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La Motte-Saint-Jean est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne.

La Motte-Saint-Jean

Panorama général.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes Le Grand Charolais
Maire
Mandat
Pascal Rameau
2020-2026
Code postal 71160
Code commune 71325
Démographie
Population
municipale
1 206 hab. (2019 )
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 29′ 45″ nord, 3° 57′ 53″ est
Altitude Min. 222 m
Max. 340 m
Superficie 21,32 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Digoin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Digoin
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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La Motte-Saint-Jean
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La Motte-Saint-Jean
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
La Motte-Saint-Jean
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
La Motte-Saint-Jean
Liens
Site web la-motte-saint-jean.fr

    Géographie


    La Motte-Saint-Jean est à 2 km de Digoin (71). Elle est traversée par la rivière l'Arroux, qui se jette dans le fleuve Loire. La confluence est à la limite de La Motte-Saint-Jean et de Molinet. Du centre du village (église, ancien château), situé sur une hauteur, la vue sur la vallée de la Loire et le pays Charollais-Brionnais est très belle.


    Communes limitrophes


    Neuvy-Grandchamp
    Les Guerreaux N Rigny-sur-Arroux
    O    La Motte-Saint-Jean    E
    S
    Saint-Agnan Molinet (Allier) Digoin

    Urbanisme



    Typologie


    La Motte-Saint-Jean est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digoin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,5 %), forêts (40,1 %), zones urbanisées (6,3 %), terres arables (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), eaux continentales[Note 3] (1,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].


    Toponymie


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    Histoire


    Dans la fiche de répérage relative au château de Le Motte-Saint-Jean[8] il est indiqué que le nom du bourg vient sans doute du nom d'une chapelle où se trouvait le tombeau de Jean de Coligny. Ernest Nègre[9] a identifié la Motte-Saint-Jean en 1312 sous le nom Mota S. Johannis. Il existait une ancienne châtellerie dépendant du bailliage d'Autun. Les sires de La Mothe-St-Jean se fondirent dans les Randan-Saligny puis les Coligny (-le-Vieux-Andelot). Le château a été construit vers 1630-1636, en remplacement de l'ancien château mérovingien. Les descendants de la famille de Coligny possède la seigneurie jusqu'en 1721. Elle fut alors la propriété de Durey de Sauroy, puis de la famille de Cossé-Brissac. Elle fut vendu comme bien national lors de la Révolution. Le château a été entièrement rasé en 1836. Sous la Révolution française, la commune porta provisoirement les noms de Montagne-Fleurie et de Montfleury[10].
    Entre 1795 et 1800, la commune absorbe la partie haute de la commune voisine de Morillon ; l'autre partie étant attribuée à Neuvy-Grandchamp[10].
    En 1869, la commune des Guerreaux est créée à partir de portions des territoires communaux de La Motte-Saint-Jean, de Neuvy-Grandchamp et de Saint-Agnan. Dans un second temps et la même année, le haut Morillon est attribué aux Guerreaux[10].


    La Grand'Houlle


    Le hameau de la Grande Houlle est situé sur la partie haute de La Motte Saint Jean  Là, au xve siècle, est fondée une communauté familiale agricole. Des bâtiments importants sont construits, en utilisant, entre autres, les beaux chênes environnants. La communauté prospère rapidement, et deux nouvelles communautés décident de s'installer à côté. 

    La Grand'Houlle est, en 1943, un foyer de la Résistance. Une rafle est organisée, après dénonciation,  par la Feldgendarmerie de Paray-le-Monial. Une arme est découverte. Une douzaine d'hommes sont présents. L'un décède, les autres sont déportés. Une plaque commémorative, à l'initiative de l'association de la Grand'Houlle, est apposée sur un des murs du pigeonnier. 


