Redessan est une commune française située dans le sud-est du département du Gard, en région Occitanie.
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Redessan | |
Mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Nîmes Métropole |
Maire Mandat |
Fabienne Richard-Trinquier 2020-2026 |
Code postal | 30129 |
Code commune | 30211 |
Démographie | |
Gentilé | Redessanais / Redessanaises |
Population municipale |
4 097 hab. (2019 ![]() |
Densité | 263 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 49′ 59″ nord, 4° 29′ 51″ est |
Altitude | 56 m Min. 54 m Max. 76 m |
Superficie | 15,57 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Manduel (banlieue) |
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Redessan (bureau centralisateur) |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Buffalon. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « costières nîmoises »), un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Redessan est une commune urbaine qui compte 4 097 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Manduel et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Redessanais ou Redessanaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la Via Domitienne, inscrite en 1987.
Commune située dans l'aire urbaine de Nîmes sur la ligne Tarascon - Sète-Ville et l'ancienne route nationale 99 entre Nîmes et Beaucaire.
Les communes de Bezouce, Marguerittes, Manduel, Jonquières-Saint-Vincent, Beaucaire et Meynes sont limitrophes de la commune de Redessan.
Redessan est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie des 41 communes du pays Garrigues et Costières de Nîmes.
La commune est proche du Rhône et de la Provence, non loin du plateau des Costières contre lequel elle s'appuie.
La commune est desservie par la ligne 31, 33 et 212 du réseau de bus Tango qui relie Nîmes et Redessan.
Redessan est desservie par des trains TER Occitanie qui circulent entre les gares d'Avignon-Centre et de Narbonne, ou Montpellier-Saint-Roch, ou Nîmes.
La gare TGV (gare de Nîmes-Pont-du-Gard) se situe à cheval sur la commune de Redessan et celle de Manduel.
Le contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier se situe lui aussi sur une partie de la commune.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Meynes », sur la commune de Meynes, mise en service en 1966[6] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de précipitations de 734,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 11 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
Un espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 ha[15].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « costières nîmoises »[17], d'une superficie de 13 479 ha, qui accueillait, en 2004, 300 mâles chanteurs, soit 60% des mâles reproducteurs de la région et près du quart des mâles reproducteurs en France[18].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[19] : la « plaine de Manduel et Meynes » (9 783 ha), couvrant 15 communes du département[20].
Redessan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[I 1],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Manduel, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 10 929 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (65,2 %), zones agricoles hétérogènes (23,6 %), zones urbanisées (10,7 %), terres arables (0,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Redessan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Nîmes, regroupant 20 communes soumises aux aléas de ruissellement pour la commune de Nîmes et de débordements de cours d’eau, notamment du Vistre, d'un de ses affluents, le Rhôny, et plus à la marge du Rhône, à l’aval, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[26]. Les événements significatifs passés relatifs à la Vistre sont des crues rapides et violentes, qui causent d’importants dégâts, voire des pertes humaines (octobre 1988, septembre 2002, décembre 2003, septembre 2005 notamment). Concernant le Rhôny, les principales crues recensées à Codognan ont eu lieu en 1845, 1933, 1945, 1958, 1963, 1976, 1987 et en octobre 1988. Cette dernière est la plus importante et marquante pour la population nîmoise. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[27],[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1990, 1998, 2002 et 2021[29],[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 407 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1407 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Attesté sous la forme Villa de Rediciano, in comitatu Nemausense (cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, chapitre 197) en 909. Le nom de la localité est issu de l'anthroponyme latin Reticius suivi d’-anum, suffixe latin de propriété[32] ou encore du nom de personne gaulois *Reticianus (non attesté), forme masculine du nom de personne féminin Reticiana, pris absolument[33].
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Blason | D'argent à la tour de gueules maçonnée de sable d'où isse un dextrochère armé tenant une épée, le tout de sable, senestré d'un pal de gueules chargé d'ondes d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1971 | 1983 | Numa Gleizes[34] | PRRRS puis MRG | Conseiller général du canton de Marguerittes (1963-1982) |
1983 | 1995 | Jacques Hornung | ||
mars 1995 | 2014 | Hervé Giely | PRG | Vice-président de Nîmes Métropole |
mars 2014 | En cours | Fabienne Richard | SE | Professeure de gestion |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune faisait partie du canton de Marguerittes jusqu'en 2015.
Après 2015, la commune fait partie du Canton de Redessan et de la 6e Circonscription du Gard dont elle est le bureau centralisateur.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération Nîmes Métropole (CANIM), dont le siège se trouve à Nîmes.
La fête votive se déroule chaque année le week-end suivant le . Elle est l'occasion de festivités durant plusieurs jours. C'est une des principales attractions touristiques du village.
Depuis 2015, Redessan accueille chaque année le "Festival de cinéma argentique en plein air"[35]. Il est organisé par l'association "Jean-Paul Boyer, Culture et Cinéma", en mémoire de ce Redessanais qui fonda en 1959 dans le village un laboratoire cinématographique lié à la Cinémathèque française[36]. L'édition 2019[37] a réuni plus de 1 500 cinéphiles.
La commune organise les célébrations à caractère national (Fête du travail, commémoration des armistices de guerre, Fête de la musique…).
La ville de Redessan est impliquée dans la vie sportive avec une vingtaine de sports différents (Foot, Tennis, Danse, Boule, Chasse, etc)
De nombreuses associations sont présentes dans le village.
Un correspondant du journal Midi libre est présent dans le village.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].
En 2019, la commune comptait 4 097 habitants[Note 8], en augmentation de 0,42 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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713 | 741 | 792 | 919 | 1 100 | 1 097 | 1 142 | 1 207 | 1 216 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 352 | 1 504 | 1 602 | 1 403 | 1 251 | 1 012 | 1 043 | 1 118 | 1 153 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 160 | 1 185 | 1 128 | 1 124 | 1 121 | 1 135 | 1 117 | 1 136 | 1 145 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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1 215 | 1 299 | 1 602 | 2 084 | 2 233 | 2 873 | 3 162 | 3 955 | 4 120 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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4 097 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Bien que diversifiée (abricotiers, pêchers, oliviers), l'essentiel de l'économie agricole repose sur la vigne. Située dans le terroir de l'AOC « Costières de Nîmes » (anciennement appelées « Costières du Gard »), la commune possède sa propre cave coopérative.
La commune à plus de 100 dans des domaines différents (santé, alimentation, bâtiment, café, restaurant, etc)
Benifairó de la Valldigna (Espagne)