Gigean[ʒi.ʒɑ̃] (en occitanGijan[d͡ʒi.'d͡ʒan]) est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault, en région Occitanie. Depuis le , elle fait partie de la communauté d'agglomération Sète Agglopôle Méditerranée. Gigean fait également partie de l'unité urbaine de Sète.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Vène, le Rieu Tord, le ruisseau des Combes et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 (la «plaine de Fabrègues-Poussan») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ses habitants sont appelés les Gigeannais.
Gigean est une commune urbaine qui compte 6 507 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Sète et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Gigeannais ou Gigeannaises.
Géographie
Carte.
Gigean est entourée par l'étang de Thau à l'ouest, le massif de la Gardiole au sud et par une plaine viticole, qui va des collines de la Moure jusqu’à la périphérie de Montpellier.
Gigean se trouve à 18 km de Montpellier et à 14 km de Sète.
L’échangeur de l’autoroute A9 est à 2 km, celui de l’autoroute A75 est à 33 km (Clermont-l'Hérault).
Le village est traversé par la Vène.
Le climat est méditerranéen, chaud et sec l’été, doux l’hiver. Les précipitations sont abondantes voire violentes à l’automne.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 12,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 6,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 2,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sete», sur la commune de Sète, mise en service en 1949[6] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 15°C pour la période 1971-2000[8], à 15,4°C pour 1981-2010[9], puis à 15,8°C pour 1991-2020[10].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux: la ZPS de la «plaine de Fabrègues-Poussan»[12], d'une superficie de 3 288ha sur les mêmes communes que la ZNIEFF du même nom[13]. Le couvert du terrain est composé de 52% de plantations d'arbres à dominante de vignes mais incluant aussi des vergers et dehesas, 25% d'autres terres arables, et six autres types d'occupation de terrain (forêts, pelouses, etc). L'ensemble de zones cultivées, haies et petits bois, abrite l'une des dernières populations languedociennes de la pie-grièche à poitrine rose (Lanius minor) qui a fortement régressé en France; le rollier d'Europe (Coracias garrulus) dont la répartition en France est quasiment limitée aux régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon; et l'outarde canepetière (Tetrax tetrax), qui en France est cantonnée aux grandes plaines céréalières du Centre-Ouest et aux plaines méditerranéennes dans le Languedoc et en Provence. Le couvert est favorable à de nombreuses espèces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale[14].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[15]:
les «garrigues de la Gardiole» (451ha), couvrant 4 communes du département[16] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[15]:
la «montagne de la Gardiole» (5 289ha), couvrant 10 communes du département[17];
la «plaine de Fabrègues à Poussan» (3 330ha), couvrant 8 communes du département[18].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Gigean.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Gigean est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[19],[I 1],[20].
Elle appartient à l'unité urbaine de Sète, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[I 2] et 90 720 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,2% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (51,4%), cultures permanentes (28,2%), zones urbanisées (9,3%), forêts (6,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5%), zones agricoles hétérogènes (0,8%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Gigean est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Sète, regroupant 8 communes exposées aux débordements de cours d’eau et à la submersion marine et par les étangs, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[24]. Les événements significatifs antérieurs à 2019 sont les crues de 1937, de 1953 (Montbazin - La crue la plus importante de mémoire d’homme), de 1955, de 1963, de 1979, de 1987, la plus présente dans la mémoire collective, de 1997 (Balaruc-le-Vieux 80 cm à 1 m d’eau sur la route, Rue du camping au passage de l’Agau), de 2003 et d'automne 2014 (Plusieurs épisodes hydrométéorologiques notables se sont succédé sur l’arc méditerranéen causant des décès et des dégâts considérables). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1999, 2003 et 2019[26],[22].
Gigean est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 9],[27].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gigean.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 86,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 978 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 974 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 85% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[30].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 2 578 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 6 687 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 970 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 46% des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (45,8% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 075 personnes, parmi lesquelles on compte 77,2% d'actifs (69% ayant un emploi et 8,1% de chômeurs) et 22,8% d'inactifs[Note 12],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 1 600 emplois en 2018, contre 1 489 en 2013 et 1 223 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 855, soit un indicateur de concentration d'emploi de 56,1% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,6%[I 13].
