Vic-la-Gardiole (en occitanVic de la Gardiòla) est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault en région Occitanie. Depuis le , elle fait partie de la communauté d'agglomération Sète Agglopôle Méditerranée. Ses habitants sont appelés les Vicois.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Rhône à Sète et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 (les «étangs palavasiens» et les «étangs palavasiens et étang de l'Estagnol»), cinq espaces protégés (le «bois des Aresquiers», l'«étang de Vic», les «salines de Villeneuve», le «Salins de Frontignan» et les «étangs Palavasiens») et dix zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vic-la-Gardiole est une commune urbaine et littorale qui compte 3 373 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomération de Mireval et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Vicois ou Vicoises.
Géographie
Carte
Vue générale.
Située entre Montpellier et Frontignan, Vic-la-Gardiole est un village de 3 000 habitants (environ 10 000 habitants en période estivale), à proximité immédiate de la mer Méditerranée. Le sud du territoire se compose d'étangs notamment l'étang de Vic et de zones humides alors que, plus au nord, le massif de la Gardiole présente une grande diversité de la faune et de la flore méditerranéenne. Auparavant petit village de pêcheurs, la ville attire une population de plus en plus importante de par l'attractivité de Montpellier[réf.nécessaire], située seulement à 17 km. Curieusement, la zone des plages n'appartient pas à la commune mais est partagée entre Frontignan et Villeneuve-lès-Maguelone.
Le climat qui caractérise la commune est qualifiée, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 14,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 2,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Villeneuve-les-Mag-Inra», sur la commune de Villeneuve-lès-Maguelone, mise en service en 1980[6] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15°C et la hauteur de précipitations de 592,2 mm pour la période 1981-2010[8].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Sete», sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 12 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15°C pour la période 1971-2000[10], à 15,4°C pour 1981-2010[11], puis à 15,8°C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
Le Conservatoire du Littoral a acquis 1 561ha en 1979 à l’étang de Vic, sur quatre communes: Frontignan, Mireval, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lès-Maguelone[15]; en 1980, 279ha aux salins de Frontignan, sur Frontignan et Vic-la-Gardiole[16]; et 85ha toujours en 1980 au bois des Aresquiers, sur Frontignan et Vic-la-Gardiole[17];
7 583ha des «étangs palavasiens» sont par ailleurs classés comme « zone humide protégée par la convention de Ramsar » et concernent huit communes: Frontignan, Lattes, Mireval, Palavas-les-Flots, Pérols, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lès-Maguelone[18].
Bois des Aresquiers.
Un chemin auprès du bois des Aresquiers, dans l'aire protégée par le conservatoire du littoral.
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
La commune inclut une zone de protection spéciale (ZPS) Natura 2000 dans le cadre de la directive Oiseaux: la ZPS des étangs palavasiens et étang de l'Estagnol, 6 600ha répartis sur huit communes[20]. Sur cette surface, 50 % sont classés selon la loi de 1930 et 1 % inscrit de même, 35 % ont été acquis par le Conservatoire du Littoral, 14 % sont une réserve de chasse et de faune sauvage d'ACCA (association communale de chasse agréée), 2 % sont protégés par un arrêté de protection de biotope, d’habitat naturel ou de site d’intérêt géologique, 1 % est une réserve naturelle nationale (l'étang de l'Estagnol) et 1 % est la propriété du département. Cette ZPS comprend une série importante de grandes lagunes communiquant encore entre elles (étang de l'Ingril, étang de Vic, étang de Pierre-Blanche, étang de l'Arnel, étang du Prevost, étang du Grec, étang du Méjean et étang de Pérols), imbriquées entre terre et mer. On y trouve d'anciens marais salants non exploités, générateurs d'une grande diversité d'habitats à forte valeur patrimoniale.
