La Forteresse est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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La Forteresse | |
![]() Église de La Forteresse en février 2019 | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Vienne |
Intercommunalité | Communauté de communes Bièvre Isère |
Maire Mandat |
Évelyne Collet 2020-2026 |
Code postal | 38590 |
Code commune | 38171 |
Démographie | |
Gentilé | Fortariots, Fortariotes |
Population municipale |
328 hab. (2019 ![]() |
Densité | 36 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 17′ 44″ nord, 5° 24′ 15″ est |
Altitude | Min. 503 m Max. 773 m |
Superficie | 9,22 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) Lyon |
Élections | |
Départementales | Canton de la Bièvre |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://mairie-la-forteresse.fr/ |
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Située à mi-chemin entre la plaine de la Bièvre et la vallée de l'Isère dénommée localement Sud-Grésivaudan, la petite commune, assez isolée sur la partie orientale du plateau de Chambaran, en moyenne altitude, est rattachée à la communauté de communes Bièvre Isère.
Selon un site dédié, les habitants de la commune sont dénommés les « fortariaux ». Selon le livre Histoire des communes de l'Isère, les habitants se dénommeraient les « fortarios » (dans sa forme patoisante)[1]. Le gentilé le plus commun reste : les « fortariots » et les « fortariotes ».
L'artiste, cinéaste, musicien, poète, écrivain, graphiste, bricoleur, scientifique, technicien, etc. Jacques Pelloux (Jacques Pelloux-Prayer) y vit depuis décembre 1978. Par ailleurs, Jacques Pelloux a été conseiller municipal de la commune de La Forteresse, de 2008 à 2014. De plus, BILO [archive], la Société BILOGTP et l'association loi de 1901 BILO GRP. y sont implantées, ont été fondées par Thomas Pelloux...
La Forteresse est positionnée dans la vallée du Rival, modeste torrent de montagne qui coule en direction de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, à environ 550 mètres d'altitude.
Elle est encadrée de deux cols de moyenne altitude : le col du Châtain (684 m) qui permet de joindre Morette à Tullins, et le col de Lachard (695 m) qui permet de joindre Quincieu et Vinay.
Selon le livre Histoire des communes de l'Isère, publié chez Horvath, le petit village de « La Forteresse est située au creux d'une petite vallée, au centre d'une étoile routière à trois branches »[2].
La Forteresse se situe à 10 kilomètres de l'Aéroport de Grenoble-Alpes-Isère [3].
Le territoire communal s'étend sur la partie orientale du plateau de Chambaran, lequel est constitué d'une ossature en molasse miocène, recouverte en grande partie par un placage de terres argilo-limoneuses ou argilo-sableuses [4].
Le territoire des communes de Vatilieu, Quincieu, Cras et La Forteresse forment un quadripoint au sud de cette dernière commune.
Plan | Plan / Saint-Paul-d'Izeaux | Tullins |
Saint-Geoirs | ![]() |
Morette |
Quincieu | Quincieu / Vatilieu | Cras |
Le torrent du Rival, seul cours d'eau notable de la commune, est un ruisseau s'écoulant dans un axe sud / nord-ouest sur le territoire communal. Le ruisseau du moulin, modeste cours d'eau au cours très irrégulier, est son affluent sur sa rive droite.
La commune de La Forteresse se situe sur un plateau argileux, sillonné par quelques cours d'eau. Ce site présente donc un climat plus rude et plus frais qu'en plaine. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent aisément. Les températures nocturnes restent assez fraîches au cœur d'un territoire à l'altitude modérée.
La Forteresse se présente comme un carrefour routier dans la partie orientale du plateau de Chambaran. La Forteresse est située sur la RD 154 reliant Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs à Vinay par le col de Lachard. Une route rejoint Tullins par le col du Châtain.
La RD 73b permet de rejoindre Saint-Paul-d'Izeaux, mais aussi Saint-Michel-de-Saint-Geoirs par d'autres routes départementales. Une petite route, étroite et pentue, rejoint le village de Plan.
