Gouhenans est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la communauté de communes du Pays de Villersexel.
Ne doit pas être confondu avec Gouhelans.
Gouhenans | |
![]() Vue sur le bourg-castral avec l'église et le château. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Haute-Saône |
Arrondissement | Lure |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Villersexel |
Maire Mandat |
Jean-Marie Rondey 2020-2026 |
Code postal | 70110 |
Code commune | 70271 |
Démographie | |
Population municipale |
374 hab. (2019 ![]() |
Densité | 44 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 36′ 28″ nord, 6° 28′ 12″ est |
Altitude | Min. 277 m Max. 381 m |
Superficie | 8,45 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lure (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villersexel |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | gouhenans.fr |
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Gouhenans possède une vieux bourg castral construit sur les flanc du Mont, il est dominé par un château seigneurial et par l'église datée de 1680.
La commune est connue pour son passé industriel lié à l'exploitation houillère et salifère ainsi que la transformation chimique de ces produits et de la pyrite, tous présents dans le bassin keupérien. En 1847, l'exploitation du sel provoque un scandale impliquant des personnalités politiques de la monarchie de Juillet, le général Despans-Cubières et Jean-Baptiste Teste, pair de France et ministre d'État.
Peuplée de 412 habitants en 2019, la commune est légèrement vallonnée. Son altitude varie de 277 mètres à 381 mètres au sommet du Mont de Gouhenans, colline dominant le village, bordé par le Rahin.
Le village de Gouhenans se trouve à 12 km de Lure et à 10 km de Villersexel.
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Les Aynans | Le Val-de-Gouhenans | Vouhenans | ![]() |
N | La Vergenne | |||
O Gouhenans E | ||||
S | ||||
Longevelle | Villafans | Athesans-Étroitefontaine |
Le sol du territoire communal est principalement daté du Trias supérieur et moyen. Les abords du Rahin et de l'Ognon sont couverts d'alluvions du Quaternaire (Fx, Fy pour les plus anciennes et Fz pour les plus récentes)[1].
Le territoire communal repose sur le bassin houiller keupérien de Haute-Saône, riche en houille, gypse, pyrite et marne irisée (c'est dans cette strate qu'est exploité le sel gemme) qui affleurent dans la partie est du territoire (t5M, t5-6 et t6M)[2] mais aussi sur le gisement de schiste bitumineux de Haute-Saône daté du Toarcien[3].
Deux failles orientées nord-sud marquent l'ouest du territoire. C'est dans le fossé d'effondrement qu'elles délimitent qu'est bâtie le village de Gouhenans[4].
Le point culminant se situe à 381 m sur le site du Mont, d'où l'on peut apercevoir la chapelle Notre-Dame-du-Haut de Ronchamp, les ruines du puits Arthur-de-Buyer, les Vosges (notamment le Ballon de Servance, la Planche des Belles Filles et le Ballon d'Alsace), les contreforts du Jura et, par beau temps, quelques sommets des Alpes suisses[5].
La commune est bordée par le Rahin, au nord, ce dernier se jette dans l'Ognon dans le village des Aynans, à l'est du territoire communal. Ce dernier est traversé par le ruisseau de la saline et le ruisseau du Champ de Vueillemet[6].
Mois | Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. | Total année |
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Heures moyennes d'ensoleillement | 54.1 | 85.9 | 124 | 159.6 | 190.5 | 218.2 | 251.7 | 220.6 | 175.1 | 126.3 | 71.2 | 55.7 | 1732.8 |
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) | 92.8 | 78.3 | 80.6 | 74.9 | 93.2 | 90.1 | 78 | 89.2 | 79.6 | 76.8 | 101.6 | 101 | 1036 |
Moyennes mensuelles de la vitesse du vent (km/h) |
Mois | Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. | Moyenne année |
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Températures minimales moyennes (°C) | -2.7 | -1.9 | 0.2 | 2.8 | 6.7 | 9.9 | 11.6 | 11.4 | 8.7 | 5.2 | 0.9 | -2.1 | 4.2 |
Températures moyennes (°C) | 0.8 | 2.5 | 5.4 | 8.7 | 12.8 | 16.1 | 18.2 | 17.8 | 14.9 | 10.5 | 4.9 | 1.4 | 9.5 |
Températures maximales moyennes (°C) | 4.2 | 6.9 | 10.6 | 14.7 | 18.9 | 22.3 | 24.7 | 24.1 | 21 | 15.8 | 8.9 | 4.8 | 14.7 |
Gouhenans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lure, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,8 %), zones agricoles hétérogènes (38,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,5 %), zones urbanisées (5,8 %), prairies (5,7 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Gouhenans est formé d'un vieux bourg castral construit sur le flanc d'une collines, prolongé vers l'est par un habitat pavillonnaire moins dense qui le relie au quartier de la saline qui comprend vestiges industriels, cité ouvrière et maison de maître[6].
