Le Cheylas[lə ʃela] est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Cheylasiens (Cheylasiennes).
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Le Cheylas
Le Cheylas vue de la D523.
Administration
Pays
France
Région
Auvergne-Rhône-Alpes
Département
Isère
Arrondissement
Grenoble
Intercommunalité
Communauté de communes Le Grésivaudan
Maire Mandat
Roger Cohard 2020-2026
Code postal
38570
Code commune
38100
Démographie
Gentilé
Cheylasiens
Population municipale
2 528 hab. (2019 )
Densité
301 hab./km2
Géographie
Coordonnées
45° 22′ 20″ nord, 5° 59′ 36″ est
Altitude
Min. 240 m Max. 1 202 m
Superficie
8,4 km2
Type
Commune rurale
Unité urbaine
Le Cheylas (ville isolée)
Aire d'attraction
Grenoble (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton du Haut-Grésivaudan
Législatives
Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Le Cheylas
Géolocalisation sur la carte: France
Le Cheylas
Géolocalisation sur la carte: Isère
Le Cheylas
Géolocalisation sur la carte: Auvergne-Rhône-Alpes
Le Cheylas est une commune située dans la vallée du Grésivaudan, au pied de la montagne de Bramefarine, entre le massif de Belledonne et le massif de la Chartreuse, à égale distance (30 km) de Grenoble et Chambéry. La commune fait partie de l'aire urbaine de Grenoble.
Sites géologiques remarquables
La banquette interglaciaire de Barraux et les vallées perchées du Grésivaudan sont un site géologique remarquable de 556,69 hectares qui se trouve sur les communes de Goncelin, Le Cheylas, La Flachère, Morêtel-de-Mailles, Sainte-Marie-d'Alloix et Saint-Vincent-de-Mercuze-Sainte-Marie-du-Mont. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[1].
Lieux-dits et écarts
le Bourg est le plus grand lieu-dit de la commune. On y trouve la mairie, le groupe scolaire Chartreuse, le restaurant Le Carré gourmand, un centre commercial, le complexe sportif ainsi que le manoir de la Tour.
la Gare doit son nom à l'ancienne gare ferroviaire, aujourd'hui désaffectée. On y trouve le groupe scolaire Belledonne, le restaurant scolaire et la halte-garderie.
Le lieu-dit l'Usine comporte:
deux usines: Ascometal (aciers spéciaux) et Winoa (grenailles).
Une centrale hydroélectrique (EDF) de 480 MW, fonctionnant par pompage et assortie d'un grand bassin, alimentée par un plan d'eau artificiel sis entre Allevard et Saint-Pierre-d'Allevard, stockant les eaux captées en Maurienne[2].
les lieux-dits le Villard, le Trouillet et l'Abbaye sont situés sur la montagne de Bramefarine, qui surplombe Le Cheylas à l'est.
Autre lieux-dits, au sud de l'autre côté du Fay à flanc de coteau en direction de Goncelin, les Chaberts hameau dont une maison a été édifiée en 1773, avec plaque (de 1,5 × 1 m) atrière d'origine fleurs de lys, dauphins et initiales du propriétaire, en ce hameau une rivière glaciaire souterraine passe sous les habitations à environ 8/10 mètres de profondeur.
Le Cheylas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Elle appartient à l'unité urbaine du Cheylas, une unité urbaine monocommunale[6] de 2 566 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (38,2% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (46,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (32%), zones agricoles hétérogènes (25,4%), zones urbanisées (15,3%), eaux continentales[Note 3] (8,5%), prairies (8,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,4%), terres arables (4,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7%)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Origine du nom de la commune
Hypothèse la plus probable: le nom Cheylas aurait pour origine l'existence d'un château (Castellarum).
Autre hypothèse: en patois dauphinois, faire un chemin dans la neige se dit chala (se prononce tsala), d'où le sens de lieu de passage (pour aller de Chambéry à Grenoble par la rive gauche de l'Isère, on est obligé de passer par Le Cheylas).
