La commune de La Douze est située au centre du département de la Dordogne et est incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1].
Le bourg, traversé par la route départementale 710, se situe, en distances orthodromiques, 16 kilomètres au nord-nord-ouest du Bugue et 17 kilomètres au sud-est de Périgueux.
La commune est également desservie par les routes départementales 6, 45 et 45E, ainsi que par la ligne ferroviaire de Périgueux à Agen avec un arrêt en gare des Versannes.
Communes limitrophes
La Douze est limitrophe de six autres communes, dont Sanilhac au nord-ouest par un simple quadripoint.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. La Douze est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a(Bs), date du Santonien inférieur, composée de marnes à huîtres, calcaires crayeux en plaquettes gris à bryozoaires, puis grès carbonaté et sables jaunes (formation de Boussitran). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no783 - Thenon» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].
Carte géologique de La Douze.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
e4b(1) :
Formation de Guizengeard inf.: sables fins feldspathiques verts pâles à graviers et à matière organique, pyrite et argiles silteuses kaoliniques gris-verdâtres à blanchâtres à marmorisation / rubéfaction au sommet (Yprésien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
AF :
Altérites de type Rouffignac: argile sableuse ferrugineuse jaune-brunâtre à rougeâtre, à graviers et silex piégés dans les paléokarsts, dolines ou épandage résiduel, cuirasse ferrallitique plus ou moins pisolithique associée
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
c5b :
Campanien 2: calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie (formations de Marsaguet, de Segonzac et sommet de Trémolat)
c5a(2) :
Campanien 1: calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
c4b-c :
Santonien moy. à sup.: calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
c4b :
Santonien moy.: Calcaires crayo-argileux, marnes et calcaires argileux à huîtres (P. vesicularis) (formation du Peuch)
c4a(Bs) :
Santonien inf.: marnes à huîtres, calcaires crayeux gris en plaquettes à bryozoaires, puis grès carbonatés et sables jaunes (formation de Boussitran)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 132 m[6] au lieu-dit les Taupinies, là où le ruisseau de Saint-Geyrac quitte la commune et continue sur celle de Saint-Pierre-de-Chignac, et 267[6] ou 268 m[Note 1] au sud, près du lieu-dit Mas Bouchard[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 23,05 km2[6],[11],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 23,83 km2[4].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le ruisseau de Saint-Geyrac et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le Saint-Geyrac, sous-affluent de l'Isle, d'une longueur totale de 20,36 km, prend sa source à Bars et se jette dans le Manoire en rive gauche à Boulazac Isle Manoire (territoire de l'ancienne commune de Saint-Laurent-sur-Manoire)[16],[17]. Il sert de limite territoriale au nord sur trois kilomètre et demi avec Saint-Pierre-de-Chignac.
Le lit à sec du ruisseau de Saint-Geyrac près des Taupinies.
Idem.
Réseaux hydrographique et routier de La Douze.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]
Moyenne annuelle de température: 12,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sarlat», sur la commune de Sarlat-la-Canéda, mise en service en 1995[26] et qui se trouve à 33 km à vol d'oiseau[27],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 13,2°C et la hauteur de précipitations de 854,5 mm pour la période 1981-2010[28].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 38 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[30], à 13,1°C pour 1981-2010[31], puis à 13,3°C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
La Douze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[33],[34],[35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[36],[37].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,6% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (49,1%), zones agricoles hétérogènes (25,8%), prairies (11,6%), terres arables (11,2%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5%)[38].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de La Douze proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[39]:
la Bénéchie
les Bessades
le Bias
la Bouchardie
le Bournat
la Brunette
Chassemignier
Castel Dêche
Chauffour
chez Toni
la Faltie
la Faranbaudie
Faurecuiller
les Fayes
Flanbaudie
Fon Ladouze
les Fontanelles
les Fontilles
Gare de la Gélie
la Garenne
les Granges
Guinot
la Guirmandie
les Hautes Versannes
les Jaunias
Ladeuil
le Ladoir
Landrevie
les Laqueys
Larcherie
Laugerie
Laulurie
Maison Neuve
la Maisonnette
les Marqueys
les Martinies Basses
les Martinies Hautes
Mas Bouchard
le Maslusson
le Merle
Montplaisir
le Moulin de Larcherie
les Moutias
le Pavillon
la Petite Veyrière
les Petites Fayes
Peyssut
les Picadis
le Pierrey
Plaisance
la Plantade
Poumeyrol
la Prade
les Pradelles
le Pressoir
Puymédie
les Révelies
les Roches
les Roches Sud
la Rouge
la Roumevie
le Roussier
Saint-Mathieu
le Terme Blanc
la Tournerie
la Tuilière
les Tuilières
Vallon du Buissonnet
les Versannes
la Veyrière
les Vignauds.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de La Douze est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[40]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[41].
