Ladaux est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Ladaux
La mairie (avr.2013).
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Gironde
Arrondissement
Langon
Intercommunalité
Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers
Cette commune rurale de l'Entre-deux-Mers se trouve à 38 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 20 km au nord de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 5 km au sud-sud-est de Targon, chef-lieu de canton[2].
La principale voie de communication routière est la route départementale D119 qui traverse le village et mène vers l'ouest à la route départementale D11 (Targon au nord et Cadillac au sud-ouest) qui traverse l'ouest du territoire communal puis à Soulignac et vers l'ouest à Cantois.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no2 de Podensac qui se situe à 17 km vers le sud-ouest.
L'accès no1 de Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 34 km vers le sud.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89 qui se situe à 25 km vers le nord.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 14 km par la route vers le sud-ouest, de Cérons sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Aquitaine. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de Langon se situe à 20 km par la route vers le sud.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 13°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sauveterre-de-Guyenne», sur la commune de Sauveterre-de-Guyenne, mise en service en 1978[9] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 809,1 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bordeaux-Mérignac», sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 35 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[13], à 13,8°C pour 1981-2010[14], puis à 14,2°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Ladaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (78,4%), prairies (17,3%), zones agricoles hétérogènes (2,1%), forêts (2%), zones urbanisées (0,3%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Ladaux est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[24],[22].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Ladaux.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 90 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 90 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].
Toponymie
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Histoire
Préhistoire
La grotte de Haurets est un site du Châtelperronien[27],[28],[29],[30],[31],[32].
Le niveau châtelperronien est marqué par une association lithique faite de formes moustériennes, de pointes du type de Châtelperron, de «lames à gorges» et de grattoirs du «type de Tarté». Cette association a également été rencontrée à
Châtelperron,
Germolles,
la Roche-au-Loup,
la Ferrassie.
Gargas[33],[34].
Selon Breuil (1911[35]), la zone du porche a livré des pointes à dos de type Châtelperron associées à des racloirs et à un fragment de lame étranglée[36].
Temps modernes
À la Révolution, la paroisse Saint-Martin de Ladaux forme la commune de Ladaux[37].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001
mars 2014
Jean-Louis Mandrau
mars 2014
En cours (au 30 avril 2014)
Christophe Serena
Commerçant
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].
En 2019, la commune comptait 194 habitants[Note 6], en diminution de 3% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
263
307
308
293
269
272
287
262
255
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
251
279
297
287
270
254
227
248
229
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
245
250
220
226
217
227
222
219
235
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
216
234
200
180
165
186
185
186
204
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
198
194
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin, construite au XIIIesiècle et fortifiée et surélevée au XVIesiècle, est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1925[42].
Fontaine dédiée à saint Clair face à la mairie. Dans le village, une légende raconte que l'eau de la fontaine aurait le pouvoir de rendre la vue.
Château d'Hories ou Orries du XVIIesiècle. Propriété en 2019 d'Hélène et Alain de Baritault du Carpia.
Vue ouest de l'église Saint-Martin (déc.2012)
Vue latérale nord de l'église (avr.2013)
Le chevet (déc.2012)
La nef (avr.2013)
Fontaine Saint-Clair face à la mairie (avr.2013)
Le monument aux morts sur une place près de l'église (avr.2013)
Personnalités liées à la commune
Laurence Postigo, professeure de luth au département musique ancienne du conservatoire à rayonnement régional Jacques Thibaud de Bordeaux, et ses nombreux chats.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 2 avril 2013.
Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 30,6 km pour Bordeaux, 16,6 km pour Langon et 4,2 km pour Targon. Données fournies par lion1906.com, consulté le 19 mai 2013.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
[Lenoir 2000] Michel Lenoir, «La Préhistoire ancienne en Gironde: apport des recherches récentes», Gallia Préhistoire, no42, , p.57-84 (lire en ligne[sur persee]), p.59.
[Labrie 1905] Abbé J. Labrie, «La caverne préhistorique de Haurets à Ladaux (Gironde)», Procès-verbaux de la Société linnéenne de Bordeaux, t.60, noimpr. Y. Cadoret (Bordeaux, 1906),. Cité dans Lenoir 2000, p.45.
[Labrie 1923] Abbé J. Labrie, «Les cavernes et abris préhistoriques de l'Entre-Deux-Mers (Gironde)», Association française pour l'avancement des sciences «47e session, Bordeaux», , p.657-663 (lire en ligne[PDF] sur u-bordeaux-montaigne.fr, consulté en ). Cité dans Lenoir 2000, p.45.
[Malvesin-Fabre 1946] G. Malvesin-Fabre, «Sur l'âge de la grotte de Haurets», Actes de la Société linnéenne de Bordeaux, t.93, , p.188-192 (lire en ligne[PDF] sur wikimedia, consulté en ).
[Lenoir 1983] Le Paléolithique des basses vallées de la Dordogne et de la Garonne (thèse de doctorat d'État en Sciences, 2 vol.), univ. de Bordeaux I, , 702p.. Cité dans Lenoir 2000, p.45.
[Lenoir 1986] «La Préhistoire de Ladaux», dans À la découverte de l'Entre-Deux-Mers, Ladaux, , p.15-20. Cité dans Lenoir 2000, p.45.
[Peyrony 1922] Denis Peyrony, «Nouvelles observations sur le Moustérien final et l'Aurignacien inférieur», Compte-rendu de l'Association Française pour l'Avancement des Sciences,. Cité dans Pesesse 2018, paragr. 15.
[Pesesse 2018] Damien Pesesse, «Le Périgordien, quelle erreur!», Paléo, no29, , p.179-199 (lire en ligne[sur journals.openedition.org], consulté en ), paragr. 15.
[Breuil 1911] Henri Breuil, «Études de morphologie paléolithique. L'industrie de la grotte de Châtelperron (Allier) et d'autres gisements similaires», Revue anthropologique, no1, , p.29-40 (1re partie) et 67-76 (suite) (présentation en ligne, lire en ligne[sur gallica]).
Introduction de l'article en deux parties: p.29;
Haurets: p.70-72.
[Lenoir 2000] Michel Lenoir, «La Préhistoire ancienne en Gironde: apport des recherches récentes», Gallia Préhistoire, no42, , p.57-84 (lire en ligne[sur persee]), p.63.
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