La Grande-Résie est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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La commune est traversée par un petit cours d'eau appelé La Rèsie qui donne son nom à la commune et va se jeter dans la rivière l'Ognon en amont du bourg de Broye-lès-Pesmes.
Urbanisme
Typologie
La Grande-Résie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gray, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (46,3%), forêts (32,7%), prairies (13,7%), zones agricoles hétérogènes (5,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
La commune porta en 1801 le nom de La René-Grande avant de reprendre sa dénomination actuelle[8].
Histoire
La chapelle, qui a été construite en 1896, était propriété de l'archevêché, qui l'a donné à l’État en 1995[réf.nécessaire].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Pesmes[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Marnay.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la petite communauté de communes du val de Pesmes, créée par un arrêté préfectoral du , et qui prenait la suite du Syndicat intercommunal de développement et d’aménagement du canton de Pesmes[9].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le préfet de la Haute-Saône a présenté en un projet de révision du Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit notamment la scission de cette communauté de communes et le rattachement de certaines de ses communes à la communauté de communes du Val marnaysien et les autres communes à celle du Val de Gray[10],[11].
Malgré l'opposition du Val de Pesmes[12], le SDCI définitif, approuvé par le préfet le , a prévu l'extension:
du Val Marnaysien aux communes de Bard-lès-Pesmes, Berthelange, Brésilley, Chancey, Chaumercenne, Courcelles-Ferrières, Corcondray, Etrabonne, Ferrières-les-Bois, Malans, Mercey-le-Grand, Montagney, Motey-Besuche, Villers-Buzon, portant le nouvel ensemble à 13 784 habitants, selon le recensement de 2013;
Val de Gray aux communes d'Arsans, Broye-Aubigney-Montseugny, Chevigney, La Grande-Résie, La Résie-Saint-Martin, Lieucourt, Pesmes, Sauvigney-lès-Permes, Vadans, Valay et Venère, portant le nouvel ensemble à 20 807 habitants[13].
C'est ainsi que la commune est désormais membre depuis le de la Communauté de communes Val de Gray.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2019, la commune comptait 89 habitants[Note 3], en augmentation de 8,54% par rapport à 2013 (Haute-Saône: −1,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
194
198
193
181
192
193
178
176
177
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
170
170
164
154
160
133
160
152
166
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
146
155
145
106
121
108
104
94
93
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
105
93
85
87
92
90
89
89
82
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
88
89
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Culture locale et patrimoine
La chapelle de la Sainte-Trinité.Le vieux pont sur la Résie.
Lieux et monuments
Château de La Grande-Résie
L'édifice actuel a été construit au XVIIIesiècle, non loin de l'ancienne motte féodale, située dans le parc de la propriété; on ne connaît pas la date de construction de la motte, mais une maison forte est attestée en 1386; au XIXesiècle, après le premier cadastre, l'édifice du XVIIIesiècle subit des transformations: l'aile est supprimée, les ouvertures sont refaites, et on adjoint une chapelle et une demi rotonde de part et d'autre du corps principal; de cette époque datent également les communs et les parties agricoles[18]. Cette propriété de la famille de Sainte-Marie d'Agneaux est un monument privé.
Construction postérieure au premier cadastre, édifiée par la famille de Sainte-Marie d'Agneaux: cette école libre faisait également office de garderie pour les enfants en bas âge. Cette école est à présent une habitation privée[réf.nécessaire].
Chapelle de la Sainte-Trinité, construite en 1896 par la famille de Sainte-Marie d'Agneaux[20].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Guillaume Minaux, «Haute-Saône: le projet de redécoupage», L'Est républicain, (lire en ligne).
Maxime Chevrier, «Fusion: les élus du Val de Pesmes sonnent la charge: Les élus de la Communauté de communes du Val de Pesmes avaient préparé leur affaire. Hier après-midi, ils ont débarqué devant la préfecture pour acter le refus de voir leurs intérêts bafoués, dans un principe d’éclatement de ce territoire», L'Est républicain, édition de Vesoul, (lire en ligne).
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