288 | 1 301 | 1 264 | 1 278 | 1 108 | 1 124 | 1 096 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 129 | 1 150 | 1 199 | 1 103 | 1 012 | 1 032 | 1 131 | 1 188 | 1 156 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 104 | 1 118 | - | - | - | - | - | - | - |
Église Saint-Joseph de Lalevade-d'Ardèche commencée en 1846 et terminée en 1856.
La clé de voûte sous le porche est gravée à la date de 1847.
Les rives de l'Ardèche sont classés dans le cadre de la ZNIEFF de type I : Haute-vallée de l'Ardèche
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