Gours est une commune française située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Gours
L'église Saint-Pierre.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Gironde
Arrondissement
Libourne
Intercommunalité
Communauté d'agglomération du Libournais
Maire Mandat
Alain Paigne 2020-2026
Code postal
33660
Code commune
33191
Démographie
Gentilé
Goursois, Goursoises
Population municipale
586 hab. (2019 )
Densité
74 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 59′ 40″ nord, 0° 01′ 24″ est
Altitude
Min. 17 m Max. 82 m
Superficie
7,89 km2
Type
Commune rurale
Unité urbaine
Montpon-Ménestérol (banlieue)
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton du Nord-Libournais
Législatives
Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Gours
Géolocalisation sur la carte: France
Gours
Géolocalisation sur la carte: Gironde
Gours
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Gours
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Géographie
Généralités
L'Isle entre Gours (à gauche) et Saint-Antoine-sur-l'Isle (à droite).
Gours est une commune du nord-est de la Gironde. Elle est bordée au nord par l'Isle sur plus de deux kilomètres.
La commune, traversée par le 45eparallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Gours est limitrophe de cinq autres communes, dont deux dans le département de la Dordogne. Au nord-est, son territoire communal est distant d'une centaine de mètres de celui du Pizou, également en Dordogne.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 12,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Coutras», sur la commune de Coutras, mise en service en 1966[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4°C et la hauteur de précipitations de 836 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 40 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[12], à 13,1°C pour 1981-2010[13], puis à 13,3°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Gours est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montpon-Ménestérol, une agglomération inter-départementale regroupant 7 communes[18] et 11 856 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (36,9%), forêts (27,7%), cultures permanentes (12,7%), eaux continentales[Note 6] (8,9%), prairies (7,6%), zones urbanisées (3,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Gours est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2009[26],[24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gours.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 268 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 268 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1997, 1998, 2003, 2009, 2011, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Toponymie
Le nom du lieu dérive du latin gurges signifiant « gouffre »[30].
Histoire
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Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1945
1995
Jean Lagrue
mars 2008 (réélu en mai 2020)
En cours
Alain Paigne
Retraité Fonction publique
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2019, la commune comptait 586 habitants[Note 7], en augmentation de 18,15% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
314
334
351
386
394
402
400
406
410
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
422
414
465
440
452
400
363
371
321
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
381
350
355
380
352
327
345
308
374
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
354
322
317
335
367
373
387
448
558
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
586
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre de Gours. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1925[35].
Personnalités liées à la commune
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
A. Dauzat et Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 2eédition, Librairie Guénégaud, 1989, 1reédition en 1963, (ISBN2-85023-076-6), p.326.
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