Le Bugue est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton du Bugue.
La commune est implantée dans le Périgord noir sur les rives de la Vézère, près de son confluent avec la Dordogne.
Accès par train (gare du Bugue) et par la route départementale 703 et la route départementale 710.
La ville du Bugue se trouve au confluent de la Vézère et d'un petit affluent, le ruisseau de Ladouch.
Communes limitrophes
Le Bugue est limitrophe de neuf autres communes. Saint-Chamassy au sud et Paunat au sud-ouest sont limitrophes sur environ 700 mètres.
Communes limitrophes du Bugue
Journiac
Savignac-de-Miremont
Saint-Avit-de-Vialard
Les Eyzies
Paunat, Limeuil
Saint-Chamassy
Campagne, Audrix
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Le Bugue est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j6-7, date du Kimméridgien terminal au Tithonien, composée de calcaires micritiques en petits bancs alternant avec des bancs marneux à lumachelles. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no807 - Le Bugue» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique du Bugue.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fy :
terrasses sous-flandriennes indifférenciées: sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
Fxb(b) :
Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée: limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Fwb(D) :
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5): argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
non présent
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
e4b(1) :
Formation de Guizengeard inf.: sables fins feldspathiques verts pâles à graviers et à matière organique, pyrite et argiles silteuses kaoliniques gris-verdâtres à blanchâtres à marmorisation / rubéfaction au sommet (Yprésien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5d :
Campanien 4: calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
c5a(2) :
Campanien 1: calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
c4b-c(BB) :
Santonien moy. à sup. - Barre Blanche: calcaires fins bioclastiques bien triés, parfois récifaux (formations de Savignac et de Mauzens)
c4b-c :
Santonien moy. à sup.: calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
c4a(Bs) :
Santonien inf.: marnes à huîtres, calcaires crayeux gris en plaquettes à bryozoaires, puis grès carbonatés et sables jaunes (formation de Boussitran)
c3b-c :
Coniacien moy. à sup.: calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies)
c3a :
Coniacien inf.: marnes et calcaires argileux grisâtres, calcaires marneux et glauconieux à rhynchonelles, calcaires fins à silex noirs (formation de la Rouquette)
c2c :
Turonien moyen à supérieur: calcaires cryptocristallins, calcaires gréseux à rudistes et marnes à huîtres et à rhynchonelles, localement grès et sables jaunes (feuille de Terrasson)
c2b :
Turonien inf. à moy.: calcaire graveleux, puis calcaires crayeux bioclastiques à rudistes passant latéralement à des calcarénites
c1b(1) :
Cénomanien sup.: Argiles vertes à gris bleu gypsifères et pyriteuses à huîtres, argiles vertes azoïques, à niveaux de lignites dans la partie inférieure (formation du Dantou)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
Supérieur
j6-7 :
Kimméridgien terminal à Tithonien: calcaires micritiques en petits bancs alternant avec des bancs marneux à lumachelles (Exogyra virgula)
Moyen
non présent
Jurassique inférieur
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 48 m et 245 m[5],[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 28,96 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 30,25 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par la Vézère, le ruisseau de Ladouch, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[14],[Carte 1].
La Vézère, d'une longueur totale de 211,2 km, prend sa source en Corrèze dans la commune de Meymac et se jette dans la Dordogne —dont elle est l'un des principaux affluents— en rive droite, à Limeuil, face à Alles-sur-Dordogne[15],[16]. Elle traverse la commune d'est au sud-ouest, lui servant de limite naturelle sur cinq kilomètre, en deux endroits séparés, face à Campagne et à Limeuil.
Le ruisseau de Ladouch, d'une longueur totale de 9,23 km, prend sa source dans la commune de Journiac et se jette dans la Vézère en rive droite, à l'ouest du centre-ville du Bugue[17].
Le ruisseau de Ladouch au premier plan se jette dans la Vézère au second plan.
Le ruisseau de Ladouch au nord du centre-ville.
Réseaux hydrographique et routier du Bugue.
Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal du Bugue.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dordogne Atlantique» et «Vézère-Corrèze». Le SAGE «Dordogne Atlantique», dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Le SAGE «Vézère-Corrèze», dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[19]. Il définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20]. La quasi-totalité du territoire communal dépend du SAGE Vézère-Corrèze, seule une infime partie à l'extrême ouest, en limite de Paunat, étant rattachée au SAGE Dordogne Atlantique.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]
Moyenne annuelle de température: 12,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Belves», sur la commune de Pays de Belvès, mise en service en 1988[27] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[28],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,9°C et la hauteur de précipitations de 895,6 mm pour la période 1981-2010[29].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 36 km[30], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[31], à 13,1°C pour 1981-2010[32], puis à 13,3°C pour 1991-2020[33].
