Chevigney est une commune française rurale située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle appartient à l'arrondissement de Vesoul[1].
Les principaux cours d'eau qui arrosent la commune sont le ruisseau de Sainte-Cécile et le ruisseau de Cuve, qui se trouvent à une altitude d'environ 205 mètres[2].
Catastrophes naturelles
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Le village a souffert d'inondations et coulées de boue en octobre, novembre et décembre 1982 et en décembre 1999.
En juin 2012, la commune a subi un gros orage de grêle (grêlons de la taille d'un œuf) occasionnant d'importants dégâts aux habitations.
Urbanisme
Typologie
Chevigney est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (66,3%), forêts (23,2%), zones agricoles hétérogènes (10,5%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
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Les terres du village ont appartenu respectivement aux familles de Belot, Tricornot, Montureux et Aubert de Résie au moment de la Révolution.
Des ruines à l'extérieur du village témoignent d'une ancienne maison de Templiers. Un puits a également été découvert.
Des fouilles ont également permis de mettre au jour des cercueils de pierre, des urnes cinéraires, des lames d'épée, des agrafes de ceinturon parées de filets d'argent et des anneaux.
En outre, les restes d'une chapelle sont également présents au hameau de Sainte-Cécile[10].
Au XIXesiècle Chevigney vivait de l'exploitation de carrières de minerai de fer, qui alimentaient les fourneaux de Pesmes et de Valay, et du vignoble.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Pesmes[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Marnay.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la petite communauté de communes du val de Pesmes, créée par un arrêté préfectoral du , et qui prenait la suite du Syndicat intercommunal de développement et d’aménagement du canton de Pesmes[12].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le préfet de la Haute-Saône a présenté en octobre 2015 un projet de révision du Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit notamment la scission de cette communauté de communes et le rattachement de certaines de ses communes à la communauté de communes du Val marnaysien et les autres communes à celle du Val de Gray[13],[14].
Malgré l'opposition du Val de Pesmes[15], le SDCI définitif, approuvé par le préfet le 30 mars 2016, a prévu l'extension:
du Val Marnaysien aux communes de Bard-lès-Pesmes, Berthelange, Brésilley, Chancey, Chaumercenne, Courcelles-Ferrières, Corcondray, Etrabonne, Ferrières-les-Bois, Malans, Mercey-le-Grand, Montagney, Motey-Besuche, Villers-Buzon, portant le nouvel ensemble à 13 784 habitants, selon le recensement de 2013;
Val de Gray aux communes d'Arsans, Broye-Aubigney-Montseugny, Chevigney, La Grande-Résie, La Résie-Saint-Martin, Lieucourt, Pesmes, Sauvigney-lès-Permes, Vadans, Valay et Venère, portant le nouvel ensemble à 20 807 habitants[16].
C'est ainsi que la commune est désormais membre depuis le de la Communauté de communes Val de Gray.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 36 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2013 (Haute-Saône: −1,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
204
233
210
209
210
209
240
256
238
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
213
207
186
164
147
159
143
138
136
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
129
128
104
81
89
88
87
73
67
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
72
63
53
39
39
39
32
31
37
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
36
36
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Les habitants de la commune travaillent dans l'agriculture, le BTP, transport, services, fabrication.
Appellation d'origine contrôlée
La commune se trouve sur le territoire de l'appellation d'origine contrôlée (AOC) du gruyère français.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église de la Nativité-de-la-Vierge, qui date à l'origine du XIIesiècle, a été reconstruite au XVIIIesiècle[23]. Le clocher a notamment été exhaussé en 1772. À l'intérieur de l’église se trouvent les tableaux de la Nativité de Notre-Seigneur et la Fuite en Égypte. Elle comprend aussi une petite cloche mentionnant le millésime 1686.
Une maison de vigneron, datant du XVIesiècle, a été inscrite au titre des monuments historiques en 1986[24]. Il s'agit d'une propriété privée[25].
Fontaine-lavoir construite sur les plans de Christophe Colard en 1864, avec une couverture conçue par Bassot en 1894[26].
École, construite en 1898-1899 d'après les plans d'Auguste Courvoisier, par l'entrepreneur Alexandre Jardel[27].
Petit pont sur le ruisseau de Sainte-Cécile, construit en 1860 par l'agent voyer Degoix[28].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Guillaume Minaux, «Haute-Saône: le projet de redécoupage», L'Est républicain, (lire en ligne).
Maxime Chevrier, «Fusion: les élus du Val de Pesmes sonnent la charge: Les élus de la Communauté de communes du Val de Pesmes avaient préparé leur affaire. Hier après-midi, ils ont débarqué devant la préfecture pour acter le refus de voir leurs intérêts bafoués, dans un principe d’éclatement de ce territoire», L'Est républicain, édition de Vesoul, (lire en ligne).
«Liste des maires de la Haute-Saône»[PDF], Liste des maires de la Haute-Saône et des présidents de communautés de communes, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le ).
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