En 2016, le nombre total de logements à Gouhenans était de 216 dont 175 résidences principales, 16 résidences secondaires et logements occasionnels et 25 logements vacants. La commune totalisait 204 maisons et 12 appartements[A 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 87,6 %, en 2016. Il n'existe pas de logement HLM sur la commune[A 2].
La commune dispose d'un PLU[15] et fait partie du SCOT du pays des Vosges saônoises[16].
La commune est installée sur une zone sismique de niveau 3[17].
Un dépôt de lindane (pesticide retiré du marché car dangereux) est enterré sur le site de l'ancienne saline et provoque une pollution de l'eau variable[18],[19].
La commune est située à proximité du passage de la LGV Rhin-Rhône, la gare la plus proche est celle de Belfort - Montbéliard, située à 32 km. La gare de Lure est établie à 9 km, sur la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville[6]. Le village est traversé par l’ancienne ligne de Montbozon à Lure, progressivement transformée en voie verte dans les années 2010[20].
Le réseau routier de la commune est formé des routes départementales 18, 92 et 265 reliées à des axes plus importants comme la double-voie expresse E54 (nationale 19)[6].
Au début du XXe siècle, Gouhenans et sa saline sont desservies par les chemins de fer vicinaux de la Haute-Saône (le « Tacot ») et par la ligne de Montbozon à Lure[21].
Les premiers documents sur Gouhenans ont été trouvés à l’abbaye de Bitaine et datent de 1186. Le château, situé sur le bord de la falaise qui domine le village, a été précédé par une maison forte datant de 1472. Les parties les plus anciennes du château actuel datent du XVe siècle. De l'édifice, à ce jour incomplet, on peut admirer la tourelle, la porte d'entrée et les caves voûtées[22].
Le château de Gouhenans existait déjà au XIVe siècle. D'après Louis Gollut, c'était une bonne maison forte du comté de Bourgogne et de nombreuses maisons anciennes subsistent, ainsi quelques pièces rares dans l'église Saint-Étienne, datant du XVIIe siècle[22].
Le gîte de houille est identifié dans les années 1770, il s'étend sous les communes de Gouhenans, Athesans et Villafans, dans le département de la Haute-Saône, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est avec l'exploitation des charbonnages que le sel est découvert. L'exploitation du charbon sur place pour l'évaporation de la saumure permet à la compagnie de baisser le coût de revient su sel. Une usine chimique et une verrerie sont ajoutées à ce complexe industriel qui marque une période de prospérité pour Gouhenans. L'activité chimique devient la propriété du groupe Kuhlmann en 1927 et le reste jusqu'à la fermeture en 1955.
En 1847, l'exploitation du sel provoque un scandale impliquant des personnalités politiques de la monarchie de Juillet, le général Despans-Cubières et Jean-Baptiste Teste, pair de France et ministre d'État[23].
Des vestiges de ces industries (entrées de mines, terrils, voies ferrées, ruines, cité ouvrière, bâtiments reconvertis, cheminée d'usine, dépôt de lindane) subsistent au début du XXIe siècle. Le sentier de randonnée intitulé « La Voie du Sel et du Charbon » est inauguré en 2009, pour mettre en valeur ce patrimoine industriel.
