La Piarre est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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La Piarre | |
![]() Place de l'Église, La Piarre. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Hautes-Alpes |
Arrondissement | Gap |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sisteronais-Buëch |
Maire Mandat |
Magali Prunster 2020-2026 |
Code postal | 05700 |
Code commune | 05102 |
Démographie | |
Population municipale |
93 hab. (2019 ![]() |
Densité | 4,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 28′ 34″ nord, 5° 39′ 23″ est |
Altitude | Min. 760 m Max. 1 760 m |
Superficie | 21,67 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Serres |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Situé au pied de la Montagne de l'Aup, dans la vallée du torrent de l'Aiguebelle, cours d'eau de 10,20 km affluent du Buëch[1], La Piarre est accessible par la route départementale RD27, reliant Sigottier à La Bâtie-des-Fonds. Cette route se prolonge vers le département de la Drôme par le col de Carabès. Le village est à une altitude de 880 mètres.
La Piarre est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,8 %), zones agricoles hétérogènes (18,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,7 %), terres arables (2,8 %), prairies (1,7 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Petra en 1100[9], Peyra en 1240, Piarre en 1516[10].
Ce toponyme en occitan local pyéra signifie « pierre »[10], qui a pu désigner un rocher ou une montagne, parfois un château.
La Piarra, son nom en occitan haut-alpin signifie « La pierre ».
Depuis l’an 1000 jusqu’en 1792, le territoire s’appelle « Peyre », à la suite de la donation du lieu, ainsi que de Sigottier, par Guillaume Ier de Provence, au baron de Peyre (mentionné La Piarre par erreur durant la Révolution française), en les récompenser de ses engagement. Il était venu de Lozère pour participer à la libération de la Provence et des Alpes des Sarrazins, en 983, aux côtés d’autres seigneurs dont les Mévouillon.
La paroisse de Peyre (La Piarre) était sous le vocable de la Nativité de la Vierge ; aucune chapelle n'y était fondée en 1516. L'ordre de Cluny y possédait un prieuré qui, après 1215, fut uni à celui de Saint-Marcel, de Die. Le prieur et le curé se partageaient les dîmes de cette paroisse, qui dépendait de l'archiprêtre du Rosanais. La cure était à la collation du prieur de Saint-Marcel.
Peyre (La Piarre) fit partie d'abord du bailliage des Baronnies, puis, après 1298, de celui du Gapençais, et, enfin, de l'élection et de la subdélégation de Gap. Le seigneur possédait une juridiction inférieure qui s'exerçait à Serres, avec appel au vibailliage de Gap.
D'abord partagé entre une famille qui portait le nom de la seigneurie et le Dauphin, successeur du comte de Provence, Peyre (La Piarre) fut divisé en plusieurs parts à partir du XIVe siècle. Le , les coseigneurs de Peyre (La Piarre), au nombre de huit au moins, reconnaissent au Dauphin le droit d'élever chaque année, pendant une nuit, son étendard sur le château de Peyre, en signe de suzeraineté.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Auguste Oddou | ||
mars 2008 | juillet 2020 | Eric Oddou [11],[12] | Fonctionnaire de catégorie C | |
juillet 2020 | En cours | Magali Prunster[12],[13] | Employée civile ou agent de service de la fonction publique |
La Piarre fait partie :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 93 habitants[Note 2], en augmentation de 5,68 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
436 | 423 | 397 | 427 | 453 | 455 | 445 | 428 | 378 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
355 | 351 | 336 | 310 | 301 | 310 | 322 | 282 | 282 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
260 | 238 | 171 | 145 | 142 | 146 | 120 | 112 | 104 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
94 | 77 | 62 | 61 | 57 | 63 | 88 | 92 | 90 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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93 | 93 | - | - | - | - | - | - | - |
L’économie du village de la Piarre est aujourd'hui ralentie il reste très peu de commerces. Cependant, il subsiste encore une bergerie proposant de la vente de fromage en direct ainsi que deux gîtes. Un gîte communal[18] composé de deux dortoirs de six places, ainsi qu'un gîte proposant des chambres d'hôtes[19].
« Membre de la Convention nationale, né à la Piarre (Hautes-Alpes), le 28 novembre 1748, mort à la Piarre, le 14 février 1796. Membre de la Convention nationale comme représentant du département des Hautes-Alpes, élu « à la pluralité des voix », dit le procès-verbal d'élection, sur 227 votants, il siégea à la « plaine », se prononça, lors du procès de Louis XVI, pour la ratification du jugement par le peuple, puis, interrogé sur l'application de la peine, répondit: « Je demande la détention pendant la guerre et l'exil à la paix. » Après que la condamnation à mort eut été prononcée, il vota pour le sursis. »
— A.Robert et G.Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889
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