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La Canourgue (en occitan La Canorga) est une commune française, située dans l'ouest du département de la Lozère en région Occitanie.

La Canourgue

L'Urugne.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes Aubrac Lot Causses Tarn
(siège)
Maire
Mandat
Claude Malzac
2020-2026
Code postal 48500
Code commune 48034
Démographie
Gentilé Canourgais
Population
municipale
2 122 hab. (2019 )
Densité 20 hab./km2
Population
agglomération
3 189 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 44° 26′ 01″ nord, 3° 12′ 56″ est
Altitude Min. 521 m
Max. 1 008 m
Superficie 104,29 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Canourgue
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Canourgue
(bureau centralisateur)
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Canourgue
Géolocalisation sur la carte : France
La Canourgue
Géolocalisation sur la carte : Lozère
La Canourgue
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
La Canourgue
Liens
Site web www.la-canourgue.com

    Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Lot, l'Urugne, le ruisseau de Chardonnet, le ruisseau de la Felgeyre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « vallon de l'Urugne ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    La Canourgue est une commune rurale qui compte 2 122 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de La Canourgue. Ses habitants sont appelés les Canourguais ou Canourguaises.

    La commune de La Canourgue est labellisée « Village étape » depuis 2006.


    Géographie



    Localisation


    La commune est située dans le sud-ouest du département de la Lozère, dans le Gévaudan, sur l'Urugne (petit affluent du Lot) au pied du causse de Sauveterre que la commune occupe en grande partie.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Communes limitrophes de La Canourgue[1]
    Saint-Germain-du-Teil Bourgs sur Colagne Les Salelles
    Banassac-Canilhac,
    Saint-Saturnin
    Chanac
    La Tieule,
    Massegros Causses Gorges
    La Malène Laval-du-Tarn

    Géologie


    calcaire beige de l’oxfordien  de  La Canourgue en Lozère
    calcaire beige de l’oxfordien de La Canourgue en Lozère

    Le sol est calcaire et un bloc échantillon est exposé dans le musée en plein air du géoscope de l'aire de la Lozere à la sortie 32 de l'autoroute A 75, la "Méridienne", au niveau du village de La Garde.


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montagnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 6,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 092 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bertholene », sur la commune de Bertholène, mise en service en 1987[7]et qui se trouve à 35 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 1 052,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 39 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,9 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].


    Milieux naturels et biodiversité



    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.
    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « vallon de l'Urugne »[15], d'une superficie de 578 ha, l'un des principaux sites d'hivernage du grand Rhinolophe avec entre 40 et 75 individus. Seuls quatre sites principaux sont connus dans l'ex région Languedoc-Roussillon[16].


    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[17] : le « ruisseau de la Felgeyre » (24 ha), couvrant 2 communes du département[18], et le « ruisseau de Roumardiès » (11 ha), couvrant 2 communes du département[19] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[17] :


    Urbanisme



    Typologie


    La Canourgue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[22],[I 1],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Canourgue, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 3 189 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5],[I 6].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), prairies (15,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,3 %), terres arables (2,9 %), zones urbanisées (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Voies de communication et transports


    La commune est desservie par l'autoroute A75 ainsi que par la gare de Banassac - La Canourgue sur la ligne ferroviaire des Causses.

    La commune se situe à la fois sur le parcours du sentier de grande randonnée 6 (GR6) et du GR 60 relevant à la fois du chemin de Saint-Guilhem et du sentier de grande randonnée de pays (GRP) "Tour du Causse de Sauveterre".


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de La Canourgue est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].


    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Mende-Marvejols, regroupant 17 communes concernées par un risque de débordement du Lot et de la Colagne ainsi que de certains de leurs affluents, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[27]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues du , une crue cévenole de référence (3,95 m mesurés à Mende), et des 4 et , une crue méditerranéenne (3,80 m mesurés à Mende). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2003, 2018 et 2020[29],[25].

    La Canourgue est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[30]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 8],[30],[31].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Canourgue.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Canourgue.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[32]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 53 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 162 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 320 sont en en aléa moyen ou fort, soit 28 %, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].


    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].

    La commune est en outre située en aval du barrage du Charpal, un ouvrage de classe B[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[37].


    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Canourgue est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[38].


    Toponymie


    Le nom de la localité est attesté sous la forme ecclesia Canonica en 1060[39] (une « église collégiale »). Le toponyme français est issu de l'occitan la canorga désignant une église de chanoines[39].


    Histoire


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    Époque contemporaine


    Le , les communes d'Auxillac, La Canourgue, La Capelle et Montjézieu fusionnent sous le régime de la fusion-association[I 7],[40].


    Politique et administration



    Découpage territorial


    La commune de Canourgue est membre de la communauté de communes Aubrac Lot Causses Tarn[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à La Canourgue. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[41].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Mende, à la circonscription administrative de l'État de la Lozère et à la région Occitanie[I 8].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de La Canourgue pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la circonscription de la Lozère pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[42].


    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2020 en Lozère.