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Villersexel[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton s'est agrandi, passant de 32 à 47.
La commune de Gouhenans fait partie du ressort du tribunal d'instance, du conseil de prud'hommes et du tribunal paritaire des baux ruraux de Lure, du tribunal de grande instance, du tribunal de commerce et de la cour d'assises de Vesoul, du tribunal des affaires de Sécurité sociale du Territoire de Belfort et de la cour d'appel de Besançon.
Dans l'ordre administratif, elle relève du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Nancy[25],[26].
La commune est membre de la communauté de communes du Pays de Villersexel, créée le .
Lors du référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe du , le pourcentage d'habitants de Gouhenans qui ont voté contre la Constitution européenne est de 75,69 %[27], soit bien plus que la moyenne nationale de 54,67 %[28].
À l'élection présidentielle française de 2007, le premier tour a vu se démarquer Jean-Marie Le Pen (FN) avec 27,78 % des votes. Nicolas Sarkozy (UMP) récolte 52,79 % des voies au second tour contre 47,21 % pour Ségolène Royal (PS)[29]. À l'élection présidentielle française de 2012, c'est Marine Le Pen (FN) qui arrive en tête avec 35,85 % des suffrages exprimés, suivie de Nicolas Sarkozy qui totalise 22,26 %. Au second tour, François Hollande (PS) obtient 51,97 % des suffrages exprimés[30]. Lors de l'élection présidentielle française de 2017, le premier tour voit se démarquer Marine Le Pen (FN) avec 41,37 %. Au second tour, cette dernière récolte 55,37 % des votes contre 44,64 % pour Emmanuel Macron (EM) qui remporte l'élection à l'échelle nationale[31].
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[32] ; il n'y a pas de groupe d’opposition pour le mandat 2014-2020[33].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1921 | 1933 | Daniel Gaillard | ||
1933 | 1965 | Paul Malcuit | ||
1965 | 1968 | André Semonin | ||
1968 | 1977 | Achille Nicot | ||
1977 | mars 1989 | Pierre Semonin | ||
mars 1989 | mars 2001[35] | Robert Thiébaud | ||
mars 2001 | 2014 | Christian Plaisance[36] | ||
avril 2014[37] | En cours (au 6 juillet 2020) |
Jean-Marie Rondey | Agriculteur retraité Réélu pour le mandat 2020-2026[38] |
En 2015, les finances communales de la commune était constitué ainsi[39] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Au , Gouhenans n'a signé aucun jumelage[40].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[42].
En 2019, la commune comptait 374 habitants[Note 3], en diminution de 11,37 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
385 | 340 | 377 | 417 | 639 | 593 | 599 | 769 | 972 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
823 | 807 | 733 | 735 | 688 | 691 | 700 | 737 | 680 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
590 | 774 | 723 | 469 | 530 | 520 | 554 | 472 | 491 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
463 | 391 | 391 | 420 | 362 | 373 | 430 | 435 | 431 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
402 | 374 | - | - | - | - | - | - | - |
De manière générale, Gouhenans dépend de l'académie de Besançon et dispose d'une école.
Pour les niveaux de scolarisation des collégiens et des lycéens, le collège L. Pergaud de Villersexel et le lycée G-Colomb de Lure sont les établissements privilégiés. En ce qui concerne les études supérieures, les établissements les plus proches sont situés dans l'aire urbaine de Belfort-Montbéliard et à Vesoul.
Il n'existe aucune infrastructure de santé au sein du village, ni dans les communes limitrophes. L'hôpital le plus proche étant celui de Lure, de plus en plus désinvestis par les services publics au profit de celui de Vesoul, il n'est pas exclu qu'à moyen terme, Gouhenans se trouve dans un désert médical, contraignant à la fréquentation des hôpitaux de Belfort, Montbéliard ou Vesoul, accessible en 30 minutes en voiture. Par ailleurs, ces hôpitaux sont appelés à fusionner en 2015 au profit de la nouvelle infrastructure commune du centre hospitalier de Belfort-Montbéliard, à mi-chemin entre les deux villes, à Trévenans.
