La Roque-Baignard est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 121 habitants[Note 1] (les Baignarochains[1]).
Ne doit pas être confondu avec La Roche-Bernard.
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La Roque-Baignard | |
L'église Saint-Martin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Lisieux |
Intercommunalité | Communauté de communes Terre d'Auge |
Maire Mandat |
Edwige Anquetil 2020-2026 |
Code postal | 14340 |
Code commune | 14541 |
Démographie | |
Gentilé | Baignarochains |
Population municipale |
121 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 10′ 44″ nord, 0° 05′ 57″ est |
Altitude | Min. 51 m Max. 156 m |
Superficie | 4,64 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lisieux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mézidon-Canon |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.la-roque-baignard.fr |
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La commune est à l'ouest du pays d'Auge. Son bourg est à 5,5 km au nord-est de Cambremer, à 14 km à l'ouest de Lisieux et à 16 km au sud-ouest de Pont-l'Évêque[2].
Auvillars | Auvillars | Auvillars |
Léaupartie | ![]() |
Manerbe |
Montreuil-en-Auge | Montreuil-en-Auge | Manerbe |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lisieux_sapc », sur la commune de Lisieux, mise en service en 1994[11] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[12],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 892,4 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à 20 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[15] à 10,7 °C pour 1981-2010[16], puis à 11 °C pour 1991-2020[17].
La Roque-Baignard est une commune rurale[Note 7],[18]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lisieux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (69,9 %), terres arables (17 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), forêts (0,1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Roqua Baignardi au XVIe siècle[25].
Ce toponyme est issu de l'oïl roque « roche, château-fort » et de l'anthroponyme Bagnard , qui a pour origine l'anthroponyme germanique Bagnerus[25].[source insuffisante]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1896 | 1900 | André Gide | SE | Écrivain |
1924 | 1968 | André Jourdain | SE | Agriculteur bouilleur de cru |
1968 | 1976 | Bernard Leroy | SE | Agriculteur |
juin 1995 | mars 2008 | Pierre Specht | SE | |
mars 2008 | mars 2014 | Roland Lecluze | SE | Ingénieur en agroalimentaire |
mars 2014[26] | mais 2020 | Pierre Fremiot | SE | Retraité |
mai 2020 | En cours | Edwige Anquetil | SE | Infirmière |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[26].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2019, la commune comptait 121 habitants[Note 9], en augmentation de 14,15 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %). La Roque-Baignard a compté jusqu'à 322 habitants en 1831.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
286 | 279 | 316 | 295 | 322 | 285 | 250 | 248 | 247 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
230 | 208 | 189 | 177 | 184 | 180 | 179 | 158 | 149 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
181 | 153 | 132 | 146 | 144 | 132 | 130 | 123 | 132 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
99 | 87 | 67 | 57 | 93 | 116 | 125 | 111 | 115 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
121 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Les activités économiques exercées sur le territoire communal sont historiquement liées à l'élevage en général et plus particulièrement, équin. L'environnement de type herbagé bénéficie d'un relief avantageux et très favorable aux équidés sur les pentes de la vallée comme sur le plateau dominant le village lui-même. Quelques agriculteurs exploitent encore bovins et caprins dans le cadre de leur production de viande ou de lait sur le territoire communal à ce jour.
D'importants haras comme de plus modestes y ont trouvé leur compte, contribuant ainsi à la richesse et au maintien du paysage.
Les élevages historiques tels que l’élevage Roc, naisseur de l'étalon PFS Athys Roc et devenu aujourd'hui aussi éleveur de trotteurs reconnus. L'élevage du Costil G est installé depuis vingt ans et spécialisé dans la production artisanale de poneys français de selle de CSO. Ces véritables petits chevaux sont destinés aux jeunes cavaliers compétiteurs les plus exigeants comme aux autres disciplines. L'élevage du Costil G a notamment produit les performeuses reconnues comme Ludvina du Costil et Régate du Costil, elles aussi élites et surtout l'étalon PFS Silancer du Costil aujourd'hui stationné au haras national de Saint-Lô Derniers en date Tycoon Carwyn fils de Machno Carwyn multiple champion et l’innénarable Armene du Costilg consacrée par une médaille de Bronze aux Championnats d’Europe 2019 en Pologne sous la selle de Jeanne Hirel .. Le haras de la Roque a rejoint ce territoire pour y exercer une activité d'élevage et d'entrainement de chevaux de selle d'envergure internationale et plus récemment le haras d'Ombreville spécialisé dans l'élevage et la préparation aux ventes de chevaux de race pur-sang destinés aux courses.
La commune propose par ailleurs des gîtes comme la ferme de la Trigale ainsi que le gîte de la Vallée
Le village s'étend sur différents sites et lieux-dits comme le Faingot : lieu de fabrication des fagots pour le château ; le carrefour : avec la Cabane de Charles Mérouvel, écrivain disparu ; le château, la scierie et le four à chaux ; le Lieu Bréard, le Chemin Blanc, la Forge, le Quartier du Chien, la Vallée…
Le territoire est propice aux promenades et randonnées pédestres comme équestres sur les chemins ruraux ancestraux entretenus et rouverts grâce à une politique communale de protection du patrimoine public.
André Gide, prix Nobel de littérature 1947, a été élu maire de cette commune de 1896 à 1900. Il possédait par héritage le château (vendu en 1900) ainsi que les fermes et les terres alentours, cédés en 1909 à l'écrivain Charles Mérouvel.
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