Beaumont-Sardolles est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Beaumont-Sardolles
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Géographie
Beaumont-Sardolles est une commune située dans le département de la Nièvre, dans l’arrondissement de Nevers. La superficie de la commune est de 2 914 hectares. Son altitude varie entre 204 et 328 mètres[1]. Elle compte 117 habitants en 2019, appelés les Beaumont-Sardollois et les Beaumont-Sardolloises.
Le village est implanté dans le quart sud-ouest de la Nièvre, à environ 22 km de Nevers (par la route).
Accès
Villages, hameaux, lieux-dits, écarts
Le village se compose des lieux-dits Armenay (l’), Berthière (la), Borde (la), Cave (la), Chappe (la), Chaume-Liaudin (la), Chaume-Pinet (la), Coutereau, Couvent (le), Étang (l’), Fourneau (le), Godiot (le), Grand-Lugues (le), Grand-Moulin (le), Jarnosse (la), Larmenay, Lavault, Loge (la), Maison-Forestière, Marcilly, Mare (la), Mery, Moulin (le), Ormes (les), Passençay, Petit-Lugues (le), Pinchard (le), Sardolles, Sarrazin, Soulanges et Tabourneau (le)[2].
Beaumont-Sardolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: forêts (39,2%), prairies (31,1%), terres arables (26,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9%), zones agricoles hétérogènes (1,3%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
On relève les occurrences suivantes du nom de la commune: Bellus Mons (1287), Beaumont-sur-Sardoille (1485), Cura de Bello-Monte super Sardellam (1478), Beaulmont-sur-Sardolle (1539)[10].
Un ensemble de hameaux ou de fermes isolées composent cette commune sans bourg. La toponymie de certains d'entre eux évoque une origine probablement très ancienne. Ainsi, le Grand-Lugues rappelle-t-il la présence du dieu celte Lug que l'on rencontre dans d'autres lieux (Lyon, Lug-dunum, Laon, etc.).
Histoire
La première mention connue du nom de la commune remonte à 1287: Bellus Mons (registre de l’évêché de Nevers).
En 1710, deux habitants de la commune, Philippe et Jean Burlin, père et fils, charbonnier et garde des bois de la paroisse, sont condamnés par contumace à être pendus à Nevers, pour avoir assassiné le 7 novembre 1708, à coups de cognée, dans un bois, les nommés Barthélémy et Charles Thomas, père et fils[11].
En 1874, le château de la Cave est dévoré par les flammes, provoquant 130 000 francs de dégâts[12].
En 1861, la commune prend son nom actuel de l'unification des communes de Beaumont et de Sardolle.
En 1891[13], le nombre d'habitants de Beaumont-Sardolles, qui compte 114 maisons, s'élève à 461 individus. La commune compte un instituteur, un desservant (curé), un garde forestier, cinq cantonniers, quatre religieuses (dont une institutrice)[14] et trois gardes particuliers. À l’exception d’un marchand de bois, il n’y a aucun commerçant. Les artisans ne sont pas très nombreux: deux maçons, deux maréchaux-ferrants, un menuisier, un tailleur de pierre, un sabotier et un tailleur d’habits. La profession la plus représentée est celle de domestique (70 individus), suivie par les journaliers (56), les fermiers (10), les cultivateurs (6), les vignerons (5) et les ménagères (4). Sont également recensés un basse-courier[15], un jardinier et un cocher. Parmi les habitants, on compte six propriétaires et un rentier. Au total, on relève à Beaumont-Sardolles vingt-deux professions différentes. Il n’y a, selon le recensement de 1891, ni médecin ni notaire ni sage-femme ni cabaretier dans la commune, qui ne compte également aucun étranger. Les familles du village n’accueillent que deux enfants de l'Assistance mais 13 habitants adultes sont d’anciens enfants assistés.
Le 18 novembre 1912, le grenier surmontant le préau de l’école s’effondre, écrasant mortellement un enfant de trois ans[16].
En 1939 est créé l’enclos du Rosaire à l’initiative de l’abbé Bonnard, alors curé de la paroisse[17].
1670: Adrien de Chéry. Vers 1680: Charles de Chéry. 1701: Eustache de Chéry, seigneur de Beaumont-sur-Sardolles et autres lieux, prieur commendataire du prieuré de Saint-Révérien et trésorier de l’église cathédrale de Saint-Cyr de Nevers. 1710: Anne-Achille des Ulmes. 1769: Germain de Meun de La Ferté, écuyer, prêtre, vicaire général du diocèse de Lisieux-en-Normandie, demeurant en son château de la Cave[11].
Politique et administration
Mairie.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
mars 2008
Laurence Evers
mars 2008
en cours
Éric Compot
DVD
Agriculteur
Démographie
monument aux morts.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2019, la commune comptait 117 habitants[Note 3], en diminution de 6,4% par rapport à 2013 (Nièvre: −5%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
408
78
346
261
305
340
416
407
408
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
356
482
482
558
528
482
477
461
442
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
436
375
323
323
288
267
249
245
251
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
285
240
194
161
118
107
121
121
119
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
121
117
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21]. |recens-prem=2.)
Enclos du Rosaire, créé en 1939 par l'abbé Bonnard, dernier prêtre résidant sur la commune.
Civils et naturels
Mairie (bâtiment du XVIIIesiècle, ancien presbytère).
Les paysages de la commune sont immortalisés dans le tableau du peintre Rosa Bonheur, « Labourage nivernais » (musée d'Orsay, Paris), réalisé en 1848 non loin du château de la Cave où la jeune femme séjournait.
Château de la Cave.
Personnalités liées à la commune
La peintre Rosa Bonheur (1822-1899) arrive pour la première fois dans la Nièvre à l'automne 1848. Elle n'a alors que 26 ans mais est déjà une peintre animalière confirmée. Elle se lie avec une des filles du châtelain du château de la Cave de l'époque, Camille-François Mathieu, et y passe plusieurs longs séjours jusqu'en 1852. «Mam'zelle Rosa» comme l'appelaient les gens du pays, les séduisit vite par sa grâce, sa vivacité, sa simplicité et l'intérêt qu'elle portait au monde paysan.[réf.nécessaire]. C'est son tableau «Labourage nivernais» datant de 1849 (exposé au musée d'Orsay à Paris) qui lance sa carrière et rend bientôt célèbre mondialement cette peintre des animaux et des hommes au travail.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique de la Nièvre, 1875.
Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891.
Recensement de 1891, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 028/1.
Ces religieuses appartiennent à la congrégation des sœurs de la Providence de Portieux (Augustin Crosnier, Les Congrégations religieuses dans le diocèse de Nevers, 1877-1881).
Un basse-courier est chargé des soins de la basse-cour.
Beaumont-Sardolles est mentionné dans les no33 (grotte et pèlerinages), no43 (fourneau en 1747) et no52 (chapelle) des Annales des Pays nivernais, revue éditée par la Camosine.
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