La Puye est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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La Puye | |
Ancien Prieuré fontevriste du XIIe siècle et chapelle conventuelle (XIXe) de la Maison-Mère des filles de la Croix. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Poitiers |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Poitiers |
Maire Mandat |
Gérard Benoist 2020-2026 |
Code postal | 86260 |
Code commune | 86202 |
Démographie | |
Gentilé | Podiens |
Population municipale |
599 hab. (2019 ![]() |
Densité | 25 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 38′ 36″ nord, 0° 45′ 10″ est |
Altitude | Min. 102 m Max. 141 m |
Superficie | 23,57 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Montmorillon |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Située entre Angles-sur-l'Anglin , Chauvigny et Saint-Savin (classée au patrimoine mondial de l'UNESCO), la Puye vaut tout autant pour la préservation de son patrimoine naturel que pour la richesse de son patrimoine historique.
Un site unique construit à l'aube du XIIe siècle autour d'un prieuré fontevriste, prieuré appartenant donc à l’Ordre de Fontevraud.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chauvigny-Mareu », sur la commune de Chauvigny, mise en service en 1949[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 782,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 35 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[13].
Archigny | Saint-Pierre-de-Maillé | |
![]() |
La Bussière | |
Sainte-Radégonde | Paizay-le-Sec |
La Puye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,7 %), zones agricoles hétérogènes (24,4 %), forêts (7,9 %), prairies (5,8 %), zones urbanisées (1,1 %), eaux continentales[Note 7] (0,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de La Puye est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[22]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[23]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010, par la sécheresse en 1989, 1993, 2003, 2011, 2016, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].
Le nom du village provient du latin podia qui indique une hauteur. Podia devint La Peuh puis La Puye[26].
La Puye accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires. À la fin de la décennie révolutionnaire, ce symbole est abattu par la réaction royaliste (1799)[27].
Depuis 1819, Cenan fait partie de La Puye[28].
La commune dispose d'une agence postale communale[29].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1793 | Sylvain Perivier | ||
1793 | 1799 | Louis Baulu | ||
1799 | 1800 | Thomas Gervais | ||
1800 | 1808 | François Vézien de Champagne | ||
1808 | 1813 | Gabriel Vézien de Champagne | ||
1813 | 1816 | Gabriel-Fr Vézien de Champagne | ||
1816 | 1868 | Jean Pichot | ||
1868 | 1870 | Sylvain Papuchon | ||
1870 | 1871 | Marcellin Denier | ||
1871 | 1879 | Sylvain Papuchon | ||
1879 | 1896 | Jean-Baptiste Noiron | ||
1896 | 1903 | Celestin Suire | ||
1903 | 1905 | Prudent Corbeau | ||
1905 | 1906 | Delphin Merle | ||
1906 | 1908 | Prudent Corbeau | ||
1908 | 1919 | Alexis Papuchon | ||
1919 | 1941 | Armand Bobier | ||
1941 | 1944 | Fernand Guilloteau |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1959 | Maurice Filleau | ||
1959 | 1977 | Marcel Guilloteau | ||
mars 1977 | mars 1989 | Gilbert Brionne | ||
mars 1989 | mars 1995 | Paul Puchaud | ||
mars 1995 | mars 2008 | Maurice Fortin | ||
mars 2008 | mai 2020 | Paul Puchaud[30] | ||
2020 | En cours | Gérard Benoist |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de la Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2019, la commune comptait 599 habitants[Note 9], en diminution de 1,96 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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349 | 406 | 388 | 663 | 729 | 761 | 833 | 889 | 986 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 089 | 1 123 | 1 017 | 1 093 | 1 128 | 1 147 | 1 003 | 1 008 | 1 018 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 009 | 1 078 | 1 011 | 1 090 | 1 113 | 1 120 | 1 127 | 957 | 949 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
813 | 770 | 730 | 659 | 599 | 577 | 581 | 581 | 611 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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598 | 599 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 25 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Selon la direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Foret de Poitou-Charentes[34], il n'y a plus que 13 exploitations agricoles en 2010 contre 21 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 1 586 hectares en 2000 à 1 384 hectares en 2010. 36 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orge et maïs), 17 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 30 % pour le fourrage et 5 % reste en herbes. En 2000, deux hectares (zéro en 2010) étaient consacrés à la vigne[34].
Six exploitations en 2010 (contre dix en 2000) abritent un élevage de bovins (1 240 têtes en 2010 contre 1 108 en 2000)[34]. C’est un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 têtes en 2011[35]. Les élevages de volailles et d'ovins ont disparu au cours de cette décennie[34].
En 1111, des moines fontevristes viennent construire en ce lieu un prieuré pour des religieuses de leur ordre qui l'habitent jusqu'en 1793.
En 1819, Élisabeth Bichier des Âges, fondatrice des Filles de la Croix, achète cet ancien prieuré et en fait la Maison-Mère de la nouvelle congrégation. Elle y meurt en 1838. Auprès du noyau fontevriste qu'elle met dix ans à acquérir, le XIXe siècle ajoutera un ensemble imposant de bâtiments.
Aujourd'hui c'est un lieu de ressourcement pour toutes les sœurs de la congrégation.
site de l'Institut géographique national