La banquette interglaciaire de Barraux et les vallées perchées du Grésivaudan sont un site géologique remarquable de 556,69 hectares qui se trouve sur les communes de Goncelin, Le Cheylas, La Flachère, Morêtel-de-Mailles, Sainte-Marie-d'Alloix et Saint-Vincent-de-Mercuze-Sainte-Marie-du-Mont. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[1].
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Hydrographie
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Voies de communication et transports
La gare.
La commune comte une gare ferroviaire, desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes
Urbanisme
Typologie
Goncelin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Goncelin, une unité urbaine monocommunale[5] de 2 476 habitants en 2019, constituant une ville isolée[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,7% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (64,7%), zones agricoles hétérogènes (12,3%), terres arables (6,2%), zones urbanisées (6,1%), prairies (4,5%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4%), eaux continentales[Note 3] (2,9%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux, lieux-dits et écarts
Goncelin possède huit hameaux dont le plus haut, Ruche, se trouve à 800 m d'altitude sur les balcons de Belledonne.
le Champet
Villard-bozon
Sollières
Ruche
les Côtes
Pelane
Fontcouvert
Montgalmand
et s'est agrandi avec plusieurs lotissements dont:
Les Poètes
Le Clos du château
Le Champ du bourg
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Article connexe: Risque sismique dans l'Isère.
L'ensemble du territoire de la commune de Goncelin est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[11].
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Toponymie
Goncelin: porté dans les Hautes-Alpes et les départements voisins, c'est un nom de personne germanique, Guncelinus, Goncelinus, diminutif formé sur la racine gund = combat. Variante: Gonssolin, Gonsolin. On trouve en Savoie les formes similaires Goncelin et Goncellin[13].
Histoire
Article connexe: Histoire de l'Isère.
En 1827, un dépôt d'objets en bronze au sommet du mont de St Genis ou des Cinq Crêts fut découvert par Achille Chaper à la suite d'un violent orage[14]. Il comprenait des bracelets, faucilles, épingles datés de la phase moyenne du Bronze final (1100-950 av. J.-C.) à l'époque des premiers ateliers de bronziers installés sur les lacs alpins (Bourget, Annecy, Aiguebelette). Il est placé près des filons de cuivre de St Pierre-d'Allevard et le dépôt possède des lingots de cuivre[15].
La Grande Route en 1906.
Puissante cité au Moyen Âge. Il s'agit d'un bourg fortifié[16].
On note aussi la présence d'une maison forte appartenant aux Philippe en 1336:
«quandam turim cum quadam domo bassa ipsius turri contigua et cum omni tenemento eidem contiguo site infra burgum goncellini[17].»
Du Moyen Âge au milieu du XIXesiècle, le port de Goncelin au lieu-dit l'Islon, était essentiellement le port d'embarquement du minerai de fer de Belledonne et des fontes des hauts fourneaux d'Allevard, en direction des aciéries de la région de Rives ou de la fonderie royale de canons de marine de Saint-Gervais.
Destruction partielle au XIXesiècle par un violent orage.
Héraldique
Blason
De gueules au chevron d'or, accompagné en pointe de trois roses du même mal ordonnés; au chef de gueules chargé d’une rose d’or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Politique et administration
Hôtel de ville
L'hôtel de ville est équipé depuis 2000 d'un carillon de huit cloches provenant de la fonderie Paccard[18].
Mairie de Goncelin
Carillon de la mairie de Goncelin
Petite enfance
La commune dispose d'un Relais Assistantes Maternelles et de la halte garderie municipale - le Multi Accueil "La Ruche" - pour les petits âgés de 3 mois à 3 ans.
Enseignement
Goncelin propose un enseignement depuis la maternelle jusqu'au collège:
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Bâtiment de la poste rue de la ventive
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2019, la commune comptait 2 476 habitants[Note 4], en augmentation de 9,12% par rapport à 2013 (Isère: +2,9%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 481
1 553
1 650
1 641
1 628
1 642
1 547
1 636
1 650
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 602
1 634
1 587
1 561
1 513
1 545
1 524
1 521
1 505
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 355
1 346
1 255
1 086
1 087
1 102
983
923
950
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
884
1 136
1 506
1 467
1 771
1 937
2 123
2 176
2 269
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 470
2 476
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Clubs sportifs
CAG (Athlétic Club Goncelinois), petit club de football local.
Le club de tennis Goncelinois
Ski club Goncelinois
Basket club
La vie culturelle
Festivité
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Cultes
Dans le bourg de Goncelin L'église Saint-Didier a été récemment restaurée .
Eglise Saint-Didier de Goncelin - sept 2014 - avant restauration
Eglise Saint-Didier de Goncelin - mai 2017
Économie
Le commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du «Bois de Chartreuse», la première AOC de la filière Bois en France[24].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
église Saint-Didier
Goncelin possède une église dédiée à Saint-Didier, dont la construction s'est effectuée de 1297 à 1308[25]. Actuellement, seul le clocher est de cette époque. En effet, l'église fut démolie en 1842, puis reconstruite et agrandie en 1849 avec les deux nefs latérales. Les murs du chœur actuel reposent, au levant, sur les anciennes fondations. La décoration peinte et les boiseries du chœur datent de cette période. Douze apôtres en fonte, grandeur nature, logées dans des niches aménagées dans les murs latéraux des deux nefs furent bénis le 11 juin 1873 par le père Raynaud. Trois vitraux se trouvent dans le chœur: l'un dédié à saint Didier (dont l'église porte le nom) se situe au centre. Le second est dédié à Notre-Dame de la Pitié et le troisième représente saint Antoine rendant visite à saint Paul ermite dans le désert.