Hormis les services assurés par la mairie comme une agence postale communale[44], la commune n'a aucun service public sur son territoire. L'ensemble des services publics sont disponibles à Lure, qui concentre le Pôle emploi, EDF, les impôts, la justice ou la bibliothèque, médiathèque et espace culturels.
La commune dispose d'une salle polyvalente, d'un terrain de football et d'un terrain de pétanque[45].
La presse écrite est représentée par le quotidien régional L'Est républicain[46] ainsi que par le journal hebdomadaire Les Affiches de la Haute-Saône. La ville est couverte par les programmes de France 3 Franche-Comté[47].
Gouhenans est rattachée à l'unité pastorale d'Athesans-Moffans[48], faisant partie du doyenné de Lure, qui dépend de l'archidiocèse de Besançon[49].
Le village dispose d'une église catholique.
En 2016, la commune compte 179 foyers fiscaux. Le revenu fiscal médian par ménage était alors de 19 040 €[A 3] en dessous de la moyenne départementale de 19 747 €[I 1].
En 2016, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 253 personnes, parmi lesquelles on comptait 72,2 % d'actifs dont 63,1 % ayant un emploi et 9,1 % de chômeurs contre 11,6 % en 2008[A 4].
On comptait 21 emplois dans la zone d'emploi, chiffre en régression depuis 2011. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 151, l'indicateur de concentration d'emploi est de 13,7[A 5].
Le taux d'activité parmi les 15 ans ou plus a atteint 52,7 % en 2016[A 5]
L'activité communale est essentiellement orientée vers l'agriculture (élevages de bovins à lait et à viande[50]) et l'exploitation forestière.
Au , Gouhenans comptait 21 établissements dont deux dans l'agriculture, trois dans l'industrie, deux dans la construction, onze dans le commerce-transports-services divers et trois relatifs au secteur administratif[A 6]. En 2018, une entreprise est créée à Gouhenans[A 7] sous le régime auto-entrepreneur[A 8].
Le village dépendant économiquement des deux centres urbains de Lure et de l'agglomération d'Héricourt-Montbéliard[I 2]. Ces deux pôles offrent de nombreux emplois et sont rapidement accessibles par une voie expresse passant dans ces axes à proximité de Gouhenans[6].
L'église de Gouhenans est construite en 1680[22].
Gouhenans est couverte en majorité d'une forêt de feuillus située à l'étage collinéen du massif des Vosges. Le reste est occupé par des exploitations agricoles. La commune compte 286 espèces indigènes (en particulier les genres Euglesa, Carex, Galium, Prunus, Vicia, Veronica, Leucanthemum vulgare, trèfle, sapin, chêne), 10 espèces introduites parmi lesquelles une seule est envahissantes (Robinia pseudoacacia) et deux domestiques (Vicia sativa et Sainfoin cultivé). Parmi toutes les espèces présentes, 42 sont protégées[51] et cinq sont inscrites dans la liste des espèces menacées, trois font partie de la liste rouge au niveau régionale et quatre au niveau national[52].
Une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) particulièrement liées à la reproduction des espèces est recensée sur le territoire la vallée supérieure de l'Ognon et ses affluents. Les objectifs fixés sont la résorption de la pollution des eaux, l'encouragement d'une agriculture extensive, la pratique d'une sylviculture respectueuse des essences spontanées, l'entretien de la végétation riveraine et la limitation des extractions de granulats en lit majeur[53].
![]() |
Blason | D'azur à la croix tréflée d'or[54].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
L'avant-dernière miniature du Tournoi de Chauvency représente Henri de Blâmont dans la mêlée confuse du tournoi. Les seuls écus que l'on distingue clairement sont les saumons des Salm et ce blason d'azur à la croix d'or engrêlée. Il se pourrait que ce soit un chevalier de la famille de Gouhenans, qui soit venu, en octobre 1285, avec d'autres Bourguignons aux festivités de Chauvency-le-Château. Dans les anciens armoriaux du XIIIe siècle, ces armoiries sont en effet données aux seigneurs de ce lignage.