Urbanisme
Typologie
Le Bugue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[34],[35],[36].
Elle appartient à l'unité urbaine du Bugue, une unité urbaine monocommunale[37] de 2 587 habitants en 2017, constituant une ville isolée[38],[39].
La commune est en outre hors attraction des villes[40],[41].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (51,2%), zones agricoles hétérogènes (26,3%), zones urbanisées (11,9%), prairies (6%), terres arables (4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5%)[42].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune du Bugue est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vézère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1989, 1993, 1996, 1997, 1999, 2001 et 2008[45],[43]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée de la Vézère» approuvé le , pour les crues de la Vézère. La crue historique la plus forte sur le secteur du PPRI pour laquelle des informations sont disponibles est la crue d’octobre 1960. Le débit de pointe de cette crue a été défini à 1 360 m3/s à Montignac, soit une période de retour d’environ 250 ans[46],[47].
Le Bugue est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[48]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[49],[50].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Bugue.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[51]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[52]. 35,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[53].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[43].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval des barrages de Monceaux la Virolle et de Bort-les-Orgues, deux ouvrages de classe A[Note 9] situés dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[55].
Toponymie
Noms du lieu
Appelée Le Bugne en 1793, la commune prend son nom actuel, Le Bugue, dès 1801[5].
En occitan, la commune porte le nom d'Al Buga[56].
Historique du nom du lieu
Au XIXesiècle, Alexis de Gourgues publie un dictionnaire topographique du département de la Dordogne[57], où il recense les anciennes dénominations attribuées au lieu:
en 856, Centena Albucense, dans le cartulaire de Saint-Martin-de-Limeuil;
en 936, Villa Albuca (Gall. ch.);
au XIIIesiècle, Albuces dans un pouillé;
au XVIIesiècle, Al Bugo sur la carte du Sarladais.
Interprétation et étymologie
Le nom originel Albuca, devenu Albuga, a subi entre le XIIIe et le XVIIe siècle une déglutination par mauvaise coupure donnant Al Buga, "Au Bugue" en français, puis Le Bugue comme dans Le Pecq (Yvelines), Alpicum au VIIe s.[58].Albuca dériverait du gaulois *albuca, «pierre marneuse blanche»[58],[59], à moins qu'il s'agisse d’un mot gallo-roman[60] ou de l’occitan albuga, «terre forte, argileuse, marne», d'origine gauloise[61].
A l’évidence le nom de lieu Albuca est plus ancien que le mot occitan albuga, qui désigne des terrains argileux agricoles ou des «terres à brique»[62]. On trouve en français plusieurs noms de lieux-dits correspondant à des mots de même origine: aubue, "terre humide et fraîche, difficile à labourer" (Bourgogne), variantes: eau bue, obu, herbue,…, aubuges, aubughes, "terres fortes, grasses, argileuses" (Saintonge, Sarthe); aubuis, "argile blanchâtre issue de la décomposition de la craie" (Val de Loire); aubus, "argile jaunâtre des collines rocheuses du bord du Loir "(Vendômois), aubuy, aubu, "tuf décomposé placé entre la terre arable et le tuf" (Anjou); arbue, orbue, "espèce de terre blanchâtre argileuse, très collante, utilisée parfois dans la construction des maisons, amendement marneux" (Doubs, Bresse)[63]. Ces terrains peuvent être «blanchâtre», mais souvent d’une toute autre couleur: «le même mot [aubues] est utilisé dans d’autres régions françaises, pour des sols totalement différents, par exemple:
Des sols gris clair, argileux et calcaires issus de craie cénomanienne ou des marnes turoniennes du nord de la Vienne:
Un «limon jaune pâle, lessivé, battant, froid, trop humide…» dans la vallée de la Saône, (Plaisance et Cailleux, 1958).»[64]
Dans la zone occitane, on note la variante aubica, «argile» dans la région de Nîmes[63], «terre grasse»[62], ce qui montre que nous avons affaire à un doublet *albuca/albica analogue à carruca/carrica, où le mot latin carruca, formé d’après carrum, «chariot» avec un suffixe -uca, signifie «carrosse»[65], tandis que le mot bas-latin carrica, avec un suffixe -ica, signifie la «charge»[66]. Les glissements sémantiques se poursuivront puisque carruca est l’origine du français charrue et carrica du basque karrika, la «route».