L'étang de l'Estagnol est situé dans une ancienne doline d'alluvions récentes dans les calcaires de la Gardiole, au sud-ouest de Montpellier. L'alimentation en eau se fait par la nappe phréatique d'eau douce de la plaine de Mireval, par les alimentations karstiques des reliefs avoisinants et par la résurgence d'une perte de la Mosson. En conséquence, son eau est moins saumâtre que celle des autres étangs palavasiens. Les lagunes attirent une avifaune à la fois abondante et variée qu'elle soit nicheuse, hivernante ou migratrice. Des espèces rares viennent s'y reposer, comme la sterne naine, le gravelot à collier interrompu et la talève sultane. Les flamants roses y sont nombreux. Une dizaine d'espèces de l'annexe I se reproduisent à l'étang de l'Estagnol: busard des roseaux, blongios nain, héron pourpré, sterne pierregarin, parfois le butor étoilé… Il est une zone d'hivernage ou d'étape pour de nombreux migrateurs: anatidés, foulques, guifettes et sterne pierregarin[21].
La commune comprend aussi un site d'intérêt communautaire (SIC) Natura 2000 dans le cadre de la directive Habitat: le SIC des étangs palavasiens, 6 600ha d'étangs répartis sur plusieurs communes et séparés de la mer par un lido encore vierge d'urbanisation sur un grand linéaire côtier, ce qui permet la coexistence de différents habitats naturels littoraux: systèmes dunaires, laisses de mer et sansouires. Ils sont composés à 60 % de lagunes côtières (habitat prioritaire), 7,1 % de fourrés halophiles méditerranéens et thermo-atlantiques (Sarcocornia fruticosi ou «corail de mer»), 4,9 % de prés-salés méditerranéens (communauté de plantes appelée Juncetalia maritimi) et 16 autres types d'habitat pour le reste. Leur ouverture sur la mer grâce à des graus permet la migration des poissons. En 2012, seul l'étang du Grec est protégé par un arrêté préfectoral de protection du biotope comprenant les zones humides situées entre la route départementale Carnon-Palavas et les zones urbanisées du littoral. Le périmètre du site intègre ces zones humides en suivant précisément la limite de la zone couverte par l'arrêté de biotope. L'étang de l'Estagnol, classé en réserve naturelle nationale, est protégé des atteintes directes mais son approvisionnement en eau est d'origine incertaine et rend les interventions difficiles[22].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'étang de Vic-la-Gardiole.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Dix ZNIEFF sont recensées sur la commune:
La ZNIEFF du complexe paludo-laguno-dunaire des étangs montpelliérains, 14 344ha de cladiaies riveraines (habitat déterminant) répartis entre 14 communes[23],[24];
La ZNIEFF de l'étang de Vic, 1 339ha de terrains en friche et terrains vagues (habitat déterminant) partagés entre Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lès-Maguelone[25];
La ZNIEFF des garrigues de la Gardiole, 450ha de terrains en friche et terrains vagues (habitat déterminant) partagés entre les communes de Fabrègues, Frontignan, Gigean et Vic-la-Gardiole[26];
La ZNIEFF des îlots de l'étang d'Ingril, 192ha de terrains en friche et terrains vagues (habitat déterminant) partagés entre Frontignan et Vic-la-Gardiole[27];
La ZNIEFF du lido et étang de Pierre-Blanche, 578ha de dunes grises (habitat déterminant) partagés entre Frontignan, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lès-Maguelone[28];
La ZNIEFF du marais de la Grande Maïre et Prés des Aresquiés, 142ha de steppes à Lavande de mer catalano-provençales (habitat déterminant) partagés entre Frontignan et Vic-la-Gardiole[29];
La ZNIEFF du marais de la Grande Palude, 245ha de cladiaies riveraines (habitat déterminant) sur la commune[30];
La ZNIEFF du marais du Boulas et salins de Villeneuve, 302ha de cladiaies riveraines (habitat déterminant) partagés entre Mireval, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lès-Maguelone[31];
La ZNIEFF de la montagne de la Gardiole, 5 289ha de prairies humides méditerranéennes à grandes herbes (habitat déterminant) réparties sur 10 communes[32],[33];
La ZNIEFF de la pointe de la Robine, 59ha couverts d'un tapis de Salicorne vivace (Arthrocnemum perennis) (habitat déterminant), sur la commune[34].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Vic-la-Gardiole.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Vic-la-Gardiole est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[35],[I 1],[36].
Elle appartient à l'unité urbaine de Mireval, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 6 544 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
Vic-la-Gardiole est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[37]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[38],[39].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des surfaces en eau (39,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (39,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
eaux maritimes (39,5%), zones humides côtières (13%), cultures permanentes (12,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4%), zones agricoles hétérogènes (7,7%), prairies (6,1%), forêts (4,7%), zones urbanisées (3,7%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2%)[40].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Vic-la-Gardiole est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'étendant sur les département de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[43], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les événements significatifs antérieurs à 2019 qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[44]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1999, 2003, 2018 et 2019[45],[41].