L'église
Autel de l'église
Patrimoine civil
Le château de Goncelin.
maison forte delphinale de Goncelin
La maison forte - dite aujourd'hui le «château» - dominant le village de Goncelin fut édifiée aux XIIeetXIIIesiècles: la partie nord-ouest, avec un escalier à vis est la plus ancienne. Elle fut habitée par la famille de Goncelin connue dès 1218. Dans un contexte politique de carence du pouvoir central, les châteaux-motte naquirent à l'initiative des seigneurs locaux. Mais les dauphins s'intéressèrent très tôt à ce secteur en raison de sa proximité avec la Savoie[26]. Résidence du seigneur ou du chapelain, le château était une architecture militaire. Le village de Goncelin était protégé par une enceinte d'un kilomètre de long, qui comportait quatre portes. À l'intérieur de la circonscription furent édifiées deux autres beaux exemples de fortification: la tour de Montpensard et la tour Noire, dont le proximité géographique et la ressemblance étonnante invite à proposer une même datation autour du XIVesiècle[27].
Du XVe au XVIIesiècle, l'histoire du château est mal connue. Il fut sans doute occupé par les chapelains, officiers représentant du dauphin. Autour du XVesiècle, il fut agrandi à l'est, avec la création d'une grande salle au rez-de-chaussée, ornée d'un plafond à la française et d'une grande cheminée, éclairée de plusieurs fenêtres à meneaux côtés est et nord.
En 1792, le château appartenait à Jean Sarret, l'un des plus gros propriétaires terriens du village, membre d'une famille de marchands tanneurs qui s'installa à Goncelin au début du XVIIIesiècle. Son fils Claude, avocat à la cour du parlement, fut maire de Goncelin en 1790. C'est probablement à cette période que le château fut transformé en «manoir», par l'adjonction d'un toit dauphinois, et un agrandissement à l'ouest avec une nouvelle façade d'entrée. La grande salle, qui conserva son plafond, sa cheminée et ses ouvertures, reçut un nouveau décor de tentures, baguettes et peintures, familier des clients du restaurant qu'elle a abrité durant plus de cinquante ans.
Au début du XXesiècle, au décès de Jules Sarret, sa veuve décida de vendre les terres et les bâtiments[28]. Tandis que la famille Serat achetait la ferme et des terrains, ce fut Gabriel Léger qui se porta acquéreur du château entre 1918 et 1920. Celui-ci trouva la mort prématurément dans un accident de moto en 1925 et sa veuve, ne se sentant pas en mesure d'assumer seule l'exploitation de la propriété, la céda sa belle-sœur Marie Léger. Avec Jeanne Taulier, celle-ci y aménagea une pension de famille, très prisée par la clientèle anglaise, qui prospéra jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale. Après une période de désaffection, au cours de laquelle le château servit de magnanerie et de logements locatifs, un restaurant fut ouvert au rez-de-chaussée. Dans les années 1950, le château fut acheté par une SCI (Sorrel, Midali et Armanet). Depuis les années 2000, il appartient à plusieurs membres de la famille Sorrel.
La tour de Montpensard.
Le lavoir de la place du Petit-Breuil.
Le château sur une carte postale du début du XXesiècle.
au Mas de Fay, l'inventaire du 1339 signale une maison forte. Elle se trouve en rive gauche des gorges du Fay et on peut y accéder depuis le hameau des Fontaines[16]
Patrimoine naturel
Le coteau de l'Adret, avec la commune de Theys, vue depuis le Crêt Luisard.
La commune comprend deux zones naturelles protégées ZNIEFF de type I
Marais et pelouse du coteau de l'Adret, en limite de la commune de Theys
Boisements alluviaux de l'Isère, de Pontcharra à Villard-Bonnot.
Plus largement les bords de l'Isère et les contreforts de Belledonne sont classés en ZNIEFF de type II.
Personnalités liées à la commune
Charles Morard de La Bayette de Galles (1734-1813), général des armées de la République y est né; décédé à Troyes.
Justin Bonaventure Morard de Galles (1741-1809). Vice-amiral de la Marine de la République française y est né; décédé à Guéret.
Joseph Paganon (1880-1937), conseiller général du canton de Goncelin, ministre de la IIIe République, notamment de l'Intérieur sous Laval
Paul Repiton-Préneuf (1904-1962) chef du deuxième bureau auprès du général Leclerc-; directeur de Shell.
Élisabeth Sirot, Noble et forte maison: L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIesiècle au début du XVIesiècle, Paris, Editions Picard, , 207p. (ISBN978-2-7084-0770-1).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
Inventaire du patrimoine géologique: résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère: Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741p. (ISBN2-911148-66-5), pp. 296-302.
Vers 1100, l'église de Goncelin figure dans le cartulaire de Saint Hugues comme faisant partie de l'archiprêtré de Grenoble. Voir: MARION Jules, "Cartulaire C" dans Cartulaires de l’église cathédrale de Grenoble dits cartulaires de Saint Hugues, Colmar, Hoffmann, 1869.
Centre d'archéologie historique des musées de Grenoble et de l'Isère, Archéologie chez vous no9, Grésivaudan: pays d'Allevard et de Goncelin (1991), p.31.
Centre d'archéologie historique des musées de Grenoble et de l'Isère, Archéologie chez vous no9, Grésivaudan: pays d'Allevard et de Goncelin (1991), p.40-41.
Informations recueillies lors d'un groupe "mémoire" de l'Association "Histoire, culture et vie à Goncelin" du 15 mai 1996 avec des habitants natifs du village et la petite-fille de Gabriel léger.
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