Le site du Bugue, Centana Albucense en 856[57], est comparable à celui d’Albi(Tarn), Civitas Albigensium au IVe s[67] et celui du Pecq (Yvelines), Alpicum au VIIe s.[58]. Il s’agit de sites perchés au-dessus d’une rivière, respectivement la Vézère, le Tarn et la Seine, dont le nom, Albuca/Albica, um, a été formé avec un suffixe -uca/ica sur Alba, um, nom de plusieurs localités situées sur des hauteurs: Alba (Piémont, Italie), Alba Pompeia au Ier s.[68]; Aps, renommée Alba-la-Romaine (Ardèche), Alba Heluorum au Ier s.[69]; Alba, Άλβα (Alba) au IIe s.[70], une ville des Varduli (Vardules) dont le nom est à l’origine de Alava, province du Pays Basque espagnol; Arjona en Andalousie, Urgao Alba au Ier s.[71]; Vintimille en Ligurie, Album Intimilium au Ier s.[72]; Albenga en Ligurie, Album Ingaunum au Ier s.[72]. Ces noms de lieu dérivent d'un type commun aux langues indo-européennes et sémitiques *alb-, celui qui est à l'origine des Alpes, la chaîne de montagne appelée de manière collective par le pluriel d’un nom, alpe (français), arpe (arpetan), Alm (bairisch), Alp, Alpe ou Alb (alemannisch), etc. désignant la prairie d’altitude, objectif de la transhumance estivale des troupeaux.
De "site perché", le sens de Albuca/albica aurait ensuite glissé, en particulier vers celui d’argile, terre «nourricière» par excellence. Le lien avec des défrichements anciens par brûlis préromains et probablement préceltiques[73] de ces plateaux en surplomb paraît assuré avec les dérivés latins albucium, «asphodèle» et albucum, «bulbe d’asphodèle, asphodèle»[65]. L’asphodèle est en effet une plante caractéristique des terrains calcaires dégradés par le feu.
Histoire
Au confluent du ruisseau de Ladouch et de la Vézère, Le Bugue fut habité dès la préhistoire (grotte de Bara-Bahau).
Le Bugue est un chef-lieu de centaine au IXesiècle[74]. Les Annales bénédictines, tome 1, p.47 citent un acte de 856. Les centaines ont été créées par Clotaire et remplacées par les archiprêtrés au Xesiècle. Un archiprêtré du Bugue est déjà cité au Xesiècle[75]. L'abbaye de bénédictines dédiée sous le titre du Saint Sauveur est fondée vers 964 par Adélaïde de Montignac, épouse de Grimoard[Note 10]. L'église Saint-Marcel dépend de cette abbaye. L'église Saint-Sulpice se trouvant près de la Vézère est celle de la paroisse du Bugue, dépendant du diocèse de Périgueux.
Le Bugue connut une période de prospérité jusqu'en 1154, date à laquelle le Périgord devint province anglaise: étant souvent ville frontière entre les troupes anglaises et celles du roi de France, la communauté souffrit de sa position. Guillaume de Gourdon met le feu à la ville vers 1160 et détruit le couvent. Il est reconstruit au XIIIesiècle. Par un acte passé le entre l'abbesse Marie de Commarque et Raymond de Bouville et ses frères, seigneurs de Limeuil, la ville du Bugue et le couvent dépendent des seigneurs de Limeuil[76],[77],[78].
Une légende veut que Saint Louis y aurait fait une halte sur le chemin des croisades et il aurait attaché son cheval près du ruisseau de Ladouch, ce qui donne le nom à la «place du Pré-Saint-Louis» et fixe ainsi la date de la foire aux bestiaux, devenue fête votive depuis les années 2000[réf.nécessaire].
Selon la bulle de création de l'évêché de Sarlat, la Vézère servait de frontière entre les deux évêchés du Périgord. L'archiprêtré du Bugue dépendait du diocèse de Périgueux[79].
Une des dates les plus importantes de l'histoire du Bugue reste celle de quand le roi de France, Philippe le Long, ordonna par acte scellé que le marché soit tenu perpétuellement le mardi, acte toujours en vigueur au XXIesiècle.