    Administration municipale


    Liste des maires de La Canourgue[43]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1815 1821 Jean-François Pascal    
    1821 1835 Frézal Cordesse    
             
    1852 1860 Jean-François Frézal Cordesse    
        Élie de Finance de Clairbois    
    v. 1964   Ernest Privat DVD Notaire
    Conseiller général de la Canourgue (1945 → 1964)
    mars 1971 mars 2001 Jacques Blanc UDF-PR
    puis DL
    Médecin généraliste puis médecin neuropsychiatre
    Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Agriculture (1977 → 1978)
    Député de la Lozère (1973 → 2001)
    Conseiller régional du Languedoc-Roussillon (1986 → 2010)
    Président du conseil régional (1986 → 2004)
    Conseiller général de la Canourgue (1970 → 1988)
    mars 2001 mars 2008 Henri Blanc
    Frère du précédent
    UDF puis
    UMP
    Administrateur judiciaire
    Conseiller général de la Canourgue (1988 → 2015)
    mars 2008 mai 2020 Jacques Blanc UMP → LR Médecin neuropsychiatre
    Sénateur de la Lozère (2001 → 2011)
    Conseiller régional du Languedoc-Roussillon (1986 → 2010)
    Président de la CC Aubrac-Lot-Causses (2005 → 2016)
    Président de la CC Aubrac Lot Causses Tarn (2017 → 2020)
    mai 2020 En cours
    (au 21 avril 2022)
    Claude Malzac[44] DVD Fonctionnaire territorial retraité

    Jumelages


    La ville de La Canourgue est jumelée avec :


    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].

    En 2019, la commune comptait 2 122 habitants[Note 10], en diminution de 0,19 % par rapport à 2013 (Lozère : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 9001 8931 9791 8291 8501 9691 8901 7281 856
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6952 1582 0451 8311 8392 0151 8381 8201 821
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6401 6921 6011 4261 2971 2461 2351 2391 144
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 1791 2371 8501 8041 8171 9222 0762 1082 120
    2015 2019 - - - - - - -
    2 0902 122-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est plus jeune que celle du département. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,0 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (29,7 %) et le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (32,8 %) est comparable au taux départemental (32,5 %).

    En 2018, la commune comptait 1 048 hommes pour 1 098 femmes, soit un taux de 51,16 % de femmes, supérieur au taux départemental (50,04 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 9]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0 
    90 ou +
    4,3 
    9,9 
    75-89 ans
    11,7 
    18,7 
    60-74 ans
    20,3 
    18,5 
    45-59 ans
    20,1 
    15,7 
    30-44 ans
    15,7 
    19,8 
    15-29 ans
    11,5 
    16,4 
    0-14 ans
    16,5 
    Pyramide des âges du département de la Lozère en 2018 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1 
    90 ou +
    2,6 
    9 
    75-89 ans
    11,8 
    20,4 
    60-74 ans
    20 
    22 
    45-59 ans
    20,6 
    16,6 
    30-44 ans
    16,4 
    15,1 
    15-29 ans
    13,6 
    15,9 
    0-14 ans
    15 

    Économie



    Revenus


    En 2018, la commune compte 845 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 867 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 890 [I 10] (20 420  dans le département[I 11]).


    Emploi


    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 12]5,9 %8,5 %5,7 %
    Département[I 13]5 %6,4 %7,1 %
    France entière[I 14]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 210 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 5,7 % de chômeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 12],[I 12]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 15]. Elle compte 946 emplois en 2018, contre 1 015 en 2013 et 959 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 857, soit un indicateur de concentration d'emploi de 110,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,7 %[I 16].

    Sur ces 857 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 409 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 76,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,2 % les transports en commun, 13,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    La chapelle de Saint-Frézal.
    La chapelle de Saint-Frézal.

    Édifices religieux


    Personnalités liées à la commune



    Nées à La Canourgue


    Liées à la commune


    Gastronomie


    La pouteille (à base de pieds de porc et de viande de bœuf) et les manouls (à base de tripes de mouton) sont deux spécialités culinaires de La Canourgue. Il existe même une Confrérie de la pouteille et du manouls.


    Héraldique


    Le blasonnement de La Canourgue est : parti : au premier mi-parti d'azur aux deux fleurs de lys d'or, au second d'argent au lévrier de sable courant en bande, colleté d'or[52]

    Le lévrier de l'une des huit baronnies du Gévaudan, à savoir celle de Canilhac dont La Canourgue faisait partie[53].


    Voir aussi



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


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    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[36].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Références



    Site de l'Insee

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    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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    48. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Lozère (48) », (consulté le ).
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    52. « La Canourgue Lozère », sur GASO, la banque du blason (consulté le ).
    53. Explications sur le site de la commune

    На других языках


    [de] La Canourgue

    La Canourgue ist ein Ort und eine Gemeinde mit 2.122 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Süden Frankreichs in der Region Okzitanien im Département Lozère.

    [en] La Canourgue

    La Canourgue (French pronunciation: ​[la kanuʁɡ]; Occitan: La Canorga) is a commune in the Lozère department in southern France.[3] It is sometimes known in French as "La petite Venise lozérienne", the Little Venice of Lozère.
    - [fr] La Canourgue

    [it] La Canourgue

    La Canourgue è un comune francese di 2.215 abitanti situato nel dipartimento della Lozère nella regione dell'Occitania.



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