La Cassaigne Écouter est une commune française, située dans le nord-ouest du département de l'Aude en région Occitanie.
La Cassaigne | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Carcassonne |
Intercommunalité | Communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère |
Maire Mandat |
Benjamin Peyras 2020-2026 |
Code postal | 11270 |
Code commune | 11072 |
Démographie | |
Gentilé | Lacassaignois, Lacassaignoises |
Population municipale |
165 hab. (2019 ![]() |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 12′ 13″ nord, 1° 59′ 40″ est |
Altitude | Min. 209 m Max. 410 m |
Superficie | 12,13 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Castelnaudary (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de la Piège au Razès |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.lacassaigne.fr |
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Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de la Preuille, le ruisseau de la Bouissonnade, le ruisseau de pont arnaud et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « piège et collines du Lauragais ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
La Cassaigne est une commune rurale qui compte 165 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 733 habitants en 1793. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castelnaudary. Ses habitants sont appelés les Cassaignois ou Cassaignoises.
La Cassaigne est une commune située à la limite du Razès et du Lauragais.
Generville | Laurac | Villasavary |
Cazalrenoux | ![]() |
Fanjeaux |
Orsans |
La Cassaigne se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].
La commune est pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3], et pour partie dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens », au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par le ruisseau de la Preuille, le ruisseau de la Bouissonnade, le ruisseau de pont arnaud, le ruisseau de Bitrac, le ruisseau de Gatagé, le ruisseau de la Ramounette, le ruisseau de l'Argent, le ruisseau de la Terrière, le ruisseau de Lauzil, le ruisseau d'en Fournès, le ruisseau de Rieutort, le ruisseau du Mortier et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[5],[Carte 1].
Le ruisseau de la Preuille, d'une longueur totale de 16,2 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers l'est puis se réoriente vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le canal du Midi à Bram, après avoir traversé 5 communes[6].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune est du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bram », sur la commune de Bram, mise en service en 1970[12] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 679 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 29 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[16], à 14,1 °C pour 1981-2010[17], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[18].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : le « piège et collines du Lauragais »[20], d'une superficie de 31 216 ha, ayant une position de transition entre la Montagne Noire et les premiers contreforts pyrénéens. On y voit donc régulièrement des espèces à grand domaine vital soit en chasse, soit à la recherche soit de sites de nidification : le Vautour fauve, l'Aigle royal, le Faucon pèlerin sont ainsi plus ou moins régulièrement observés sur le territoire concerné[21].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[22] : la « forêt de Pique Mourre » (178 ha), couvrant 2 communes du département[23] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[22] :
La Cassaigne est une commune rurale[Note 7],[26]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castelnaudary, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,8 %), zones agricoles hétérogènes (38,8 %), forêts (9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de La Cassaigne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 117 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 117 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 3].
La commune de Cassaigne est membre de la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère[32], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bram. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[33].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[32].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Piège au Razès pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[32], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[34].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1981 | ? | François Lion | PS | |
mars 2001 | 2014 | Marie-Claude Roussel | ||
2014 | En cours | Benjamin Peyras | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].
En 2019, la commune comptait 165 habitants[Note 9], en diminution de 21,43 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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733 | 683 | 708 | 714 | 729 | 663 | 708 | 689 | 356 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
730 | 694 | 649 | 629 | 591 | 526 | 572 | 545 | 509 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
427 | 480 | 456 | 365 | 356 | 356 | 352 | 312 | 274 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
242 | 203 | 182 | 171 | 158 | 183 | 188 | 189 | 212 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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169 | 165 | - | - | - | - | - | - | - |
Le comité d'animations a pour nom les Passejaïres, association les Amis des Moulins en Lauragais, etc.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 76 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 178 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 530 €[I 4] (19 240 € dans le département[I 5]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 7,5 % | 10,3 % | 12,4 % |
Département[I 7] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 96 personnes, parmi lesquelles on compte 77,3 % d'actifs (64,9 % ayant un emploi et 12,4 % de chômeurs) et 22,7 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castelnaudary, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 20 emplois en 2018, contre 31 en 2013 et 24 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 64, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,5 %[I 10].
Sur ces 64 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 10 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 95,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
19 établissements[Note 12] sont implantés à la Cassaigne au [I 13]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,6 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 19 entreprises implantées à la La Cassaigne), contre 14 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | |
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Exploitations | 17 | 14 | 9 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 904 | 1230 | 501 |
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Razès »[39]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la production de céréales et oléoprotéagineux[40]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 14] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 501 ha[40].
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Blason | De sable à l'hamaïde d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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