En 1414, il ne reste plus que quelques religieuses dans l'abbaye qui confine à la ruine. Le Bugue tombe entre les mains des Anglais. Au milieu du XVesiècle, l'abbaye est dans un état déplorable. Il ne reste que deux religieuses. Gabrielle du Breuil est abbesse en 1550, mais en 1563 elle devient protestante. À la mort de l'abbesse Antoinette de Saint-Michel, en 1575, Galiot de la Tour, seigneur de Limeuil, chasse les religieuses. L'abbaye est pillée en 1577. Elle reste inoccupée pendant 28 ans. L'ancien couvent tombe en ruine. En 1677, Marie-Catherine de Rocquart est nommée abbesse, confirmée par le pape en 1681. Elle a entrepris la reconstruction de l'abbaye au bord de la Vézère. En 1686, la nef de l'église Saint-Sulpice reste à bâtir. L'évêque de Périgueux a transféré le service divin de la paroisse Saint-Sulpice dans l'église de l'abbaye. Un acte de 1691 indique que les cures Saint-Marcel du Bugue, Saint-Cirq, Monmadalès et Marnac sont rattachées à l'abbaye. En 1759, après la nomination comme abbesse d'Élisabeth d'Aubusson, un incendie dévore le couvent. Les bâtiments sont mal reconstruits car ils menacent ruine en 1781. Les biens de l'abbaye sont vendus comme biens nationaux à partir de 1791. L'église Saint-Marcel est vendue le 2 germinal an II à Antoine Lacoste.
Cité commerciale tranquille jusqu'à la Révolution —en dépit de quelques luttes fratricides entre les seigneurs de Limeuil et de Fleurac—, Le Bugue doit une partie de sa renommée au physicien Jean Rey qui découvrit les lois de la conservation de la masse 200 ans avant Lavoisier et inventa le thermoscope, ancêtre du thermomètre moderne. La halle-hôtel de ville est construite entre 1848 et 1852[80]. La fin du XIXesiècle est marquée par l'arrivée du chemin de fer (ligne de Périgueux à Agen mise en service en 1863) et par la construction du pont sur la Vézère (dans les années 1870[81]). L'église Saint-Sulpice a été reconstruite entre 1871 et 1876.
En , les habitants de la commune alsacienne de Marckolsheim ont trouvé refuge au Bugue et dans les communes voisines[82].
Politique et administration
Rattachements administratifs
Dès 1790, la commune du Bugue est le chef-lieu du canton du Bugue qui dépend du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[83]. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée de l'Homme.
Intercommunalité
Fin 2000, Le Bugue intègre dès sa création la communauté de communes Terre de Cro-Magnon. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes de la Vallée de l'Homme.
Tendances politiques et résultats
Articles détaillés: Élections municipales de 2014 en Dordogne et Élections municipales de 2020 en Dordogne.
De 1983 à 2008, la ville est dirigée par Gérard Fayolle (RPR puis UMP)[84]. Aux élections municipales de 2008, c'est le socialiste Gérard Labrousse qui le remplace[84]. En 2014, la ville passe de nouveau à droite avec la liste de Jean Montoriol (UMP)[84].
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 2 500 et 3 499 habitants au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020[85],[86].
du tribunal de proximité et du tribunal paritaire des baux ruraux de Sarlat-la-Canéda;
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Politique environnementale
Le Bugue a le label «station verte de vacances».
Le Bugue a obtenu le 1erprix des Villes fleuries de Dordogne en 2005, 2006, 2007, 2008.
Jumelages
Panneau de jumelage du Bugue.
Le Bugue est jumelée avec la ville de Marckolsheim (Bas-Rhin) depuis le [82] (jumelage impulsé par les maires Gérard Fayolle et Léon Siegel).
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants du Bugue sont appelés les Buguois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[91]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[92].
En 2019, la commune comptait 2 588 habitants[Note 12], en diminution de 4,22% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 486
2 475
2 481
1 510
2 661
2 437
2 398
2 735
2 904
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 952
2 969
3 005
2 903
2 918
2 722
2 953
2 651
2 640
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 872
2 590
2 545
2 146
2 131
2 142
2 242
2 205
2 077
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2 424
2 741
2 778
2 784
2 764
2 778
2 762
2 760
2 695
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 587
2 588
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[93].)
Histogramme de l'évolution démographique
Famille
Étudiants: 4,89%
Familles monoparentales: 12,08%
Manifestations culturelles et festivités
La fête de la moto a lieu tous les deux ou trois ans, au mois de mars ou avril. La 13eédition a eu lieu en [94].
Tous les ans, au printemps, a lieu la Foire aux fleurs (30eédition en [95]).