Moyen Âge
Construit à partir de 1475 sur un terrain plat peut-être autrefois protégé par des fossés, le manoir de la Tour présente l'élégante façade d'un édifice typique du XVIesiècle.
Il est donc très probable que quelques habitations se trouvaient sur l'emplacement actuel du Bourg.
Mais on est sûr que des champs cultivés permettait à Sébastien Guiffrey (le propriétaire du manoir) de se nourrir suffisamment.
XVIIIesiècle
La communauté de Cheilas (Le Cheylas) était sous l'Ancien Régime rattaché au mandement de Morêtel. Par décret du , cette communauté était incorporée à la commune de Goncelin. Toutefois, sept ans plus tard, en 1801, elle retrouve son autonomie communale.
XXesiècle
La ferme de la Tour en 1906.
L'économie de la commune est longtemps restée à dominante rurale. Toutefois, son économie s'est trouvée revigorée par l'installation de deux usines importantes. D'une part les ateliers sidérurgiques de Wheelabrator-Allevard, émanation moderne de la sidérurgie du Pays d'Allevard, ont glissé vers la vallée de l'Isère. D'autre part, Le Cheylas est le siège de l'usine hydroélectrique au débouché du tunnel Arc-Isère. Ces deux sites ont créé quelques services.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2008
en cours
Roger Cohard
PCF
Agent technique
mars 2001
mars 2008
Jocelyne Ughetto
DVD
juin 1995
mars 2001
Claude Reymond-Laruinaz
mars 1983
juin 1995
Louis Pailhoux
mars 1971
mars 1983
Roger Brunet-Manquat
1944
mars 1971
Pierre Pissetty
SFIO
Conseiller général du Canton de Goncelin (1967-1971)
1940
1944
1934
1940
Pierre Pissetty
SFIO
1919
1934
Laurent Beurriand
1909
1919
Eugène Vial
1900
1909
Camille Pierron
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2019, la commune comptait 2 528 habitants[Note 4], en diminution de 5,14% par rapport à 2013 (Isère: +2,9%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
451
577
588
718
650
810
805
773
796
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
818
793
803
772
782
823
781
716
675
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
613
583
525
546
610
720
749
792
838
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
941
1 110
1 173
1 311
1 567
2 118
2 565
2 680
2 586
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
2 528
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Vie économique
La vie économique de la commune comporte différents secteurs:
Industrie
L'industrie fait son apparition dans la commune en 1920, lorsque la Société des Hauts Fourneaux et Forges d’Allevard implante une usine d’électrométallurgie. Aujourd’hui, les entreprises Ascométal Allevard et Winoa (ex Wheelabrator Allevard) produisent sur le site du Cheylas des aciers à ressort et des grenailles d’acier.
Énergie
Électricité de France a installé dans la commune une usine hydroélectrique de pompage-turbinage d’une puissance de 480 MW qui peut, grâce à ses deux groupes réversibles, faire du transfert d’énergie par pompage et ainsi injecter de l’énergie sur le réseau national aux heures de pointe[2].
Agriculture
L’agriculture occupe une place importante dans le village. La polyculture a été abandonnée au profit de la culture des arbres fruitiers; pêches, pommes, poires et abricots, produits par des agriculteurs tournés vers le progrès. Ces produits sont vendus directement par les producteurs et ont une réputation de qualité reconnue dans toute la région.
Bois
Le commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du «Bois de Chartreuse», la première AOC de la filière Bois en France[16].
Commerce
Le centre commercial et les zones d’activités ont été créés par la municipalité pour accueillir des entreprises, des artisans et des commerçants qui proposent leurs services aux habitants.
église néo-gothique Saint-Martin, du XIXesiècle[17].
Le Manoir de la Tour
Le manoir de la tour.
Article détaillé: Manoir du Cheylas.