En revanche, elle n'est pas desservie directement par le réseau ferré : il faut rejoindre Tullins, Rives ou Vinay pour trouver une gare SNCF. C'est ici également que se situent les échangeurs autoroutiers (A48 et A49) les plus proches.
L'aéroport Grenoble-Isère, situé à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, ne se situe qu'à une dizaine de kilomètres.
La Forteresse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46 %), zones agricoles hétérogènes (32,6 %), prairies (18,6 %), cultures permanentes (2,9 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le tissu urbain de la commune se présente sous la forme d'un bourg central, de taille modeste et situé au carrefour de trois routes, ainsi que de plusieurs hameaux disséminés autour ce bourg. L'ensemble essentiellement composé de terrains agricoles et de secteurs boisés se positionne sur un plateau composé de hautes collines.
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de La Forteresse , présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[11].
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L'ensemble du territoire de la commune de La Forteresse est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), en limite de la zone n°4, située au sud-ouest de son territoire[12].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de la Fortresse dérive du latin Fortitia « qui a abouti à la forme vulgaire Fortia, la "maison forte" et qui s'est altéré au fil du temps »[14].
Durant l'Antiquité, le bas-Dauphiné est progressivement occupé par les allobroges, un peuple gaulois dont le territoire était situé entre l'Isère, le Rhône et les Alpes du Nord. À partir de -121, ce territoire, nommé Allobrogie, est intégré dans la province romaine du Viennois avec pour capitale la cité de Vienne qui était aussi le siège de l’ancien diocèse romain de Vienne.
La commune de La Forteresse se situait, jusqu'en 1929, dans le canton de Tullins. C'est la loi no 1721 du 17 décembre 1929 qui l'a rattachée au canton de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs[15].
Le conseil municipal est composé de onze personnes (deux femmes et neuf hommes) dont une maire, trois adjoints au maire, une conseillère municipale déléguée et six conseillers municipaux [16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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2001 | 2008 | Henry Menthaz-Berthon | ||
2008 | En cours | Évelyne Collet | SE | Fonctionnaire |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2019, la commune comptait 328 habitants[Note 3], en augmentation de 2,5 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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380 | 400 | 438 | 450 | 486 | 459 | 481 | 472 | 493 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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430 | 448 | 436 | 427 | 448 | 457 | 426 | 395 | 379 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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354 | 323 | 323 | 281 | 299 | 279 | 277 | 295 | 288 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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277 | 262 | 250 | 245 | 251 | 235 | 284 | 291 | 318 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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322 | 328 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dépend de l'académie de Grenoble. Il n'existe qu'une école maternelle et élémentaire située au bourg (Villefranche) avec un effectif officiel de seize élèves pour la rentrée 2018/2019[21].
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Isère-Nord, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton de la Bièvre dont fait partie la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
La communauté catholique et l'église de La Forteresse (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Saint Paul de Toutes Aures, avec onze autres communes de la région. Cette paroisse est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[22].
Ce château ou plutôt une maison forte, comprenant une tour de 25 mètres de hauteur en bon état, des murs épais composés de nombreuses meurtrières, daterait des XIIe et XIIIe siècles[23].
Durant les guerres de religion, ce site fut un poste important pour les huguenots. Depuis cet endroit, un grand nombre d'entre eux rejoignirent les leurs afin de sortir vainqueurs d'une bataille contre les troupes catholiques de La Côte-Saint-André, commandée par le seigneur de Montoison[24].
L'artiste, cinéaste, musicien, poète, écrivain, graphiste, bricoleur, scientifique, technicien, etc. Jacques Pelloux (Jacques Pelloux-Prayer) y vit depuis décembre 1978, avec sa famille, dans un hameau excentré, dans une magnifique propriété d'époque. Par ailleurs, Jacques Pelloux a été conseiller municipal de la commune de La Forteresse, de 2008 à 2014. De plus, BILO [archive], la Société BILOGTP et l'Association Déclarée Loi 1901 BILO GRP. y sont implantées, ont été fondées par Thomas Pelloux...
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La Forteresse (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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