Jonquières-Saint-Vincent est une commune française située dans le sud-est du département du Gard, en région Occitanie.
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Jonquières-Saint-Vincent | |
![]() Chapelle Saint-Laurent. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté de communes Beaucaire-Terre d'Argence |
Maire Mandat |
Jean-Marie Fournier 2020-2026 |
Code postal | 30300 |
Code commune | 30135 |
Démographie | |
Gentilé | Jonquièrois |
Population municipale |
3 850 hab. (2019 ![]() |
Densité | 181 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 49′ 44″ nord, 4° 33′ 50″ est |
Altitude | Min. 13 m Max. 81 m |
Superficie | 21,32 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Jonquières-Saint-Vincent (ville isolée) |
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Beaucaire |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | jonquieres-st-vincent.com |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par divers petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « costières nîmoises »), un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Jonquières-Saint-Vincent est une commune rurale qui compte 3 850 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Jonquières-Saint-Vincent et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Jonquièrois ou Jonquièroises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la chapelle Saint-Laurent de Jonquières-Saint-Vincent, classée en 1926, et la Via Domitienne, inscrite en 1987.
Les communes de Beaucaire, Redessan, Montfrin et Meynes sont limitrophes de la commune de Jonquières-Saint-Vincent.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Meynes », sur la commune de Meynes, mise en service en 1966[6] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de précipitations de 734,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 16 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
Établie à 62 mètres d'altitude, la gare de Jonquières-Saint-Vincent est située sur la ligne de Tarascon à Sète-Ville, entre les gares voyageurs ouvertes de Beaucaire et de Manduel - Redessan. En raison de sa faible fréquentation, la desserte est suspendue et l'arrêt est fermé aux voyageurs depuis la fin de l'année 2011[réf. souhaitée]
la route départementale 999 (RD999) sépare le village en 2: Jonquieres coté sud et Saint-Vincent côté nord. Cette route relie Beaucaire à Nîmes
Le village possède 4 arrêts de bus LIO (rond point; cimetière; cave; zac la broue). Cette ligne est la 151 qui relie Nîmes à Avignon/ vallabregues/ Beaucaire/ Tarascon. Elle est assurée tous les jours à toutes les heures.
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
Un espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 ha[15].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « costières nîmoises »[17], d'une superficie de 13 479 ha, qui accueillait, en 2004, 300 mâles chanteurs, soit 60% des mâles reproducteurs de la région et près du quart des mâles reproducteurs en France[18].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[19] : le « coteaux de Joncquières-St-Vincent » (112 ha), couvrant 2 communes du département[20], et la « plaine de Manduel et Meynes » (9 783 ha), couvrant 15 communes du département[21].
Jonquières-Saint-Vincent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[I 1],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Jonquières-Saint-Vincent, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 779 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].
Jonquières-Saint-Vincent est l'une des 75 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Sud du Gard et fait également partie d'une des 41 communes du pays Garrigues et Costières de Nîmes.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (76,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %), zones urbanisées (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Jonquières-Saint-Vincent est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1988, 2002, 2003 et 2010[27],[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 325 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1325 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Jonquières-Saint-Vincent est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[30].
Provençal Jounquiero, du roman junquiera, du latin juncaria : lieu couvert de jonc[I 7].
Racine provençale jounc : jonc[I 7].
Sur les cartes de Cassini, on peut y voir le lac, asséché depuis au nord est du village.
Ses habitants s'appellent les Jonquièrois.
En 121 avant Jésus-Christ, Caius Sextius conquiert la région, la Narbonnaise, qui passe sous le contrôle de Rome. La voie héracléenne qui avait vu passer Hannibal et ses 37 éléphants en -218 est reprise pour le tracé de la via Domitia qui relie Rome à sa prospère colonie ibérique. La portion de cette route se trouvant sur la commune se situe alors entre les étapes d'Ugernum et de Nemausus.[réf. souhaitée]
À la fin de l'Empire romain, le territoire de la commune est sous la dépendance d'Arles, ce qui permet d'affirmer que Jonquières-Saint-Vincent est en Provence. Wisigoths, Arabes puis Francs se disputent la région. Les dernières armées sarrasines sont écrasées au bord du Gardon dans la commune voisine de Montfrin par Charles Martel en 730. Quelque temps plus tard, la région passe sous le contrôle carolingien.
À l'est de la commune, au pied des collines qui séparent Jonquières-Saint-Vincent de Beaucaire, une dépression formait un petit lac entouré des roselières qui donnèrent son nom à la commune. Un village de pêcheurs se crée sur sa rive. Il s'appelle Saint-Laurent-de-Jonquières et vers l'an mille les habitants y bâtissent une chapelle. Le prieuré de Saint-Laurent-de-Jonquières appartenait à l'abbaye de Psalmodie : Sanctus-Laurentius de Junqueriis en 1412 dans le cartulaire de l'abbaye de Psalmodie[I 8].
Sur le coteau s'établit vers le XIIe siècle un village de vignerons : Saint-Vincent-de-Cannois. Plus tard sur une colline entre Saint-Laurent et Saint-Vincent un seigneur se construit un château autour duquel se regroupent les habitants de Saint-Laurent dont seule la chapelle du XIIe siècle subsiste[31].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Vincent-du-Gard[32],[I 8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1963 | 2001 | Louis Gibelin | Agriculteur | |
2001 | 2008 | Daniel Legrand | DVD | |
2008 | En cours | Jean-Marie Fournier | UMP-LR | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
Jonquières-Saint-Vincent est jumelée avec :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2019, la commune comptait 3 850 habitants[Note 8], en augmentation de 7,39 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
700 | 717 | 761 | 943 | 1 200 | 1 280 | 1 342 | 1 501 | 1 514 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 712 | 1 852 | 1 888 | 1 820 | 1 678 | 1 600 | 1 516 | 1 539 | 1 530 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 524 | 1 515 | 1 533 | 1 357 | 1 369 | 1 375 | 1 384 | 1 225 | 1 235 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 311 | 1 445 | 1 499 | 1 825 | 2 260 | 2 745 | 2 896 | 2 933 | 3 097 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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3 649 | 3 850 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | D'argent à la botte de joncs de sinople, liée d'or, avec ces inscriptions en flancs L'EN TIENS à dextre et DEUX MILLE à senestre en lettres capitales de sable, accompagnée de trois ombres d'étoiles[I 8]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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