La Pouge est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
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La Pouge
L'église Saint-Jacques et son cimetière.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Creuse
Arrondissement
Guéret
Intercommunalité
Communauté de communes Creuse Sud-Ouest
Maire Mandat
Jean-Claude Bussière 2020-2026
Code postal
23250
Code commune
23157
Démographie
Population municipale
96 hab. (2019 )
Densité
13 hab./km2
Géographie
Coordonnées
45° 58′ 52″ nord, 1° 56′ 30″ est
Altitude
Min. 454 m Max. 618 m
Superficie
7,58 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton d'Ahun
Législatives
Circonscription unique
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
La Pouge
Géolocalisation sur la carte: France
La Pouge
Géolocalisation sur la carte: Creuse
La Pouge
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
La Pouge
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Géographie
Généralités
Dans le quart sud-ouest du département de la Creuse, la commune de La Pouge s'étend sur 7,58 km2. Elle est bordée au sud-ouest par le Taurion.
L'altitude minimale 454 mètres se trouve localisée à l'extrême sud-ouest, près du lieu-dit Labrousse, là où le Taurion quitte la commune et sert de limite entre celles de Saint-Hilaire-le-Château et de Vidaillat. L'altitude maximale avec 618 mètres est située au nord-est, au lieu-dit les Sauvelles.
Traversé par la route départementale 941, le bourg de La Pouge est situé, en distances orthodromiques, dix-huit kilomètres à l'ouest d'Aubusson et vingt-deux kilomètres au sud de Guéret.
Le territoire communal est également desservi par les RD 10 et 45.
Communes limitrophes
La Pouge est limitrophe de quatre autres communes.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat de montagne», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 9,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 5,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Pontarion_sapc», sur la commune de Pontarion, mise en service en 1910[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,3°C et la hauteur de précipitations de 1 169,6 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 55 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[11], à 11,4°C pour 1981-2010[12], puis à 11,8°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
La Pouge est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].
La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (61,1%), prairies (24,9%), zones agricoles hétérogènes (14%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de La Pouge est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Pouge.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 49,2% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 88 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 52 sont en en aléa moyen ou fort, soit 59%, à comparer aux 25% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[20].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Confolent, un ouvrage sur la Creuse de classe A[Note 6] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 4,7 millions de mètres cubes[25]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[26].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Pouge est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].
Toponymie
Le nom de la commune dérive du latin podium indiquant un lieu élevé[28].
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Les Templiers et les Hospitaliers
La Pouge est une ancienne paroisse de l'ordre du Temple au sein du diocèse de Limoges et de la province templière dite d'Auvergne et du Limousin. En 1282, la chapelle de La Pouge[30] figure dans un compromis entre les Templiers et l'évêque de Limoges[31] et la maison du Temple de La Pouge (Domus Templi de Posgia; domo templi de La Polgha, Lemovicensis diocesis) est entre autres mentionnée pendant le procès de l'ordre du Temple.
Dès 1327, à la suite de la dévolution des biens de l'ordre du Temple, La Pouge apparait comme membre de la commanderie de Chamberaud, ce qui est encore le cas avant la Révolution française et la disparition des commanderies de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem même s'il est arrivé, notamment en 1660 qu'elle dépende de la commanderie de Maisonnisses. Le commandeur Hospitalier de Chamberaud y était seigneur spirituel, levait la dîme dans son intégralité, possédait quelques immeubles dont l'ancienne maison du Temple, un moulin et quelques rentes. Il percevait également la moitié de la dîme de Saint-Georges-la-Pouge et de Chavanat et levait des rentes (ou des cens?) sur La Pouge, Corcelles, Mazeirat, Villemonteil, Saint-Hilaire-le-Château, Templard, Chavanat, Marcillac, Le Beth, Sussac etc[32]...
Politique et administration
La mairie.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001
mars 2008
Raymond Groussaud
mars 2008 (réélu en mai 2020)
En cours
Jean-Claude Bussière
DVG
Retraité de la Fonction publique
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2019, la commune comptait 96 habitants[Note 7], en augmentation de 14,29% par rapport à 2013 (Creuse: −3,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
234
223
240
299
330
380
381
384
387
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
378
352
328
331
336
348
335
307
341
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
343
384
371
273
239
172
187
174
150
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
142
119
111
110
87
78
73
70
83
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
85
96
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Jacques du XIIesiècle est construite sur une ancienne grange de la Commanderie des Templiers, liée à celle de Chamberaud.
Dans le bourg, route de Saint-Georges La Pouge, un bâtiment porte toujours les croix des Chevaliers des Templiers.
L'église Saint-Jacques.
Son portail.
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Creuse
Communauté de communes Creuse Sud-Ouest
Liste des commanderies templières dans la Creuse
Grand prieuré d'Auvergne de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[24].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1reéd. 1963), 738p. (ISBN2-85023-076-6), p.521-523..
Michel Aubrun, L'ancien diocèse de Limoges des origines au milieu du XIesiècle, Presses Universitaires Blaise Pascal, , 468p. (ISBN978-2-8774-1020-5, présentation en ligne), p.390.
(la): cappella de Podio ou Vernh deppendeat a matrice ecclesia Sancti Ylarii lo Chasteu ⇒ Chapelle de La Pouge démembrée de son église mère de Saint-Hilaire-le-Château[29].
Jean-Marie Allard, «Templiers et Hospitaliers en Limousin au Moyen Âge. État de la recherche et nouvelles considérations.», Revue Mabillon, no14, , p.73 (lire en ligne).
Louis-Augustin Vayssière, «L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocèse de Limoges», Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, , p.92-93, lire en ligne sur Gallica.
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