Bourgs sur Colagne est une commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie.
Bourgs sur Colagne | |
![]() Vue de la ville. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Lozère |
Arrondissement | Mende |
Intercommunalité | Communauté de communes du Gévaudan |
Maire Mandat |
Lionel Bouniol 2020-2026 |
Code postal | 48100 |
Code commune | 48099 |
Démographie | |
Population municipale |
2 092 hab. (2019) |
Densité | 39 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 31′ 29″ nord, 3° 15′ 58″ est |
Altitude | Min. 570 m Max. 1 254 m |
Superficie | 53,09 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Marvejols (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bourgs sur Colagne (bureau centralisateur) |
Législatives | Circonscription de la Lozère |
Localisation | |
Liens | |
Site web | bourgssurcolagne.fr |
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De statut administratif commune nouvelle, elle est issue du regroupement le des deux communes de Chirac et Le Monastier-Pin-Moriès.
Regroupement des deux anciennes communes limitrophes de Chirac et du Monastier-Pin-Moriès.
Saint-Laurent-de-Muret | Antrenas | Marvejols |
Les Salces | ![]() |
Palhers |
Saint-Germain-du-Teil | La Canourgue | Saint-Bonnet-de-Chirac, Les Salelles |
La commune est traversée par la Colagne et riveraine, au sud, du Lot.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deux-Verg », sur la commune de Deux-Verges, mise en service en 1980[7]et qui se trouve à 37 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 7,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 036,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 50 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,9 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Bourgs sur Colagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marvejols, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Le territoire de la commune de Bourgs sur Colagne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Mende-Marvejols, regroupant 17 communes concernées par un risque de débordement du Lot et de la Colagne ainsi que de certains de leurs affluents, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[21]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues du , une crue cévenole de référence (3,95 m mesurés à Mende), et des 4 et , une crue méditerranéenne (3,80 m mesurés à Mende). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2003 et 2020[23],[19].
Bourgs sur Colagne est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[24]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[24],[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[26]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 9,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 936 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 35 sont en en aléa moyen ou fort, soit 4 %, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 1].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].
La commune est en outre située en aval du barrage du Charpal, un ouvrage de classe B[Note 7]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[31].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bourgs sur Colagne est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].
Son nom témoigne de sa situation géographique, sur la rivière Colagne.
La création de la nouvelle commune, dont la création a été entérinée par l'arrêté du 15 décembre 2015[33], est effective le , entraînant la transformation des deux anciennes communes en « communes déléguées »[34].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
7 janvier 2016 | 24 avril 2020[35] (décès) |
Henri Boyer | DVG | Conseiller départemental de Bourgs sur Colagne (2015 → 2020) Vice-président du conseil départemental (2015 → 2020) Maire (2008 → 2015) puis maire délégué (2016 → 2020) de Chirac |
mai 2020 | En cours | Lionel Bouniol[36] | SE-DVD | Enseignant en économie-gestion et développement du territoire Maire (2014 → 2015) puis maire délégué (2016 → 2020) du Monastier-Pin-Moriès 1er vice-président de la CC du Gévaudan (2020 → ) |
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Le Monastier-Pin-Moriès (siège) |
48P03 | CC du Gévaudan | 19,3 | ||
Chirac | 48049 | CC du Gévaudan | 33,79 |
À la suite du décret du , la commune est entièrement rattachée au canton de Bourgs sur Colagne, dont elle est le bureau centralisateur[37].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2019, la commune comptait 2 092 habitants[Note 8], en diminution de 1,09 % par rapport à 2013 (Lozère : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
2013 | 2014 | 2019 |
---|---|---|
2 115 | 2 136 | 2 092 |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,9 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (29,7 %) et le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (30,2 %) est inférieur au taux départemental (32,5 %).
En 2018, la commune comptait 1 005 hommes pour 1 110 femmes, soit un taux de 52,48 % de femmes, supérieur au taux départemental (50,04 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 2,9 |
7,6 | 75-89 ans | 10,0 |
20,1 | 60-74 ans | 18,8 |
23,0 | 45-59 ans | 22,5 |
17,4 | 30-44 ans | 18,7 |
12,7 | 15-29 ans | 9,7 |
18,3 | 0-14 ans | 17,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1 | 90 ou + | 2,6 |
9 | 75-89 ans | 11,8 |
20,4 | 60-74 ans | 20 |
22 | 45-59 ans | 20,6 |
16,6 | 30-44 ans | 16,4 |
15,1 | 15-29 ans | 13,6 |
15,9 | 0-14 ans | 15 |
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