Incarville est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie. Les habitants d'Incarville sont appelés les Incarvillais.
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La commune est bordée à l'est par l'Eure, affluent de la Seine.
Les usagers disposent en conséquence de l'accès direct aux 20 km de la voie verte [1] qui s'étend de Poses à Pinterville. Elle est accessible aux piétons ainsi qu'aux cyclistes.
Voies de communication et transports
Voies routières
L'A 13 passe par Incarville (sortie 19, échangeur de Louviers), le territoire de la commune s'étendant de façon discontinue à un fragment de la forêt de Bord-Louviers (séparation par Louviers et Val-de-Reuil), plus vaste que le territoire du bourg proprement dit.
À proximité, a été construit en 1970 le viaduc de la Vallée de l'Eure [2].
Enfin, l'A 154 borde l'est de la commune.
Transport urbain et interurbain
La commune est desservie par la ligne 390ROUEN - EVREUX du Réseau VTNI.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 11,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Louviers», sur la commune de Louviers, mise en service en 1960[9] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,5°C et la hauteur de précipitations de 723,8 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Rouen-Boos», sur la commune de Boos, dans le département de la Seine-Maritime, mise en service en 1968 et à 17 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,1°C pour la période 1971-2000[13] à 10,5°C pour 1981-2010[14], puis à 11°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Incarville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Elle appartient à l'unité urbaine de Louviers, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[19] et 39 762 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Louviers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (76,4%), zones urbanisées (8,5%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6%), zones agricoles hétérogènes (3,8%), terres arables (0,5%)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Wicardi Villa en 1025[26], Wiscardivilla en 1026 (charte de Richard II), Wiscarvilla en 1190 (charte de la fondation de Bonport), Iscarville en 1291 (livre des jurés de Saint-Ouen), Ysquarvilla en 1296 (jugement des assises de Louviers), Ycarvilla au XIIesiècle[26] et vers 1380 (Bibliothéque nationale), Yscarville en 1400 (aveu de Guillaume de Vallan, évêque d’Évreux), Incurville en 1631 (Tassin, Plans et profilz)[27].
Histoire
: L’Ensemble urbain du Vaudreuil est créé à partir de parcelles de huit communes, dont celles d'Incarville.
: Le Vaudreuil (ex-ensemble urbain) est érigée en commune sous le nom du Vaudreuil-Ville Nouvelle. Elle prendra le nom de Val-de-Reuil le .
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2019, la commune comptait 1 423 habitants[Note 8], en augmentation de 4,1% par rapport à 2013 (Eure: +0,75%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
396
440
512
563
527
536
521
506
526
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
468
498
579
505
506
488
476
431
403
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
428
419
439
419
387
409
400
449
465
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
544
624
920
1 125
1 458
1 379
1 330
1 338
1 440
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 423
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Pierre où est enterré l'abbé Delamare.
Église Saint-Pierre du XIIesiècle [34], restaurée entre 1868 et 1875. Le diocèse catholique d'Évreux en est l'affectataire par l'intermédiaire de la paroisse "Père Laval - Louviers - Boucle de Seine" qui dessert cette église. Présence de nombreux vitraux, notamment une série de sept baies posées au XXesiècle:
- Débarquement des Normands à Incarville; construction de l'église d'Incarville; dédicace de l'église à saint Pierre;
- 1023: Richard II donne l'église à l'abbaye de la Trinité de Fécamp;
- 1449: Robert Fromont, curé d'Incarville rédige le traité de paix qui met fin à la guerre de Cent Ans;
- 1254: charte de Goudart d'Incarville en faveur de l'abbaye Notre-Dame de Bonport;
- 1854: mort de François Marie Clément de La Roncière; saint Roch, patron des tisserands;
- 1792: Jacques Antoine de Maurey introduit les métiers à tisser; léproserie Saint-Hildevert; la charité de Louviers enterre les paroissiens d'Incarville;
-1836: les cultivateurs érigent la corporation de saint Éloi; le père Pierre Nicolas Le Chéron d'Incarville et les missions de Chine; le curé d'Ars sauve les prisonniers d'Incarville.
Voie verte longeant l'Eure.
Source d'eau chaude.
Personnalités liées à la commune
L'abbé Delamare
Raoul de la Motte-Labbé (mort avant 1629), conseiller du Roi en la cour des Aides de Normandie, seigneur d'Incarville, d'Épreville et autres lieux[35].
François Marie Clément de la Roncière (1773-1854), décédé à Incarville dont il fut le maire, général des armées de la Révolution et de l'Empire.
René Delamare, prêtre de 1929 à 1948, année de sa mort, auteur de publications historiques locales (histoire des rues de Louviers, notamment, en sa qualité de président de la Société d'études diverses). Il est l'inventeur de la source d'eau chaude en 1931.
Voir aussi
Liste des communes de l'Eure
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Liste des voies vertes et des véloroutes de France#Normandie
Viaduc de la vallée de l'Eure ligne sur Structurae
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 940 - (ISBN2600001336).
Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p.117.
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