Vic-la-Gardiole est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7],[46].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vic-la-Gardiole.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 27,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 2 139 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 075 sont en en aléa moyen ou fort, soit 50%, à comparer aux 85% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[47],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[48].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[49].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[54].
En 2019, la commune comptait 3 373 habitants[Note 8], en augmentation de 9,98% par rapport à 2013 (Hérault: +7,63%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
89
133
161
241
240
285
330
302
296
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
318
396
385
352
377
317
354
416
411
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
423
483
440
500
465
486
466
452
526
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
541
528
602
827
1 607
2 464
2 883
2 845
2 855
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 244
3 373
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique
Histoire
Ancienne maison.
Église Sainte-Léocadie.
L'étymologie de Vic est le nom latin Vicum: village, division administrative romaine ne possédant pas de statuts. Avant 1790, on trouve le nom de Vic et Maureillan. Le [57], Vic prit le nom de «Vic-les-Étangs» car il y avait beaucoup d'étangs. Le nom actuel date du [58]. Le nom de Gardiole vient de la colline toute proche où se trouvait un poste de garde appartenant aux évêques de Maguelone.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 528 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 3 283 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 250 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 51% des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (45,8% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 118 personnes, parmi lesquelles on compte 80,5% d'actifs (70,8% ayant un emploi et 9,7% de chômeurs) et 19,5% d'inactifs[Note 11],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 658 emplois en 2018, contre 591 en 2013 et 523 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 528, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,1% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62%[I 13].
Sur ces 1 528 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 296 travaillent dans la commune, soit 19% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 84,9% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5% les transports en commun, 6,1% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,5% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
433 établissements[Note 12] sont implantés à Vic-la-Gardiole au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
433
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
31
7,2%
(6,7%)
Construction
101
23,3%
(14,1%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
132
30,5%
(28%)
Information et communication
10
2,3%
(3,3%)
Activités financières et d'assurance
12
2,8%
(3,2%)
Activités immobilières
21
4,8%
(5,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
60
13,9%
(17,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
34
7,9%
(14,2%)
Autres activités de services
32
7,4%
(8,1%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,5 % du nombre total d'établissements de la commune (132 sur les 433 entreprises implantées à Vic-la-Gardiole), contre 28% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[59]:
Mercerie Rascol, commerce de gros (commerce interentreprises) de textiles (12 258 k€)
SAS Tower Echaf'isolation, travaux de montage de structures métalliques (12 067 k€)
La Construction Metallique Artisanale - CMA, fabrication de structures métalliques et de parties de structures (3 870 k€)
TR Invest, activités des sociétés holding (768 k€)
Julien Giraud, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (326 k€)
Agriculture
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 50 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 47 en 2000 puis à 27 en 2010[62] et enfin à 18 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 64% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67% de ses exploitations[63],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 453 ha en 1988 à 324 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 18 ha[62].
Viticulture
Le terroir de Vic-la-Gardiole n'a pas grand chose en commun avec celui de la Camargue. Il s'agit d'un terroir argilo-calcaire et non sablonneux. Le muscat petit grain est le principal cépage cultivé à Vic-la-Gardiole. Une partie de la commune est en appellation « Muscat de Mireval » et le reste en appellation « Muscat de Frontignan ».
Commerces
Vic-la-Gardiole est doté de services et commerces. Elle a, à disposition, une poste et un office du tourisme. Pour la santé, elle dispose d'une pharmacie, un cabinet médical, un cabinet dentaire et un kinésithérapeute. Côté commerces, elle possède des salons de coiffure, un débit de tabac et presses, une supérette, une boucherie, une boulangerie et une cave à vin en culture biologique. La restauration est présente avec un bar, un bar à tapas, une crêperie, une pizzeria, un hôtel restaurant, plusieurs campings et plusieurs restaurants.
L’église Sainte-Léocadie de Vic-la-Gardiole est une église romane fortifiée du XIIesiècle classée monument historique. Elle servait de refuge à la population. Elle contient une citerne interne permettant l'approvisionnement en eau. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1921[64].