Construit à partir de 1475, le manoir de la Tour présente l'élégante façade d'un édifice typique du XVIesiècle. Il présente une belle tourelle d'escalier avec trois grandes fenêtres à meneaux moulurés en calcaire blanc, hélas dépouillés de leur parure. Ce n’est qu’au XVIIIesiècle que la tour fut recouverte d’un toit.
À l'arrière du bâtiment, sur l'angle sud-ouest, prend place une grosse tour circulaire de 8 mètres de diamètre intérieur, aux murs épais de 1,50 mètre.
Une chapelle, très exiguë, est couverte d'une croisée d'ogives se réunissant sur le blason des Boutières, qui représente un lion toutes griffes dehors. Une fenêtre donnant dans l’escalier permettait aux domestiques d’assister à la messe.
La cave voûtée est en bon état. Une dalle recouvre un trou qui, aux dires des anciens, pourrait être ce qui reste des oubliettes. Au rez-de-chaussée, on remarque l’emplacement des bouches à feu et, une chose curieuse, un boulet de canon scellé dans la muraille qui serait un symbole ésotérique de l’époque.
En entrant, on découvre un superbe escalier en colimaçon qui dessert les étages. Au rez-de-chaussée, il ne faut pas manquer d’apprécier le plafond à la française de la salle des cuisines. Une chambre présente des poutres fabriquées en trois pièces, travail de charpentiers locaux dont la renommée dépassait nos frontières. La salle des gardes communiquait, par un escalier aujourd’hui muré, avec une salle de police, située dans la tour, sous la chapelle.
Au même étage sont implantées les chambres. Celle qui est en façade sud a été une chambre nuptiale. Ce sont les deux cœurs gravés dans la pierre des meneaux qui nous l’apprennent. C’est l’hommage du sculpteur rendu à de jeunes époux.
Des communs construits au XVIIIesiècle encadrent la cour. L’un d'eux abritait une magnanerie (élevage de vers à soie) construite sous Louis XIV.
Le manoir fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du : seuls les façades et les toitures sont inscrits[18].
En , la commune confirme le niveau «une fleur» au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[20].
Personnalités liées à la commune
Sébastien Guiffrey
Le seigneur et chevalier Sébastien Guiffrey, célèbre au XVIesiècle, est mêlé à toutes les traditions chevaleresques du Dauphiné. Le manoir de la Tour lui appartient. Il y rend l’âme dans la nuit du . Sa famille est réunie au manoir à cette occasion. Ses deux filles aînées sont en prière dans la chapelle, tandis que la troisième, occupée à enrayer une épidémie de peste dans la chapelle du Prémol, n’a pas pu venir. Sont également présents les époux des deux filles aînées, Pierre de Theys et Georges de Beaumont, seigneur de l’Arthaudière. Après avoir distribué des aumônes et demandé des prières aux religieux de Mians, Sébastien meurt sans avoir revu Guigues, son fils. Il sera enterré aux Chaberts où repose déjà son épouse Lionnette de l’Arthaudière.
Guigues Guiffrey
Guigues Guiffrey, surnommé «le brave Boutières», guerroie en Italie aux côtés de Bayard et du «bâtard du Fay», seigneur de Mailles lors du décès de son père. Et lorsque Bayard est blessé à Rovasenda, c’est Guigues qui prend le commandement des armées royales. Plus tard, il est blessé lors de l'expédition de l'île de Wight. Dédaignant le manoir du Cheylas, il va s’installer au château du Touvet.
Sports
Le Cheylas Basket, basketball.
L'ASG, (Association Sportive du Grésivaudan) est un club de football issu de la fusion en 2003 des clubs haut-grésivaudans (Pontcharra) et Cheylas-Goncelin.
Jumelages
Depuis 1995, la commune est jumelée avec la commune Italienne de Pavarolo, située à côté de Turin. Existent d'autre part des coopérations décentralisées avec les communes maliennes de Dembella, Tella, Benkadi et Blendio.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
Inventaire du patrimoine géologique: résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère: Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741p. (ISBN2-911148-66-5), pp. 219-222.
«Manoir de la Tour», notice noPA00117134, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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