La Celle-en-Morvan est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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La Celle-en-Morvan | |
![]() Vue générale. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement | Autun |
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Autunois Morvan |
Maire Mandat |
Anne-Marie Mariller 2020-2026 |
Code postal | 71400 |
Code commune | 71509 |
Démographie | |
Gentilé | Cellois |
Population municipale |
476 hab. (2019 ![]() |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 00′ 47″ nord, 4° 10′ 59″ est |
Altitude | Min. 307 m Max. 590 m |
Superficie | 20,17 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Autun (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Autun-1 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Située entre Autun et Chateau-Chinon, cette commune très représentative du Morvan nous charme avec une des plus belles roseraies de France.
Sur le territoire de la commune est partiellement implantée une forêt domaniale : la forêt de Glenne (contenance totale : 439,10 ha), qui mêle conifères et feuillus[1].
![]() |
La Petite-Verrière | Sommant | ![]() | |
Roussillon-en-Morvan | N | Tavernay | ||
O La Celle-en-Morvan E | ||||
S | ||||
La Grande-Verrière | Monthelon |
La commune repose sur le gisement de schiste bitumineux d'Autun daté de l'Autunien (−299 et −282 millions d'années)[2],[3].
La Celle-en-Morvan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Autun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 42 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,1 %), prairies (40 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), zones urbanisées (2,4 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Liste de hameaux :
Roseraie
Dont le nom vient, de Beltaine, fête religieuse gauloise, en rapport avec Belenos, Lug, et Belisama site aujourd'hui détruit, était une seigneurie dépendant de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, dont Hérard de la Boulaye, fait reconnaissance de fief en 1397, pour un meix, un pré dit Notre-Dame, tenant au pré de Jean de Beaulvegier, un issart dit de Vaulion, tenant de lui et de l'autre à la terre du monastère[11]. En 1437, un dénombrement identique de Guillaume de Barnay, à cause de sa femme qui était sûrement la fille et l'héritière d'Hérard de la Boulaye.
Près de Sommant, au-dessus de la vallée, il existe sur une butte l'emplacement d'un château dit "Rochelion"[12].
La « celle » est un terme médiéval désignant la cellule d’un ermite. L’une des plus anciennes mentions de La Celle-en-Morvan évoque une « celle sancti mederici » : celle de saint Médéric, dit aussi saint Merry, né au VIIe siècle dans une noble famille éduenne, abbé de l’abbaye de Saint-Martin d'Autun qui se retira comme ermite, mais qu’on vint rechercher ; il partit pour Paris où il mourut dans une grande réputation de sainteté. Il donna son nom à une paroisse de Paris. Sa retraite en Morvan devait se trouver à proximité de l’église de la Celle, au flanc de la montagne, où se trouve une « fontaine Saint-Merry », recherchée autrefois pour accorder la fécondité aux femmes stériles.
En avril 1164, le pape Alexandre III, réfugié en France, confirme dans une bulle remise à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, la possession du patronage de la cure : Ecclesiam de Cella. [13]. Cette abbaye possède sur ses terres de la Celle du droit de haute, moyenne et basse justice d'ancienneté[14]. En 1260, Jean de Châtillon-en-Bazois, fait aveu à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, pour ses fiefs de La Celle-en-Morvan et de Sommant, et à l'évêque pour la châtellenie de Glaine, ou Glenne[15].
Il faut toutefois préciser que l'orthographe de cette commune avant 1960 était La Selle, nom de la rivière qui la traverse (elle-même désormais orthographiée Celle). Ceci explique la position aberrante de la commune dans la numérotation INSEE des communes du département où elle est classée entre Savigny-sur-Seille et Semur-en-Brionnais au lieu d'être inscrite entre Buxy et Céron.
Au début du XXe siècle, la commune était desservie par une des lignes du Tacot du Morvan : le chemin de fer d'Autun à Château-Chinon.
Elle disposait d'une gare située au point kilométrique 11,252 de la ligne, qui servait également de desserte à la commune voisine de Roussillon, ainsi que d'une halte facultative au hameau de Polroy.
Le trafic voyageurs fut stoppé le , remplacé par un service d'autocars. La ligne, fermée définitivement en 1936, fut démontée entièrement en 1939[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
juin 1995 | mars 2001 | Francette Guibourt | ||
mars 2001 | mars 2008 | Jacqueline Roullot | ||
mars 2008 | en cours | Anne-Marie Mariller | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2019, la commune comptait 476 habitants[Note 3], en diminution de 1,65 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
562 | 577 | 568 | 629 | 614 | 691 | 766 | 806 | 834 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
811 | 861 | 864 | 849 | 858 | 898 | 816 | 834 | 771 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
728 | 680 | 646 | 608 | 794 | 544 | 518 | 460 | 418 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
421 | 423 | 397 | 421 | 517 | 502 | 457 | 446 | 484 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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475 | 476 | - | - | - | - | - | - | - |
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