Saint-Loup-sur-Aujon est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est. En 1972, les communes de Courcelles-sur-Aujon et Ériseul ont fusionné avec Saint-Loup-sur-Aujon.
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Saint-Loup-sur-Aujon | |
![]() Carte postale ancienne de la fête patronale en 1906. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Haute-Marne |
Arrondissement | Langres |
Intercommunalité | Communauté de communes d'Auberive Vingeanne et Montsaugeonnais |
Maire Mandat |
Claire Colliat 2020-2026 |
Code postal | 52210 |
Code commune | 52450 |
Démographie | |
Gentilé | Barochais, Barochaises |
Population municipale |
129 hab. (2019 ![]() |
Densité | 6,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 53′ 21″ nord, 5° 05′ 23″ est |
Altitude | Min. 300 m Max. 448 m |
Superficie | 19,33 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Chaumont (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villegusien-le-Lac |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Giey-sur-Aujon | Ternat | |
![]() |
Vauxbons | |
Arbot | Bay-sur-Aube | Rochetaillée |
Saint-Loup-sur-Aujon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,6 %), terres arables (28,4 %), prairies (12,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones urbanisées (1,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Courcelles fut jusqu'au XVIIIe siècle le centre d'une baronnie, Courcelotte. En 1245, Simon de Châteauvillain fait construire, au bord de l'Aujon, un château fort entouré de larges fossés. Le puissant baron de Courcelotte est aussi seigneur de Ternat et de Chameroy. Pendant des siècles, ce château est occupé par les seigneurs de Plaine, puis par la famille de Saulx, tous vassaux du seigneur d'Arc-en-Barrois. Le dernier propriétaire est, en 1789, le duc de Penthièvre. La baronnie de Courcelotte fait partie de la Bourgogne.
En 1377, une charte d'affranchissement est donnée à Saint-Loup-sur-Aujon. Elle fut abandonnée en 1470 à cause des guerres.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | Jean Deschanet | |||
En cours | Claire Colliat | |||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].
En 2019, la commune comptait 129 habitants[Note 3], en diminution de 16,23 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
160 | 160 | 192 | 203 | 214 | 233 | 269 | 276 | 276 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
270 | 310 | 252 | 286 | 267 | 262 | 243 | 287 | 263 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
182 | 168 | 207 | 223 | 194 | 213 | 213 | 183 | 122 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
105 | 178 | 196 | 180 | 144 | 153 | 158 | 170 | 147 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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129 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'œuvre se développe rapidement. Dans les années 1850 est créé, dans la commune voisine, l'orphelinat de Courcelles-sur-Aujon. Des établissements sont également créés à Morey et à Brachay.
En 1875, une chapelle néo-gothique remplace l'ancienne.
En 1966, la congrégation fusionne avec les Filles de la sagesse. Le couvent perd sa vocation d'enseignement pour devenir un lieu de retraite. À partir de 1984, il accueille également des Annonciades Célestes, du fait de la fermeture du couvent de ces dernières à Langres. Ces communautés sont rejointes en par les Bénédictines de Jésus Crucifié. Malgré tout, le déclin est constant et maintenir de si grands bâtiments devient très lourd humainement et financièrement.
En janvier et , les Bénédictines et les Annonciades quittent Saint-Loup, du fait de leur trop faible effectif et de l'état de santé des Sœurs. Les Filles de la sagesse leur emboîtent le pas. Fort heureusement, en s'implante officiellement la communauté contemplative des Bénédictines adoratrices du Sacré-Cœur de Montmartre de Tyburn à la demande de Monseigneur Philippe Gueneley, alors évêque du lieu. Le couvent de Saint-Loup est aujourd'hui un lieu de retraite spirituelle où les retraitants peuvent suivre les offices de la communauté et participer à l'adoration eucharistique. Ils peuvent également jouir du cadre très agréable de Saint-Loup-sur-Aujon.
En 2020, la communauté compte six religieuses. Un aumônier est attaché à demeure.
Pierre Bizot de Fonteny (1825-1908), maire de Courcelles-sur-Aujon de 1867 à 1870, et ancien sénateur de la Haute-Marne, repose dans le cimetière attenant à l'église du village. Dans le caveau familial reposent également sa femme, son père Jean-Baptiste Bizot de Fonteny (1780-1859), chevalier de la Légion d'honneur, garde du corps du roi Charles X, et plusieurs de ses descendants. Une plaque commémorative a été posée sur ce même caveau à la mémoire du colonel René Michel, époux d'une des petites-filles du sénateur, officier de la Légion d'Honneur, décédé en déportation en 1945 (pour faits de résistance) au camp de Dora, en Allemagne.
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