La Douze est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[42]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[43],[44].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Douze.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[45]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[46]. 88,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[47].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1993 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 1997, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[40].
Toponymie
Panneau d'entrée du bourg en français et occitan.
La première mention écrite connue du lieu date du XIIIesiècle, sous la forme «La Doza», transformée en 1312 en «La Douza».
Son origine pourrait provenir de Latusia (villa), la villa de Latusius, nom latin ou gallo-romain de personne[48], mais compris comme la dosa, terme occitan à rapprocher de dotz (source abondante)[49]. Une autre hypothèse le ferait dériver de lutosa (aqua) signifiant «(eau) limoneuse» en latin, avec toujours un rapprochement de dotz en occitan (source, courant)[50].
En occitan, la commune porte le nom de La Dosa[49].
Histoire
Le territoire communal a été occupé au Paléolithique, au Néolithique, puis à l'époque gallo-romaine[50].
La seigneurie de La Douze est acquise en 1372 par la famille d'Abzac. Elle en obtient l'érection en marquisat en 1615, «pour service rendu au roi au cours des guerres de Religion»[51], titre qui a été porté jusqu'en 1943.
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Ladouze[52].
La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Montagne-Ladouze[6].
Liste des seigneurs, puis barons et marquis de La Douze depuis 1372
1372-v.1414 Adhémar Ier d'Abzac (+v.1414)
v.1414-1428 Olivier d'Abzac (+1428), son fils
1428-1478 Guy II d'Abzac (1400-1478), maire de Périgueux de 1465 à 1466, son fils
1478-1508 Jean Ier d'Abzac (+1508), son fils
1508-1528 Jean II d'Abzac (+1528), son fils
1528-1550 Pierre Ier d'Abzac (+1550), baron de La Douze, son fils
1550-1594 Gabriel Ier d'Abzac (+1594), baron de La Douze, son fils
1594-1621 Gabriel II d'Abzac (+1621), 1ermarquis de La Douze en 1615, son fils
1621-1661 Charles d'Abzac (+1661), 2emarquis, son fils
1661-1669 Pierre II d'Abzac (1634-1669), 3emarquis, son fils
1669-1698 Jean-François d'Abzac (+1698), 4emarquis, son fils. Le titre s'éteint en droit à sa mort (plus de descendants mâles du premier bénéficiaire), mais il est repris par son plus proche cousin et sa descendance.
1698-v.1716 Jean III d'Abzac (+v.1716), 5emarquis, petit-neveu de Gabriel II d'Abzac
v.1716-v.1748 Jean IV d'Abzac (+v.1748), 6emarquis, son fils
v.1748-1786 Jean V d'Abzac (1700-1786), 7emarquis, son fils
1786-1794 Jean VI d'Abzac (1729-1794), 8emarquis, son fils
1794-1834 Jean VII d'Abzac (1781-1834), 9emarquis, maire de Périgueux de 1816 à 1820, son fils
1834-1848 Alexandre d'Abzac (1783-1848), 10emarquis, son frère
1848-1870 Adhémar II d'Abzac (1828-1870), 11emarquis, abbé de Notre-Dame-des-Dombes, son fils
1870-1891 Ulric d'Abzac (1823-1891), 12emarquis, petit-neveu de Jean VI d'Abzac
1891-1943 Amalric d'Abzac (1864-1943), 13emarquis, son fils. En 1929, Amalric d'Abzac demeuré sans postérité, adopta ses neveux Pierre et Louis du Cheyron de Beaumont qui relèvent le nom. Depuis leurs descendants portent le nom de «du Cheyron de Beaumont d'Abzac de Ladouze».