    Le massacre de la Varenne du 10 juin 1944


    Le samedi , en représailles à une attaque d'un train allemand par des maquisards, le hameau de La Varenne, est victime d'une attaque par un régiment allemand de l'Afrika Korps, au cours de laquelle cinq hommes sont fusillés, des maisons pillées et incendiées. Une cérémonie annuelle rend hommage à ces résistants[11].


    Politique et administration


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2014 en cours Pascal Rameau DVG  
    mars 1983 mars 2014 Bernard Jaillot DVG  
    26 juillet 1957 mars 1983 Philippe Ledin PCF Exploitant agricole
    15 avril 1956 26 juillet 1957 Louis Journet    
    26 octobre 1947 15 avril 1956 Pierre Bengler    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2019, la commune comptait 1 206 habitants[Note 4], en diminution de 1,31 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9251 2961 3801 6171 7071 8031 7051 7301 703
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6521 6721 7191 4101 4501 4391 5191 4791 630
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6021 5421 4181 1091 0801 0931 0969071 008
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 1621 2151 2531 2691 2361 1751 2001 2071 222
    2018 2019 - - - - - - -
    1 2111 206-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2013, les 1 222 habitants, de la commune ont, pour 357 d'entre eux, (29,3 % de la population) moins de 20 ans, pour 539 (44,1 %) entre 20 et 59 ans, et 326 (26,7 %) sont âgés de 60 ans et plus[16].

    Parmi ceux âgés de 15 à 64 ans 769 (75,9 %) constituent la population active, 6,1 % sont des élèves ou étudiants, 9,9 %  des retraités ou préretraités et 8,1 % d'autres inactifs.


    Logements


    Les 604 logements existants en 2013 sont des résidences principales pour 516 d'entre eux, 32 sont des résidences secondaires ou des logements occasionnels, et 56 sont des logements vacants[16].

    450 des 516 résidences principales sont occupées par leurs propriétaires, 60 sont locataires et 6 sont logés gratuitement.


    Economie et emploi


    Le nombre d'emplois existants dans la commune  en 2013 est de 127 dont 88 sont des emplois salariés et 39 des emplois non salariés[16].

    Il existe 62 établissements actifs dans la commune qui emploient au total 64 salariés.


    Lieux et monuments


    Article détaillé : Tourisme en Saône-et-Loire.

    Personnalités liées à la commune



    Pour approfondir



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Digoin », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Mme Oursel, « Motte-Saint-Jean (La) fiche de repérage », sur archives71.fr, (consulté le ).
    9. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, , 708 p..
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : La Motte-Saint-Jean », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    11. « Le Martyre de la Varenne n’a pas été oublié », Cet article donne le nom des cinq maquisards : Marcel Charrier (28 ans), Albert Denis (18 ans), Jean-Charles Nesle (23 ans), Jacques Paillard (60 ans) et Georges Brun (habitant des Guerreaux)., sur lejsl.com, (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. « Dossier complet Commune de la Motte-Saint-Jean (71325) », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « Chapelles oubliées », article de Paul Chaussard paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 90 (été 1992), pages 3 à 7.
    18. Brochure de présentation de l'église Saint-Saturnin de La Motte-Saint-Jean éditée par la pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse d'Autun (PRTL 71).
    19. « L'album de photos de l'abbé Vachia », article de Jean-Claude Cagnon paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 126 de juin 2001 (pages 18 à 20 ).

    На других языках


    [de] La Motte-Saint-Jean

    La Motte-Saint-Jean ist eine französische Gemeinde mit 1.206 Einwohnern (Stand: 1. Januar 2019) im Département Saône-et-Loire in der Region Bourgogne-Franche-Comté. Die Gemeinde gehört zum Arrondissement Charolles und zum Kanton Digoin.

    [en] La Motte-Saint-Jean

    La Motte-Saint-Jean (French pronunciation: ​[la mɔt sɛ̃ ʒɑ̃]) is a commune in the Saône-et-Loire department in the region of Bourgogne-Franche-Comté in eastern France.
    - [fr] La Motte-Saint-Jean



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