Giey-sur-Aujon est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Aujon (homonymie).
Giey-sur-Aujon | |
![]() Carte postale ancienne de la place du village. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Haute-Marne |
Arrondissement | Chaumont |
Intercommunalité | Communauté de communes des Trois Forêts |
Maire Mandat |
Yvette Rossigneux 2020-2026 |
Code postal | 52210 |
Code commune | 52220 |
Démographie | |
Population municipale |
142 hab. (2019 ![]() |
Densité | 4,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 54′ 26″ nord, 5° 04′ 14″ est |
Superficie | 30,42 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Chaumont (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Châteauvillain |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ce village est situé à une trentaine de kilomètres de Langres et Chaumont, traversée par l'Aujon, affluent de l'Aube. Comptant 800 ha de la grande forêt d'Arc-en-Barrois, la commune a vocation à être classés dans le cœur du Parc national des Forêts de Champagne et Bourgogne.
Arc-en-Barrois | Bugnières | |
Aubepierre-sur-Aube | ![]() |
Ternat |
Rouvres-sur-Aube | Saint-Loup-sur-Aujon |
Giey-sur-Aujon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,9 %), terres arables (16,8 %), prairies (8,4 %), zones urbanisées (0,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
En 1219, Simon Ier de Châteauvillain fonde le prieuré de Vauclair sur l'Aujon, à l'ouest du village, et dépendant de l'ordre du Val des Choues[8],[9].
La seigneurie de Giey-sur-Aujon est mentionnée dès 1188. Elle dépendait des seigneurs de Châteauvillain. Elle a été affranchie en 1308 par Jean II de Châteauvillain[10].
Des Suisses y ont implanté une fabrique de tissus en 1768. Sous la Restauration, cette industrie a été transformée en une manufacture de porcelaines qui a connu son apogée dans les années 1820-30.
Alors qu’ils sont prévus dans chaque commune par la loi du , le comité de surveillance local ne se crée que le , après la loi du qui précise leur organisation. Ses pouvoirs sont renforcés par la loi du 14 frimaire an II, qui lui attribue la surveillance de l’application des lois en concurrence avec les municipalités. Il se borne toutefois comme la plupart des comités communaux à surveiller les étrangers et désarmer les suspects[11].
En 1879, une ganterie s'installe et 60 à 70 ouvrières y travailleront au début du XXe siècle pour une production largement destinée à l'Amérique. Elle fermera en 1931 alors qu'il ne restait plus que 8 ouvrières.
Dans la nuit du 12 au , un bombardier britannique.Avro Lancaster ND 859 UL-U2 du 576° Squadron de la Royal Air Force en mission contre les installations ferroviaires de Revigny-sur-Ornain s'est écrasé sur la commune après une collision avec un autre Lancaster. Cinq membres d'équipage ont été tués et deux survivants faits prisonniers[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2008 | Marcel Hugot | ||
mars 2008 | En cours | Yvette Rossigneux | DVD | Conseillère générale puis départementale |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 142 habitants[Note 3], en augmentation de 2,9 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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515 | 505 | 720 | 687 | 514 | 545 | 550 | 482 | 519 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
474 | 435 | 437 | 382 | 374 | 333 | 332 | 371 | 379 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
350 | 343 | 322 | 251 | 254 | 238 | 224 | 194 | 245 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
236 | 177 | 150 | 154 | 136 | 145 | 154 | 154 | 158 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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131 | 142 | - | - | - | - | - | - | - |
Au Nord-Ouest du village se trouve la Brasserie de Vauclair, sur le site d'un ancien prieuré cistercien de l'abbaye du Val des Choues, fondé en 1219 par Simon Ier de Châteauvillain portant le nom de la combe de dans laquelle il est sied (combe de Vauclair). C'est de cette abbaye mère que la bière produite, la Choue, tient son nom. Cette bière artisanale, diffusée principalement localement (95% de la production écoulée en Haute-Marne[17]) a été de nombreuses fois primée au salon de l'agriculture. Fondée en 2000, la brasserie dépasse les 2 millions de litres brassés en [18].
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Les armes de Giey-sur-Aujon se blasonnent ainsi : d'argent semé de trèfles de sable au lion du même armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout, au chef du même chargé de trois croissants du champ. |
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