En juillet, sur deux jours se tient le «salon du livre policier Noir Vézère» (9eédition en 2022[96]).
Tous les ans, les 3esamedi, dimanche et lundi d'août ont lieu les grandes fêtes de la Saint-Louis avec fête foraine, concours de pêche, brocante, défilés de chars fleuris et feu d'artifice.
Chaque année, lors du week-end de la Pentecôte, se déroule le festival BriKaBrak, proposant au jeune public des «spectacles de cirque, de théâtre et de musique» (16eédition en 2019)[97]. En raison de la pandémie de Covid-19, l'édition 2020 est reportée au mois d'octobre[98].
Le , Le Bugue a organisé la félibrée (fête de l'Occitanie qui a lieu tous les ans début juillet dans une commune de la Dordogne). Elle l'avait également organisée en 1922.
Sports
Club de rugby à XV fondé en 1902, le Bugue Athletic Club a remporté le championnat de France de 3edivision fédérale en 2006-2007. Il a été remplacé en 2013 par le Rugby Club buguois[99].
Club de tennis du Bugue, «Le Bugue tennis club», comptant 200 adhérents pour la saison 2013/2014 avec une constante augmentation. Évolue en première division du championnat départemental et régional pour l'équipe 1.
Économie
Emploi
L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants du Bugue ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.
L'emploi des habitants
En 2018[100], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 842 personnes, soit 32,5% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (147) a diminué par rapport à 2013 (167) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,4%.
L'emploi sur la commune
En 2018, la commune offre 1 222 emplois pour une population de 2 591 habitants[101]. Le secteur tertiaire prédomine avec 45,0% des emplois mais le secteur administratif est également très présent avec 30,1%.
Au , la commune compte 416 établissements[102], dont 269 au niveau des commerces, transports ou services, soixante-trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quarante-six dans la construction, vingt-quatre dans l'industrie, et quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[103].
Entreprises
Tous secteurs confondus, parmi les cinquante premières entreprises ayant leur siège social en Dordogne, classées selon le chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, une est implantée au Bugue: Mansol (hypermarchés) qui se classe 34e avec 28 828 k€[104].
Par secteur économique dans le département, on trouve implantées au Bugue:
Entreprise Héraut (construction de routes et autoroutes), classée 17e avec 5 077 k€;
Montastier (travaux de terrassement courants et travaux préparatoires), 23e avec 4 348 k€.
La maison d'édition P.L.B Éditeur y a été créée.
Culture locale et patrimoine
L'église Saint-Sulpice.
Lieux et monuments
L'église Saint-Sulpice construite entre 1871 et 1876 avec un remarquable ensemble de 27 vitraux réalisés par Jean Besseyrias de 1874 à 1876[108] et un orgue Maille.
Démonstrations et stages de souffleurs et fileuses de verres.
Personnalités liées à la commune
Adrien Bels (1882-1964), agriculteur et homme politique, est né au Bugue.
Pierre Lucien Bertrand, libraire, éditeur (P.L.B éditeur), chroniqueur et rédacteur, né, vivant et exerçant au Bugue[111].
Jean Léon Dessalles (1803-1878), historien, écrivain, archiviste en chef du département de la Dordogne, est né et a vécu au Bugue[112].
Gérard Fayolle, né au Bugue en 1937, a été maire de sa commune, conseiller général du canton, président du conseil général et sénateur du département.
André Glory, dit l'Abbé Glory (1906-1966), préhistorien.
Jean René Gomaire, (1745-1805), homme politique français, député de la Convention, est mort au Bugue.
Jean Kerébel (1918-2010), athlète spécialiste du 400 mètres, mort au Bugue.
Gabriel Guillaume Lamothe-Pradelle (1850-1888), est un homme politique décédé au Bugue.
Félix Lobligeois (1874-1942) est né au Bugue; vice-président du conseil municipal de la Ville de Paris, radiologue et confrère de Pierre et Marie Curie, victime de la science.
Paul Loubradou, (1883-1961), député communiste du Front populaire, artiste-peintre, lié familialement et ayant vécu au Bugue où il s'est marié en 1907[113].
Jacques Natanson (1901-1975), écrivain, scénariste, réalisateur, dialoguiste, écrivain français, est mort au Bugue.
Jean Orieux (1907-1990), romancier et biographe français. Il a résidé au Bugue à la fin de sa vie[114].
Jean Rey (1583-1645), chimiste et médecin, né et mort au Bugue.
Martin Walker, né en 1947 en Écosse, journaliste et écrivain britannique, habite Le Bugue.