Article détaillé: Église Sainte-Léocadie de Vic-la-Gardiole.
Le château des Aresquiers appartenait au chapitre cathédral de Maguelone depuis le XIIesiècle, qui devient au XVIesiècle le chapitre Saint-Pierre de Montpellier après le transfert de l'évêché. En 1568, il est inféodé à Pierre de la Coste, juge-mage en la sénéchaussée de Montpellier. Les héritiers de Pierre de la Coste vendent en 1589 le domaine à Jean Darles, notaire royal, secrétaire du chapitre cathédrale Saint-Pierre, dont les héritiers le revendront en 1615 au chapitre Saint-Pierre;
Le château de Maureilhan, à l'emplacement de l'ancienne villa gallo romaine proche du port antique du Vicus[65];
Le bois des Aresquiers.
Personnalités
Jean-Baptiste Fabre, curé de Vic-la-Gardiole en 1755;
Julien Rouquette (1871-1927), curé de Vic-la-Gardiole en 1913, historien, archiviste;
Max Ferrier (1937-), footballeur, entraîneur;
Patric, chanteur occitan.
Galerie
Vue générale de Vic-la-Gardiole.
Cœur de village de Vic-la-Gardiole.
Le boulevard central de Vic-la-Gardiole.
Rue de Vic-la-Gardiole avec vue sur l'église Ste Léocadie, du XIIesiècle.
La mairie de Vic-la-Gardiole sur le boulevard des Aresquiers.
La plage des Aresquiers à Vic-la-Gardiole.
La gare: carte postale (1re moitié du XXesiècle).
Héraldique
Article détaillé: Armorial des communes de l'Hérault.
Les armoiries de Vic-la-Gardiole se blasonnent ainsi: d'azur à Sainte Léocadie martyre d'or tenant en sa dextre une palme du même.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Les huit communes de la ZPS des étangs palavasiens et étang de l'Estagnol sont: Frontignan, Lattes, Mauguio, Mireval, Palavas-les-Flots, Pérols, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lès-Maguelone.
Les 14 communes de la ZNIEFF du complexe paludo-laguno-dunaire des étangs montpelliérains sont: Aigues-Mortes, Candillargues, Frontignan, Lansargues, Lattes, Marsillargues, Mauguio, Mireval, Palavas-les-Flots, Pérols, Saint-Nazaire-de-Pézan, Vic-la-Gardiole, Villeneuve-lès-Maguelone et La Grande-Motte.
Les 10 communes de la ZNIEFF de la montagne de la Gardiole sont: Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Fabrègues, Frontignan, Gigean, Lattes, Mireval, Saint-Jean-de-Védas, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lès-Maguelone.
Julien Vial, Le Montpelliérais 34/3, Cartes archéologiques de la Gaule, Paris, Accadémie des Inscriptions et Belles Lettres, , 479p. (ISBN2-87754-083-9), Notice 333, Vic la Gardiole.
Jean Mattei, «Le sous-sol de Vic-la-Gardiole», Bulletin de la Société Languedocienne de Géographie, 2e série, t.XXVI, , p.127-130
Joseph Meffre, Notre-Dame de la Gardiole: inauguration du sanctuaire et discours de monseigneur Joseph Meffre, Montpellier, Manufacture de la Charité, s.d., 31p.
Laurence Serra, L'Amphitrite, une épave aux Aresquiers, Montpellier, ADM, , 142p.
Pierre Serre et Jean Joubert, «Les Aresquiers: bataille pour un cul de sac», Sud, l'hebdomadaire du Languedoc,
Marcel Soulier, «La préhistoire dans la commune de Vic-la-Gardiole (Hérault)», Bulletin de la Société d'études scientifiques de Sète et de sa région, t.II, , p.58-72
Jean Vallery-Radot, «L'église de Vic-la-Gardiole», Congrès Archéologique de France, t.CVIII, , p.186-190
Stéphane Xiberras et Daniel Kuentz, Vic-la-Gardiole, Gap, Impr. Louis-Jean, , 64p.
Fonds d'archives
Fonds: Archives communales de Vic-la-Gardiole (1633-1790) [1 ml]. Cote: 333 EDT. Montpellier: Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
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