Gesnes-le-Gandelin est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 923 habitants[Note 1].
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La commune fait partie de la province historique du Maine[1].
Géographie
Gesnes-le-Gandelin est située au nord du département de la Sarthe à 10km au sud d'Alençon, 40km au nord du Mans et 18km du mont des Avaloirs. La commune s'étend sur 12,88 km2 et culmine à une altitude de 200 mètres.
Gesnes-le-Gandelin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alençon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 89 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (43,6%), terres arables (28,3%), forêts (20,6%), zones urbanisées (6%), zones agricoles hétérogènes (1,5%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Gesnes est mentionnée sous la forme latinisée Gisna en 900.
Elle appartient selon Albert Dauzat et Charles Rostaing[9] à toute une série de toponymes bien représentée: Gesnes (Mayenne, Gisna 1125, de GethnisXIIesiècle); Gesnes (Meuse, JesnasXesiècle) et peut-être Gennes (Doubs, Mayenne, Pas-de-Calais: Gepna, Gethnae, Genna.); etc. Ils sont apparemment basés sur un thème *ged- ou *ges- de sens obscur. Leur localisation uniquement au nord de la Loire incite à y voir un terme d'origine celtique ou germanique.
Une explication par le mot latin genuina n'est évidemment pas à retenir puisqu'il ne correspond en rien aux formes anciennes et son utilisation dans la toponymie française est douteuse voire improbable.
Le gentilé est Gesnois.
Histoire
Les plus anciennes traces d'occupation remontent au Néolithique. Elles ont été retrouvées lors des fouilles réalisées en 1985 sur l'oppidum dit camp de Saint-Évroult.
Au Moyen Âge, la seigneurie de la paroisse est annexée au château de Vaux.
Son économie a longtemps été basée sur l'agriculture et le tissage, mais cette activité a totalement disparu au début du XXesiècle[10].
Héraldique
D'argent à la fasce vivrée de gueules accompagnée de treize mouchetures d'hermine de sable, quatre rangées en chef et neuf en pointe, ordonnées 5 et 4[11].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2019, la commune comptait 923 habitants[Note 4], en diminution de 4,65% par rapport à 2013 (Sarthe: −0,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
797
900
995
1 149
1 279
1 370
1 345
1 408
1 390
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 357
1 292
1 433
1 357
1 298
1 204
1 118
1 077
920
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
838
759
729
553
593
613
581
612
670
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
635
582
604
652
633
742
936
957
968
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
963
923
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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L'école
Économie
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Lieux et monuments
Église Saint-Pierre, des XIIIeetXVIesiècles. Le clocher en bâtière (1545), le porche, le transept et le chœur sont inscrits au titre des Monuments historiques depuis le [18].
Oppidum dit «camp de Saint-Évroult». Certaines portions de l'oppidum sont classées Monuments historiques depuis le . Une portion est inscrite depuis le [19].
Monument aux morts.
Chapelle de Saint-Évroult, du XIesiècle.
Place de la Maréchalerie.
Lavoirs municipaux.
Carrefour des Trois Tilleuls.
Place de l'Érable.
Dix croix sont recensées sur le territoire de la commune. Elles sont pour la plupart réalisées en granit de Condé-sur-Sarthe, de formes simples et non archaïques. La plus ancienne daterait du XIVesiècle, située dans l'ancien cimetière attenant au chevet de l'église Saint-Pierre, elle est en granit monolithe, de forme latine. La croix dite «de Biaurue», située route de La Huttière, au carrefour du Puits Marie sur le chemin du Rocher glaçant, était un jalon pour les pèlerins du Mans au Mont-Saint-Michel. Datée du XVIIIesiècle, elle est en granit monolithe, de forme régulière. Sa hauteur est de 80 centimètres. L'une des plus récentes est la croix du calvaire des «Trois Tilleuls», érigée à l'occasion de la Mission de 1890. Elle mesure plus de cinq mètres.
L'église Saint-Pierre.
Le monument aux morts.
La croix de mission.
Activité et manifestations
Fête populaire et champêtre de la Saint-Évroult, chaque premier dimanche de mai.
Personnalités liées
Éugène Ramond (1891-1945), résistant mort en déportation à Mauthausen le .
Plaque de la Place Éugène Ramond.
Jean Wanes, boxeur poids moyen français de premier plan entre 1943 et 1952, et qui tint notamment la limite des dix rounds lors de sa rencontre en 1951 face à Sugar Ray Robinson, s'est marié à Gesnes-le-Gandelin en 1939[réf.nécessaire].
Bibliographie
Henri Souty, Mon pays natal. Gesnes-le-Gandelin [1913], suivi de Les chapelles ou prestimonies de Gesnes-le-Gandelin [1930] et de Une énigme d'histoire locale, Mlle Sévigné, damoiselle suivante de la comtesse d'Olonne [1938], [rééd.] Paris, Le Livre d'histoire, 2009, pagination multiple (Monographies des villes et villages de France).
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968.
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