Vidaillat (Vidalhac[1] en occitan), est une commune française dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine. Les habitants de Vidaillat sont appelés Vidaillats.
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Vidaillat
Carte postale du village vers 1910.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Creuse
Arrondissement
Guéret
Intercommunalité
Communauté de communes Creuse Sud-Ouest
Maire Mandat
Martine Laporte 2020-2026
Code postal
23250
Code commune
23260
Démographie
Gentilé
Vidaillats et Vidaillates
Population municipale
180 hab. (2019 )
Densité
7,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées
45° 57′ 32″ nord, 1° 54′ 28″ est
Altitude
Min. 444 m Max. 760 m
Superficie
23,59 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton d'Ahun
Législatives
Circonscription unique
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Vidaillat
Géolocalisation sur la carte: France
Vidaillat
Géolocalisation sur la carte: Creuse
Vidaillat
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Vidaillat
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Géographie
Le territoire communal est arrosé par le Taurion. Le bourg de Vidaillat, proprement dit, est situé à l'ouest du département de la Creuse et au cœur de la région Limousin, à 25km au sud de Guéret et à 50km à l'est de Limoges à la jonction des D 34, D 36 et D 45.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat des marges montargnardes», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat de montagne» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 9,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Pontarion_sapc», sur la commune de Pontarion, mise en service en 1910[8] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,3°C et la hauteur de précipitations de 1 169,6 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 52 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[12], à 11,4°C pour 1981-2010[13], puis à 11,8°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Vidaillat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (58%), prairies (34,3%), zones agricoles hétérogènes (7,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Vidaillat est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vidaillat.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 176 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 51 sont en en aléa moyen ou fort, soit 29%, à comparer aux 25% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Lavaud-Gelade, un ouvrage sur le Taurion de classe A[Note 6] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 17,4 millions de mètres cubes[26]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[27].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Vidaillat est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[28].
Histoire
Carte de Cassini du village et de ses hameaux (vers 1750).
L'église de Vidaillat était sous le patronage de Saint Pierre et le monastère du Moutier-d'Ahun était propriétaire de l'église de Vidaillat. Une bulle de 1181 du pape Lucius III confirma les religieux du Moutier-d'Ahun dans la propriété de l'église de Saint-Pierre de Vidaillat.
Au XVIIIè siècle, un moulin à eau fonctionnait sur le Ruisseau de Vidaillat.
La paroisse de Vidaillat appartenait à la Marche, à l'exception des villages de Fournoue, le Chier, Lanjovy, le Mas, la Forêt-Belleville et la Virole, qui étaient en Poitou.
La paroisse de Vidaillat était divisée en deux collectes: Vidaillac (élection de Guéret) et Fournoue (encore appelée Vidaillat-Enclave).
En 1689, la paroisse de Vidaillat comptait dix-neuf villages ou hameaux, outre le Bourg: Les Bordes, Chaleix, Champesme, Cherchaleix, Chez Jallot, Laforest Belleville, Fournaud, Le Noger, Le Mazeau, Courson (ou Gourson), Lanjovie, Le Puy, Marlet, Murât, Cosnat, La Virole, Le Mas, La Brousse, Le Massetrol.
Anciennement, on y comptait un hameau de plus, le Chier, mais il était déjà vacant en 1720.
En 1892, selon le Dictionnaire de Pierre Valadeau[29], Le Massetrol ne fait plus partie de la commune. Alors qu'aujourd'hui La Maison Rouge et Le Moulin de Vidaillat ont intégré la commune.
Les Hospitaliers
Les Bordes ont appartenu aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de la commanderie de Maisonnisses au sein du grand prieuré d'Auvergne[30]. Ces derniers percevant également quelques rentes et la dîme (sur la laine) au village de Cosnat[31].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
en cours
Martine Laporte
PS
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2019, la commune comptait 180 habitants[Note 7], en augmentation de 11,11% par rapport à 2013 (Creuse: −3,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
720
739
775
834
871
986
928
958
929
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
900
848
862
881
854
870
910
865
812
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
820
796
723
626
601
508
502
421
359
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
332
305
225
223
183
162
178
176
169
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
154
180
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
L'église Saint-Pierre-ès-Liens de Vidaillat, construite au XIVesiècle, est en nef à chevet droit, avec trois travées voûtées sur croisées d'ogives. Deux contreforts supportent un clocher en charpente. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1942[36].
Classée, cette église est surtout remarquable par son intérieur, où la restauration des voûtes de la nef a permis de mettre au jour des guirlandes de fleurs et des éléments géométriques. Elle abrite des peintures orientales du XVesiècle en ocre rouge, ocre jaune et noir et valorise des petits personnages, dont un tirant la langue. Sous la toiture, des modillons sculptés et variés représentent des visages, des animaux ou des objets semblant soutenir la corniche de granite.
Vidaillat abrite les restes d'une motte castrale dit du Creux du Renard, dit le Vieux Château.
Dans le bas du village, le ruisseau Moulinier permettait à de nombreux moulins de fonctionner.
Personnalités liées à la commune
Gilbert-Amable Faure-Conac, né le à Vidaillat, mort le à Chénérailles (Creuse), est un officier de marine et député lors de la période révolutionnaire.
Robert Hendy-Freegard, ressortissant britannique, qui a monté un élevage canin clandestin dans la commune et blessé deux gendarmes lors d'un refus d'obtempérer[37].
Voir aussi
Liste des communes de la Creuse
Liste des anciennes communes de la Creuse
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[25].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Pierre Valadeau, Nouveau dictionnaire historique, géographique & statistique illustré de la Creuse, Les Éditions de la Tour G.I.L.E., réédition de l'ouvrage de 1892, 1989 (ISBN2-87802-009-X).
Marie-Claire Pontier, Archives départementales de la Haute-Vienne: Fonds des commanderies de l'ordre de Malte (1195-1791) - Inventaire analytique, Limoges, (lire en ligne), p.29
Ne pas confondre avec la commanderie des Bordes sise à Jussy-le-Chaudrier dans le département du Cher.
.
Louis-Augustin Vayssière, «L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocèse de Limoges», Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, , p.119, lire en ligne sur Gallica
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