Sur ces 2 855 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 548 travaillent dans la commune, soit 19% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 88,6% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7% les transports en commun, 5,9% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
612 établissements[Note 13] sont implantés à Gigean au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
612
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
49
8%
(6,7%)
Construction
100
16,3%
(14,1%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
197
32,2%
(28%)
Information et communication
20
3,3%
(3,3%)
Activités financières et d'assurance
12
2%
(3,2%)
Activités immobilières
20
3,3%
(5,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
73
11,9%
(17,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
83
13,6%
(14,2%)
Autres activités de services
58
9,5%
(8,1%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,2 % du nombre total d'établissements de la commune (197 sur les 612 entreprises implantées à Gigean), contre 28% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[32]:
Maison Tino, fabrication de plats préparés (65 072 k€)
Soc Auriac, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits surgelés (31 131 k€)
La Colombe, hébergement médicalisé pour personnes âgées (3 725 k€)
Alimentation Sud Conseil, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (2 165 k€)
Pgi, travaux de menuiserie bois et PVC (2 134 k€)
Agriculture
La commune est dans la «Plaine viticole», une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 170 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 67 en 2000 puis à 33 en 2010[35] et enfin à 23 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 86% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67% de ses exploitations[36],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 513 ha en 1988 à 513 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 3 à 22 ha[35].
Toponymie
La commune a été connue sous les variantes: de Gigeano (1095), in terminio de Gigano (1115), castro quod vocatur Gijanum (1115), castrum de Gigano (1125), etc.
Le nom dérive d'un domaine gallo-romain, gentilice latin Gigius + suffixe -anum[37].
Histoire
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Carte postale de la rue de la chapelle (fin XIXe - début XXesiècle)
Un site archéologique enregistré à l'INPN se trouve sur la commune: La Clau III[38].
Gigean fut longtemps le séjour estival des évêques de Montpellier.[réf.nécessaire]
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire» en l’an II[39].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans l'Hérault.
Conseil municipal de Gigean (mandature 2020-2026).
Retraité de l'enseignement[45] 6e vice-président de Sète Agglopôle Méditerranée[46]
Démographie
Au dernier recensement, la commune comptait 6507 habitants.
Article détaillé: Recensement en France.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
787
894
940
1 064
1 157
1 224
1 310
1 401
1 381
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 369
1 524
1 822
1 932
1 878
1 438
1 451
1 753
1 892
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 953
1 920
1 808
1 812
1 664
1 682
1 585
1 421
1 572
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
1 704
1 847
2 135
2 021
2 529
3 552
4 756
4 972
5 687
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
6 399
6 507
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Abbaye Saint-Félix-de-Montceau: créée au Xesiècle et capitelles (abris en pierres sèches) dans le massif de la Gardiole.
Église Saint-Géniès de Gigean. Datant du XIIIesiècle.
Ancienne église Saint-Géniès de Gigean.
Chapelle des Pénitents blancs de Gigean.
Église Saint-Géniès de Gigean
Ancienne église Saint-Géniès de Gigean
Le chœur de l'ancienne église Saint-Géniès
Chapelle des Pénitents blancs de Gigean
Personnalités liées à la commune
Félix André Augustin Poujol (1797-1869), écrivain, médecin spécialiste de la chlorose et professeur de médecine pratique à la Faculté de Montpellier, né à Gigean.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de l’Hérault.
Blason
D'argent au lion de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[11].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault: Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415p. (ISBN2-904624-00-7, lire en ligne), p.327
Lucien Albagnac et Raymond Montjardin, «La station de la Grande Rompude à Gigean (Hérault)», Archéologie en Languedoc, no2, , p.61-66
Marcellin Chaillan, «Documents sur Villeneuve, Poussan, Balaruc dotations du stadium de Gigean 1364-1369», Mémoires de la Société archéologique de Montpellier, t.8, , p.307-343
André Louis, Gigean notre village: histoire d'une commune de l'Hérault, Toulon, Impr. du sud-est, , 266p.
Marie-Thérèse Pralus, Étude de quelques textes du cartulaire de Maguelone relatifs à Gigean au XIIesiècle; Institution de la viguerie de Gignac au XIVesiècle, [s.l.], [s.n.], 24p.
Luc Routier, «De Saint-Félix-de-Montceau à Gigean, ou la fin de la présence des moniales», Revue d'archéologie et d'histoire de Sète et de sa région, noXL-XLI, 2015-2016, p.49-52
Fonds d'archives
Fonds: Archives communales de Gigean (1529-1854) [2,17 ml]. Cote: 113 EDT. Montpellier: Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
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