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune de La Douze a, dès 1790, été rattachée au canton de Saint Pierre de Chignac qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton de Saint-Pierre-de-Chignac (nouvelle typographie) dépend de l'arrondissement de Périgueux[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[53]. La commune est alors rattachée au canton d'Isle-Manoire.
Intercommunalité
En 2001, La Douze intègre dès sa création la communauté de communes Isle Manoire en Périgord. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie: Le Grand Périgueux.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[54],[55].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de La Douze se nomment les Ladouzois[62].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[64].
En 2019, la commune comptait 1 165 habitants[Note 12], en augmentation de 4,11% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
863
869
852
875
920
988
1 005
1 079
979
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 048
970
984
989
1 022
944
887
908
904
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
915
952
886
780
759
763
804
792
747
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
701
693
700
801
866
902
991
1 095
1 139
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 165
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
En 2012, la commune assure des classes de maternelle et de primaire[66].
Sports
En 2014, le club de football de la commune fusionne avec le FC Cendrieux, formant le FC Cendrieux/La Douze (FCCL)[67]. En 2020, ce club fusionne avec L'Étoile Sportive Alvéroise et la Jeunesse du Périgord Centre (qui regroupait les jeunes du FCCL, de L'Étoile Sportive Alvéroise et de Vergt), la nouvelle entité prenant le nom de FC Périgord Centre (FCPC)[67].
Manifestations culturelles et festivités
La commune a accueilli la 96eFélibrée en .
Les 7 et , un rassemblement de plus de 130 équipages de Renault 12 a eu lieu pour le 50eanniversaire de la sortie de cette voiture[68].
Économie
Tunnels de fraisiculture près des Martinies.
Emploi
En 2015[69], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 549 personnes, soit 48,5% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (95) a augmenté par rapport à 2010 (67) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,2%.
Établissements
Au , la commune compte 110 établissements[70], dont cinquante-huit au niveau des commerces, transports ou services, vingt-neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quinze dans la construction, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie[71].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Panorama sur le village de La Douze.
Château de La Douze, vaste édifice médiéval détruit en 1669, dont il ne subsiste qu'un écu armorié et une pièce voûtée[72]. Sur son emplacement a été reconstruit un manoir[51].
Château des Taillots, édifice médiéval rasé dont il ne subsiste que les fossés[73].
Église Saint-Pierre-ès-Liens, gothique, XVe – XVIesiècle, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927[74].
Chartreuse des Martinies, fin XVIIeou débutXVIIIesiècle[75].
Hélie, dit Gantonnet d'Abzac (?-1401)[77], connétable, mort à La Douze.
Pierre d'Abzac de La Douze (1427-1502), archevêque de Narbonne, né et mort à La Douze[77].
Jean-Jacques Gillot, né en 1952 à La Douze, historien et politologue.
Josiane, dite Agathe Bonnet, artiste-peintre, est élue et réside à La Douze[réf.nécessaire].
Patrimoine culturel
Le bourg de La Douze pavoisé pour la Félibrée 2015.
L'association loi de 1901 «Les Amis de La Douze - Los Amics de La Dosa» a pour objet la défense des intérêts matériels, moraux, patrimoniaux et culturels de la commune et de ses habitants[78].
En , La Douze organise pour la première fois la Félibrée du Périgord, dont c'est la 96eédition[79].
Héraldique
Blason
D'azur à la tour d'argent, ouverte et maçonnée de sable, adextrée d'une fleur de lis, senestrée d'une crosse le tout d'or, et soutenue d'une rivière d'argent.
Le Géoportail indique deux valeurs contradictoires: 268 mètres sur la carte et 267 dans la boîte «Communes».
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Décédé en fonctions.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
A. Dauzat et Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 2eédition, Librairie Guénégaud, 1989, 1reédition en 1963, (ISBN2-85023-076-6), p.253.
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X), p.100.
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X), p.274.
«Église de La Douze», notice noPA00082596, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 17 mars 2010
Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie et Emmanuel du Chazaud (préf.André Chastel), Le Périgord des chartreuses, Périgueux, Pilote 24 édition, , 341p. (ISBN2-912347-11-4), «1 - Le Périgord central», p.110-111.
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