Garancières est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.
Ne doit pas être confondu avec Garencières.
Garancières | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Rambouillet |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur d'Yvelines |
Maire Mandat |
Christian Lorinquer 2020-2026 |
Code postal | 78890 |
Code commune | 78265 |
Démographie | |
Gentilé | Garanciérois |
Population municipale |
2 375 hab. (2019 ![]() |
Densité | 222 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 49′ 18″ nord, 1° 45′ 31″ est |
Altitude | Min. 87 m Max. 188 m |
Superficie | 10,69 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Garancières-La Queue-les-Yvelines (ville-centre) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aubergenville |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-garancieres78.fr |
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La commune de Garancières est située dans la plaine de Montfort-l'Amaury à 32 km à l'ouest de Versailles, la préfecture, et à 26 km de Rambouillet, la sous-préfecture.
Flexanville | Villiers-le-Mahieu | Autouillet |
Béhoust | ![]() |
Boissy-sans-Avoir |
Millemont | La Queue-les-Yvelines |
Le territoire communal est traversé d'ouest en est par le ru de Millemont et le ru des Fontaines provenant de La Queue-les-Yvelines au sud. Ces deux rus se jettent dans le ru de Garancières qui s'écoule vers Boissy-sans-Avoir.
La commune est traversée par la route départementale 42 qui mène, vers l'est, à Boissy-sans-Avoir et Neauphle-le-Vieux et, vers l'ouest, à Béhoust et, au-delà, à Septeuil. La route départementale 155 est la rue Louis-Siou ou route de la Gare qui mène à La Queue-les-Yvelines. La route départementale 197 qui commence à proximité de la gare, traverse le sud du territoire communal pour mener, vers le sud-ouest, à Millemont et à la route nationale 12.
La ligne de Saint-Cyr à Surdon traverse le territoire communal. La commune possède une gare ferroviaire sur cette ligne, partagée avec la commune de La Queue-les-Yvelines : Garancières-La Queue. Elle se situe sur la ligne N du Transilien, sur la branche Paris Montparnasse-Dreux.
La commune est desservie par les lignes de l'établissement Transdev de Houdan :
Garancières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Garancières-La Queue-les-Yvelines, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 4 786 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7],[8].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 15,0 % | 156 |
Espaces verts urbains | 1,5 % | 16 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 65,1 % | 676 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 9,8 % | 102 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 2,5 % | 26 |
Forêts de feuillus | 6,1 % | 63 |
Source : Corine Land Cover[9] |
Le nom de la localité est attesté sous les formes Waranceræ en 774[10] et 794[11], Warenceras[12] avant 829[11] et Warenceriae au IXe siècle[13], Garanceriæ en 1205[10], Garencerie en 1250[14], Garantiere en 1411 [15], Garrentieres en 1467 [16], Garantiere en 1494 [17], Garentieres en 1611 [16], Garancieres et Garantières en 1613[18], Garentiere en 1668[19], Garenciere en 1707[20], Garencière en 1738[21], Garantière en 1753[20], Garancière en 1768[22], Garencière en 1784[22].
Garancières, mot d'origine germanique Warenceras au IXe siècle, est un champ de garance, plante tinctoriale[12].
Charles Estienne, cite « Garancières près Montfort comme couvert de garance indigène et d’autres lieux de culture en Drouais, Évrecin et Beauce »[23].
Des habitats antiques ont été identifiés sur le territoire de la commune de Garancières, s'échelonnant du Ier siècle av. J.-C. au IIe siècle après J.-C., en particulier une villa gallo-romaine au lieu-dit la Mare à Jourdin[24].
C'est au IXe siècle, à l'époque carolingienne, qu’apparaît la première trace écrite de l'existence du village. Vers 825, Warenceras fait partie de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés au même titre que Flexanville, Orgerus et d'autres villages des environs.