Suzanne Vegniaud (1877-1978) écrivain, femme de lettres sous le pseudonyme de Jean Vézère
Héraldique
Les armes du Bugue se blasonnent ainsi: «D'argent aux trois fasces ondées d'azur, à la crosse contournée d'or brochant sur le tout.»
[Audrerie 2020] Dominique Audrerie, «Le cinéma, un geste de modernité au début du XXesiècle», Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t.147, 1re livraison, , p.55-58.
[Brugière] Chanoine Hippolyte Brugière, «Le Bugue», Société historique et archéologique du Périgord, date? (lire en ligne [sur shap.fr]).
Hippolyte Brugière, «Le canton du Bugue à la fin du XIXesiècle d'après le manuscrit “L'ancien et le nouveau Périgord”», Art et Histoire en Périgord Noir, hors-série no7, (ISBN978-2-9520117-6-1), p.60-111.
[Gauthier & Lacombe 1976] Jacqueline Gauthier et Claude Lacombe, «Contribution à l'histoire du Bugue au XVIIIesiècle», Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t.103, 4e livraison, , p.259-267 (lire en ligne [PDF] sur docs.shap.fr).
[Cestac 2020] Maurice Cestac, «Les voies de l'éducation au Bugue, de la Révolution aux Trente Glorieuses», Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t.147, 1re livraison, , p.19-34.
[Fayolle 2020] Gérard Fayolle, «Débats d'élus ruraux (1945-1965). L'exemple du Bugue: de l'après-guerre aux années d'expansion», Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t.137, 4e livraison, , p.461-480 (lire en ligne [PDF] sur shap.fr, consulté en ).
[Karnay et al. 1999] Gabriel Karnay, Norbert Aujoulat, Stéphane Konik, B. Mauroux, Éric Pluchery et Alain Turq, Notice explicative de la carte géologique de la France à 1/50 000, feuille Le Bugue, n° 807, Orléans, BRGM, , 86p. (ISBN2-7159-1807-0, lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr).
[Penaud 2020] Guy Penaud, «Les célébrités qui ont marqué l'histoire du Bugue», Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t.147, 1re livraison, , p.79-88.
La Pierre angulaire, «La halle-hôtel de ville du Bugue», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 2020, tome 147, 1re livraison, p.59-66
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[54].
Le manuscrit 1785 de la BnF provenant de l'abbaye Saint-Martial de Limoges indique que Le Bugue, sauf l'église Saint-Sulpice, est vendue par Adélaïde et Grimoard à Guigues, abbé de Paunat, en août 964.
Décédé en fonctions.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
André Pégorier, Les Noms de Lieux en France, Glossaire de termes dialectaux, Les Noms de Lieux en France, Glossaire de termes dialectaux, Paris, IGN, .
Denis Baize., Les «terres d’aubues» de Basse-Bourgogne, Nouvelle synthèse et bilan de matières à très long termes, Etude et gestion des sols, , Volume 19, 3 et 4, p. 139 à 151, 2012).
Billy, Pierre-Henri, “Noms de défrichement d'origine préromane: *ARTICA, *BODICA, *CARRICA, *MARRICA”, Colloque d'Onomastique du Creusot (30 mai-2 juin 1984), Dijon, éd. G. Taverdet, Association Bourguignonne de Dialectologie et d’Onomastique, .
Hippolyte Brugière, Le canton du Bugue à la fin du XIXesiècle d'après le manuscrit “L'ancien et le nouveau Périgord”, Art et Histoire en Périgord Noir, Hors-série no7, (ISBN978-2-9520117-6-1), p.76-101.
Léon Lassalles, Histoire du Périgord, tome 1, p.234, note 3.
Hugues Du Tems, Le Clergé de France, ou Tableau historique et chronologique des archevêques, chez Delalain, Paris, 1774, tome 2, p.608(lire en ligne)
Jean Valette, «Le cartulaire du Bugue et le ms.11638 du fonds français de la Bibliothèque nationale», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1956, tome 83, 1re livraison, p.36-39(lire en ligne)
Jean Valette, «Le censier de l'abbaye du Bugue (mi-XIIIe)», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1956, tome 83, 4e livraison, p.171-204(lire en ligne)
Léon Dessalles, «Les archiprêtrés du Périgord» (suite), dans Annales agricoles et littéraires de la Dordogne. Année 1844, Imprimerie Dupont, Périgueux, 1844, p.284, 286, 318(lire en ligne)
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии