La Fermeté (La Ferté en Nivernais) est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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La Fermeté est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: forêts (48,5%), prairies (29,6%), terres arables (17,3%), zones agricoles hétérogènes (3,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Cette commune est la réunion en 1793 de deux paroisses: Cigogne et Prye-sur-Ixeure, qui devint La Fermeté. Dans le bois de Gui-l'An-Nef, se trouve une table de dolmen qui atteste de l'existence de population celte sur la commune. Des restes gallo-romains furent découverts aux abords du château de Prye, témoins de son ancienneté.
La paroisse est établie en 978.
Une bulle du pape Lucius III, datée de 1182, mentionne la chapelle Saint-Sulpice de Cigogne à La Foultière. Cette existence est entérinée par Berger du Bouchat, prêtre et curé de Cigogne dans un reçu de 100 livres, émanant du sire de Bolacre le . quelques curés de cette paroisse nous sont connus: Joseph Parent (1744); François Bidault en (1763). Le chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem: Louis Mary de Rémigny, né en 1693 y fut inhumé le . Le , l'église fut vendue pour 30 livres, et ses cloches prirent la direction des Carmes de Nevers (cf. Wiki58, rue Saint-Trohé). Un couvercle de sarcophage d'époque médiévale y fut découvert par Léa et Christian Mariller et reconnu par la DRAC en 2000.
En 1285, selon Jacques Bretel, un certain Jean de Prie se trouve au côté du comte de Sancerre parmi les invités du comte de Chiny, à Chauvency-le-Château pour les festivités du Tournoi: ses armes, reproduites ci-dessous, sont celles de la famille de Prie (de Prye).
Cette grande maison féodale[8],[9],[10],[11] ne se contenta pas de ses fiefs nivernais, et acquit aussi:
en Bas-Berry: Buzançais, avec Moulins en Berry[12] — donc pas Moulins comme on trouve souvent (depuis la mi-XIIIesiècle vers 1254, avec Jean Ier de Prie, on ne sait pas exactement de quelle manière: sa femme Isabelle serait, selon certains auteurs, la fille héritière de Raoul de Buzançais); et Gargilesse et Château-Clos depuis la 2e moitié du XIVesiècle.
puis en Touraine vers 1328: Luzillé, dont Le Champ/Le Chant d'Oiseau et Montpoupon (par Philippe de Prie, arrière-petit-fils de Jean Ier, peut-être par son mariage avec Isabelle de Ste-Maure).
en Puisaye: Toucy (par Aymon de Prie, fils de Louis, neveu d'Aymar de Prie et du cardinal-évêque René, mari en 1504 d'Avoye de Chabannes-Dammartin, dame de Toucy et de Courtenay, fille de Jean et petite-fille d'Antoine de Chabannes) et Thesmillon (Test-Milon).
enfin des terres normandes (d'abord par le mariage d'Aymar II de Prie en 1593 avec Louise de Hautemer, dame de Fervacques, Plasnes et Courbépine, fille du maréchal de Fervaques; puis Coquainvilliers, par le mariage en 1667 d'Aymar-Antoine de Prie avec Jacqueline de Serres).
En plus des personnages qu'on vient de rencontrer, appartenait à cette famille Louise de Prie, tante à la mode de Bretagne du marquis Louis de Prie de Plasnes, le mari de la célèbre marquise de Prie.
Héraldique
Blasonnement:
«De gueules à 3 tiercefeuilles d'or»
Commentaires: Armoiries portées par Jean de Prie, lors du Tournoi de Chauvency
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1971
2014
Gaston Bruneau
Retraité
2014
en cours
Monique Conception
PS
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
Population sous l'Ancien Régime
1686
1709
1716
1720
1760
1764
1789
34
52
35
40
70
77
50
En 1725, on compte 75 filles et 227 garçons.
En 1726, ils ont: 77 filles et 267 garçons.
Monument aux morts
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2019, la commune comptait 632 habitants[Note 3], en diminution de 8,54% par rapport à 2013 (Nièvre: −5%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
959
956
908
1 062
985
1 019
1 036
966
917
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
923
828
823
783
798
740
772
700
709
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
664
616
549
548
528
460
412
492
500
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
597
530
458
538
563
518
622
651
691
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
635
632
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16]. |recens-prem=2008 |n.)
Histogramme de l'évolution démographique
Activités
Sidérurgique
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Élevage
Élevage de chevaux percheron nivernais à Grappes.
Lieux et monuments
Religieux
Prieuré Notre-Dame de La Fermeté, ancien prieuré de moniales bénédictines, fondé en 1144, par Adélaïde, épouse de Guillaume II de Nevers, comte de Nevers. Un couvent d'homme s'installe près du château à Cigogne, il est détruit en 1234 par un incendie. Puis les religieuses s'installent sur ce site. Couvent en ruines.
Église Saint-Vincent de La Fermeté, des XVIIeetXIXesiècles.
Chapelle Saint-Sulpice de Cigogne, église détruite en 1793.
Civils
Le château de Prye, construit à l'emplacement d'une forteresse médiévale. L'actuel château est en partie du XVIIesiècle et une autre du XIXesiècle
Le château de Cigogne, des XIVeetXIXesiècles, ancienne maison-forte dont il ne reste qu'une tour du XVesiècle
Forges
Une au Pont d'Isy,
L'autre à Fracon. Toutes deux fermées aux alentours de 1840, elles appartenaient à Benoist d'Azy.
La forge de Prye, au-dessus du confluent de L'Ixeure et de la Sardolle. Elle existe déjà en 1770 et fonctionne encore en 1845.
Forge de Cigogne.
Forge d'Azy au lieu-dit les Cerisiers ruines sur la rive droite de l'étang.
Le lavoir: clos de murets, il est de plan rectangulaire avec une galerie de circulation, son bassin est à margelle. Couvert d'un toit que supporte une charpente rudimentaire[17].
Personnalités liées à la commune
Marie-Casimire-Louise de La Grange d'Arquien[pourquoi?]
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«De Prie, p. 941-943», sur Histoire de Berry, par Gaspard Thaumas de La Thaumassière, chez François Toubeau, à Bourges, 1689.
«De Prie, p. 566-568», sur Le Grand Dictionnaire historique de Louis Moréri, t. VIII, chez les Libraires associés, à Paris, 1759.
«Généalogie de la Maison de Prie», sur Société historique de Lisieux, octobre 2019; d'après la Société historique et archéologique de l’Orne, mise en ligne par Gallica.
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