Après les troubles provoqués par les invasions des Normands, à la fin du IXe siècle, Garancières est intégrée au comté de Montfort et les seigneurs de Garancières sont les vassaux des comtes de Montfort. Le village fait alors partie des marches du royaume de France. Pendant les XIIe siècle et XIIIe siècle, Garancières connait un nouvel essor. Cette période est marquée par des défrichements et la création du village de Béhoust.
Nous avons les seigneurs en 1205 Ricardus de Garenceriae[25], et au XIIe siècle Dominus de Garanceriis homo ligus Ansoldus de Garancerus Johemus de Garanceriis[25]
À la fin du XVe siècle, le mariages d'Anne de Bretagne comtesse de Montfort rattachent définitivement la seigneurie de Garancières à la couronne de France.
Le XVIIe siècle est marqué par les aléas climatiques. Le refroidissement du climat, les inondations de 1650 et les épidémies causent une diminution de la population villageoise.
Finalement, au XVIIIe siècle, Garancières renoue avec la prospérité. Un réchauffement du climat et de meilleures récoltes permettent à la population de croître à nouveau. À l'époque le village est essentiellement agricole dont les cultures principales sont les vignes et les céréales. L'élevage est alors très peu pratiqué dans la commune. Durant cette période la qualité de vie ainsi que l'éducation s'améliorent dans l'ensemble du village. À titre d'exemple, 75 % de la population masculine sait lire en 1650.
Les troubles révolutionnaires affectent assez peu Garancières qui devient chef de canton en 1791. Elle perd ensuite ce titre très rapidement.
Le XIXe siècle est une période faste pour la commune due essentiellement à l'explosion de l'activité vinicole. En effet, le phylloxéra causant la quasi-disparition des vignobles du Midi, favorise ceux d’Ile-de-France. Quelques années plus tard, ce parasite touchera tout aussi durement la région qui perdit ses vignes en une dizaine d'années.
L'activité vinicole n'a jamais repris depuis lors. La monoculture céréalière s'est imposée depuis, accentuée par la modernisation et notamment la mécanisation de l'agriculture. Le paysage en est resté durablement marqué.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1944 | 1960 | Marcel Erhard | DVD | Gérant de graineterie Conseiller général du canton de Montfort-l'Amaury (1949 → 1964) |
1960 | 1979 | Yves Benoist | ||
1979 | mars 1989 | Pierre Poulayer | ||
mars 1989 | En cours | Christian Lorinquer[26] | DVD | Instituteur Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2019, la commune comptait 2 375 habitants[Note 3], en diminution de 0,08 % par rapport à 2013 (Yvelines : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
798 | 866 | 821 | 806 | 880 | 848 | 823 | 824 | 823 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
774 | 780 | 791 | 795 | 750 | 749 | 741 | 815 | 905 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
865 | 904 | 907 | 857 | 854 | 796 | 803 | 917 | 930 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
902 | 1 025 | 1 193 | 1 392 | 1 923 | 2 242 | 2 331 | 2 395 | 2 342 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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2 375 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,4 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 184 hommes pour 1 203 femmes, soit un taux de 50,40 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 0,8 |
6,1 | 75-89 ans | 7,3 |
18,8 | 60-74 ans | 17,4 |
25,9 | 45-59 ans | 26,9 |
15,8 | 30-44 ans | 16,5 |
16,9 | 15-29 ans | 16,0 |
16,2 | 0-14 ans | 15,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,3 |
5,7 | 75-89 ans | 7,7 |
13,4 | 60-74 ans | 14,5 |
20,6 | 45-59 ans | 20,3 |
19,8 | 30-44 ans | 19,9 |
18,4 | 15-29 ans | 17 |
21,5 | 0-14 ans | 19,4 |
La commune possède[33] :
La commune dispose d'un stade (terrain de football). Elle est également dotée d'un terrain de roller, un City stade, un skate Park et une balançoire, située au domaine de la Boissière
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Les armes de Garancières se blasonnent ainsi : |
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