Garrigues-Sainte-Eulalie est une commune française située dans le centre du département du Gard en région Occitanie.
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Garrigues-Sainte-Eulalie | |
![]() Église romane Sainte-Eulalie | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté de communes Pays d'Uzès |
Maire Mandat |
Didier Kielpinski 2020-2026 |
Code postal | 30190 |
Code commune | 30126 |
Démographie | |
Gentilé | Garrigois |
Population municipale |
731 hab. (2019 ![]() |
Densité | 73 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 59′ 39″ nord, 4° 18′ 57″ est |
Altitude | Min. 75 m Max. 215 m |
Superficie | 10 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Uzès |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Bourdic, Valat de Gouloubert et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Garrigues-Sainte-Eulalie est une commune rurale qui compte 731 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Garrigois ou Garrigoises.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Rouvière », sur la commune de La Rouvière, mise en service en 1986[6] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de précipitations de 918,8 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 18 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[15],[16].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[17] : la « plaine de Saint-Chaptes » (2 279 ha), couvrant 5 communes du département[18].
Garrigues-Sainte-Eulalie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[19],[I 1],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (56,2 %), terres arables (20,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,9 %), zones urbanisées (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), forêts (2,3 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Garrigues-Sainte-Eulalie est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Bourdic. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 1994, 1998, 2002, 2005 et 2014[24],[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 401 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 401 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1983[22].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].
Occitan Garrigo, du roman garriga, guarriga, du bas latin garrica, garica, jarrigia, jarria : garrigue[28].
Racine occitane garric, du roman garric, guarric, garrig[28].
Ses habitants sont appelés les Garrigois et Garrigoises.
Garrigues est mentionné en 1179 sous le vocable de Garricæ dans le cartualaire de l'abbaye de Franquevaux[29]
Sainte-Eulalie est répertorié par Locus de Sancta-Olha en 1384 dans le dénombrement de la sénéchaussée[29].
Le village de Garrigues est cité par Jean-Baptiste l'Ouvreleul dans son Histoire du Fanatisme renouvelé. Pendant la Guerre des Camisards, Garrigues est incendié par les milices civiles catholiques des Cadets de la Croix. (Tome III, p. 245).
Le village de Sainte-Eulalie porte provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de Canteperdrix[30],[29].
La commune actuelle est le fruit de la fusion, en 1814, des deux communes voisines de Garrigues et de Sainte-Eulalie[31],[29], peuplées respectivement, au recensement de 1806, de 192 et de 50 habitants[30].
Lion Feuchtwanger était interné dans un camp des Garrigues-Saint-Nicolas ou encore camp de Saint-Nicolas-des-Garrigues en 1940, situé à Sainte-Anastasie[32].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2008 | 2014 | Daniel Viala | DVG | |
mars 2014 | En cours | Didier Kielpinski | EELV | Fonctionnaire |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].
En 2019, la commune comptait 731 habitants[Note 7], en diminution de 4,32 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
201 | 154 | 192 | 306 | 323 | 324 | 406 | 415 | 406 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
387 | 355 | 364 | 366 | 345 | 267 | 269 | 262 | 284 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
264 | 285 | 285 | 217 | 229 | 227 | 203 | 210 | 183 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
228 | 253 | 281 | 304 | 388 | 516 | 690 | 715 | 764 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
731 | 731 | - | - | - | - | - | - | - |
Avant la fusion en 1814 avec Garrigues, la population de Sainte-Eulalie était: 87 en 1793, 85 en 1800, 50 en 1806[36].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 292 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 710 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 490 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 5,4 % | 7,1 % | 10,5 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 447 personnes, parmi lesquelles on compte 77 % d'actifs (66,5 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs) et 23 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 110 emplois en 2018, contre 108 en 2013 et 84 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 301, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,5 %[I 10].
Sur ces 301 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 83 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 91,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
66 établissements[Note 10] sont implantés à Garrigues-Sainte-Eulalie au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 66 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 7 | 10,6 % | (7,9 %) |
Construction | 16 | 24,2 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 18 | 27,3 % | (30 %) |
Information et communication | 1 | 1,5 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 4,5 % | (3 %) |
Activités immobilières | 2 | 3 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 9 | 13,6 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 6 | 9,1 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 4 | 6,1 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 66 entreprises implantées à Garrigues-Sainte-Eulalie), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 28 | 29 | 18 | 16 |
SAU[Note 13] (ha) | 942 | 848 | 785 | 780 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 28 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 29 en 2000 puis à 18 en 2010[40] et enfin à 16 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 43 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[41],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 942 ha en 1988 à 780 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 34 à 49 ha[40].
Le domaine de Privadière[42] à Sainte Eulalie. Ce domaine composé de plusieurs mas appartient au début du XVIIe siècle à Maurice de Brueys, sieur de Privadière. En 1637, il passe à Nicolas de Brueys, puis à Jacques de Brueys et à son épouse Olympe de Restaurand. Il est ensuite vendu à Jean Combiès, habitant de Saint Chaptes. Ce dernier modifie son nom en Descombiès, puis Descombiès de Privadière. Au XVIIIe siècle, les Descombiès, qui habitent Uzès, vont agrandir le domaine et les bâtiments et vont conserver l'entière propriété. En 1788, le mas passe à Marie Charlotte Descombiès de Privadière, puis à son mari, sur le cadastre de 1811, Jean Antoine Pomme, arlésien, dont le père Pierre Pomme, médecin du Roi, fût maire d'Arles, en 1795.
La mairie de Garrigues conserve 2 compoix (anciens cadastres) datés de 1662.
![]() |
Blason | De sable au pal losangé d'or et de gueules[29]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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