Archigny est une commune du centre-ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Archigny | |
L'abbaye Notre-Dame de l'Étoile. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Châtellerault |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Châtellerault |
Maire Mandat |
Jacky Roy 2020-2026 |
Code postal | 86210 |
Code commune | 86009 |
Démographie | |
Gentilé | Archignois |
Population municipale |
1 070 hab. (2019 ![]() |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 40′ 27″ nord, 0° 39′ 09″ est |
Altitude | Min. 72 m Max. 141 m |
Superficie | 66,68 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Poitiers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Chauvigny |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Archigny est située à 30 km de Poitiers.
Le village compte également les hameaux de Trainebot, Vangueil, les Boucheaux, la Croix, les Huit Maisons, la Croisace, Chaumont, la Godet, Vilaine et une partie de la ligne acadienne, aussi comprise dans La Puye, Saint-Pierre de Maillé et Bonneuil-Matours.
Bonneuil-Matours | Monthoiron | Pleumartin |
Bellefonds | ![]() |
Saint-Pierre-de-Maillé
La Puye |
Bonnes | Chauvigny | Sainte-Radégonde |
La région d'Archigny présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose de terres fortes et de bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, à tendance siliceuse) pour respectivement 38 % et 59 % situés sur les plateaux du seuil du Poitou et de 4 % de champagnes ou aubues (ce sont des sols gris clair, argilo-limoneux, sur craie et donc calcaires) sur les collines[1].
La commune est traversée par 12,1 km de cours d'eau avec comme rivière principale l'Ozon sur une longueur de 6,8 km et l'Ozon de Chenevelles sur une longueur de 5,3 km.
Les principaux cours d'eau de la commune bénéficient d’un classement afin de protéger ou de restaurer leur continuité écologique: ainsi, pour l'affluent de l'Ozon de Chenevelles, le ruisseau des Jolines et l'Ozon de Chenevelles, la construction de tout nouvel ouvrage faisant obstacle à la continuité écologique est interdit. Par ailleurs, sur l'Ozon et sur l'Ozon de Chenevelles des travaux devraient être réalisés afin d’assurer ou de rétablir la libre circulation des poissons migrateurs et le transit des sédiments[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Benassay_sapc », sur la commune de Bellefonds, mise en service en 1993[9] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 780,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 28 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].
Archigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,4 %), zones agricoles hétérogènes (32,9 %), forêts (5,5 %), prairies (3,7 %), zones urbanisées (0,5 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Archigny est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ozon et l'Ozon de Chenevelles. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[24],[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. 76,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[27]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 2003, 2005, 2011, 2016, 2017, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[22].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Rotbertus, presbyterium de Archinneco dès l'an 1000[29], Gaufridus de Archinniaco en 1083[30], Archigny en 1409[31].
La forme la plus ancienne de Archinneco, vers l'an 1000, se composerait l'anthroponyme latin Arcanius, suivi du suffixe de propriété gaulois -acum[32].
Archigny a accueilli favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Celui-ci devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes de l’époque, comme la fête de la Fédération en 1793[33].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation traversait la commune[34], du 22 juin 1940 au 1er mars 1943, laissant le chef-lieu en zone occupée, et la moitié du territoire de la commune en zone libre.
Depuis 2015, Archigny est dans le canton de Chauvigny (N°5) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Archigny était dans le canton N°31 de Vouneuil-sur-Vienne dans la 3e circonscription.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1793 | Latouche[35] | |||
1971 | 1995 | Jacques Lonhienne | DVD | |
1995 | 2001 | Jean-Marc Herniot | ||
mars 2001 | 2016 (démission) | Jean-Claude Pinneau | UMP | |
Novembre 2016 | En cours | Jacky Roy | SE |
La commune relève des juridictions judiciaires de Poitiers.
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. La commune a transformé le sien en agence postale communale par décision du conseil municipal du 5 septembre 2008.
Les habitants sont appelés les Archignois[36].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2019, la commune comptait 1 070 habitants[Note 9], en diminution de 3,78 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 805 | 1 944 | 2 014 | 2 017 | 2 191 | 2 077 | 2 078 | 2 081 | 1 996 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 966 | 1 890 | 1 876 | 1 791 | 1 784 | 1 760 | 1 760 | 1 752 | 1 759 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 799 | 1 814 | 1 892 | 1 715 | 1 675 | 1 680 | 1 640 | 1 649 | 1 609 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 554 | 1 452 | 1 239 | 1 111 | 992 | 987 | 1 020 | 1 029 | 1 112 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 076 | 1 070 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l’INSEE, la densité de population de la commune était de 15 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
La commune appartient à une zone dont le faible dynamisme démographique se répercute sur une partie des membres de la communauté d’agglomération du pays châtelleraudais. L’évolution moyenne annuelle a été, de 1999 à 2006, de 0,90 % contre 1,32 % pour la communauté d’agglomération de Poitiers (Grand Poitiers). Ceci s’explique par la crise économique qui touche le secteur industriel très représenté dans la communauté d’agglomération du pays châtelleraudais[41].
Les dernières statistiques démographiques pour la commune ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 1 067 personnes. À cela il faut soustraire les résidences secondaires (18 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 1 049.
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 50 exploitations agricoles en 2010 contre 68 en 2000[42].
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 5 103 hectares en 2000 à 4 687 hectares en 2010. 41 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 2 1% pour le fourrage, 17 % pour les oléagineux (colza et tournesol) et 14 % restent en herbes. En 2010, 2 hectares (8 en 2000) sont consacrés à la vigne[42].
25 exploitations en 2010 (contre 34 en 2000) abritent un élevage de bovins (2 445 têtes en 2010 contre 2 576 en 2000)[42]. C’est un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 têtes en 2011[43]. 10 exploitations en 2010 (contre 16 en 2000) abritent un élevage d'ovins (2 250 têtes en 2010 contre 2 050 têtes en 2000). L'élevage de volailles a connu une baisse importante : 1 386 têtes en 2000 répartis sur 40 fermes contre 683 têtes en 2010 répartis sur 20 fermes.
L'élevage de chèvres a disparu en 2010 (675 têtes sur 6 fermes en 2000)[42]. Cette disparition est révélatrice de l’évolution qu’a connu, en région Poitou-Charentes, cet élevage au cours des deux dernières décennies: division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par 6 des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite[44].
La commune possède quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[46] qui couvrent 23 % de la surface communale :
Le plateau de Bellefonds est aussi classé comme zone Importante pour la conservation des oiseaux (ZICO)[47]. Il est aussi classé par la directive oiseaux qui assure la protection des oiseaux sauvages et de leurs biotopes[48].
Les brandes de la Nivoire et les brandes des Tireaux sont situées à mi-chemin entre les villes de Chauvigny et de Châtellerault, soit un peu à l’est de la vallée de la Vienne. Ces sites couvrent une partie des territoires des communes d’Archigny, de Bonneuil-Matours et de Chenevelles.
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Blason | D’azur à la fasce d’or accompagnée en chef de deux étoiles et en pointe de deux croissants adossés, le tout du même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |