Position de La Queue-les-Yvelines dans les Yvelines.
Situation
La commune se situe dans la plaine de Montfort-l'Amaury, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Versailles et à une quinzaine de kilomètres à l'est de Houdan.
Le sud du territoire communal est couvert par la forêt des Quatre Piliers, extrémité nord du massif forestier de Rambouillet.
Le ruisseau du Lieutel marque la limite est de la commune.
Transports et voies de communications
Réseau routier
La commune est desservie par la route nationale 12. Cette route nationale qui traversait le village, occasionnant de fréquents embouteillages, a été déviée, fin 1971, sous la forme d'une rocade passant au sud du village.
Le village est traversé par la route départementale 155 qui constitue l'artère principale commerçante et mène à Garancières vers le nord-ouest et à Galluis vers le sud-est.
La route départementale 156 qui porte le nom d'avenue des Platanes constitue la liaison entre le centre-ville et l'accès est de la RN 12 et à la gare de Montfort-l'Amaury - Méré.
La route départementale 199, quant à elle, relie le centre-ville à l'accès ouest de la RN 12 et à la commune de Millemont.
La ligne de Saint-Cyr à Surdon passe par le territoire communal. La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Garancières - La Queue qui est situé à 1,2 km sur la commune de Garancières.
Bus
La commune est desservie par les lignes 2, 9, 17, 22, 35, 38, 45 et Express 67 de l'établissement Transdev de Houdan, par les lignes 01, 15, 16, 39 et 49 de l'établissement Transdev de Rambouillet et par la ligne Q de la société de transport Hourtoule.
Urbanisme
Typologie
La Queue-les-Yvelines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Garancières-La Queue-les-Yvelines, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[5] et 4 786 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 68,04% d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 12,55% d'espaces ouverts artificialisés et 19,4% d'espaces construits artificialisés[10].
Toponymie
La Queue (La Queue lez Yvelines) est un hameau de Galluis jusqu'en 1883[11].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Cuculosa en 774[12], Cauda[12] (La Queue) qui s’est implanté au VIIesiècle ou au VIIIesiècle. De 1790 à 1882, la commune est appelée Galluis-La-Queue[13],[14], La Queue et La Queue-lès-Yvelines en 1883[15].
Cauda (La Queue) désigne une terre allongée, en forme de queue[16],[17] ou l'extrémité d'une zone géographique (étang, champs, bois…)[18], ici la forêt d'Yveline (de Rambouillet).
À partir de 1883, elle prend le nom de La Queue-lès-Yvelines, bien avant la création du département des Yvelines, marquant ainsi son attachement à la région naturelle de l'Yveline[Note 3],[Note 4]. En français, la préposition «lès» signifie «près de». D'usage vieilli, elle n'est guère plus rencontrée que dans les toponymes, plus particulièrement ceux de localités. Ici, Lès signifie «près de (la forêt des) Yvelines», comme Villeneuve-les-Avignon signifie «près d'Avignon».
Histoire
Le monument aux morts.Borne commémorative du Red Ball Express
Au XVIIIesiècle, le hameau de La Queue s'est bien développé et est devenu un village. Il souffre d'être éloigné de Galluis dont il dépend depuis plus d'un millénaire. À l'occasion de la Révolution de 1789, le premier registre des délibérations du Conseil Municipal de la commune va entériner son importance et l'associer en un seul nom de cette nouvelle commune: «Gaslluis-La Queue». Les registres sont ouverts le dimanche .
À la fin du règne de Louis-Philippe, , le conseil municipal décide la construction d’une église à La Queue, à la place d'une ancienne chapelle Saint-Nicolas.
Au début de la IIIe République, le , la commune de Galluis-La Queue est créée et formera à l’avenir deux municipalités distinctes et deux communes: Galluis et La Queue, et c’est le que pour la première fois la commune prend officiellement son nom de La Queue-lès-Yvelines. Elle a près de 900 habitants.
D'août à novembre 1944, la commune fut, à l'instar d'un certain nombre de communes de Normandie et de l'ouest de l'Île-de-France, un village-relais sur la route du Red Ball Express, système de convoyage routier de vivres, de munitions et surtout de carburant mis en place par les troupes alliées pour alimenter les forces du front au-delà de Paris vers l'est de la France et la Belgique. De cet événement, il reste dans le village une borne commémorative.
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Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1886. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2019, la commune comptait 2 199 habitants[Note 5], en augmentation de 1,29% par rapport à 2013 (Yvelines: +2,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1886
1891
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
612
652
661
611
646
692
686
639
657
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
735
842
904
919
908
1 296
1 753
1 811
1 844
Évolution de la population [modifier], suite (2)
2006
2008
2013
2018
2019
-
-
-
-
2 024
2 073
2 171
2 175
2 199
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,2%, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,3% la même année, alors qu'il est de 21,7% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 035 hommes pour 1 140 femmes, soit un taux de 52,41% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[23]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
3,4
8,1
75-89 ans
11,3
14,9
60-74 ans
17,5
21,4
45-59 ans
19,2
15,9
30-44 ans
16,6
18,6
15-29 ans
16,4
20,3
0-14 ans
15,5
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[24]
un lycée public (des métiers de la vente et de la gestion) (Jean-Monnet).
Sports
Il y a deux stades dans la commune: le stade de la butte des Moulins et le stade du Lieutel avec un gymnase. Plusieurs sports y sont pratiqués.
Économie
Terrain de golf (18 trous) au château de la Couharde;
Serre aux papillons (plus de 800 animaux avec plus de 100 espèces) (plus grande serre aux papillons de France) à la jardinerie Poullain;
Deux centres d'accueil de la Croix-Rouge pour enfants handicapés, l'institut médico-éducatif Christian-Lazard et la maison d'accueil spécialisée Guynemer.
La Maréchalerie, un EHPAD situé au 8 rue Nationale 78940 la Queue-les-Yvelines, géré par le Groupe Mutualiste RATP, la mutuelle d'entreprise du Groupe RATP. Établissement privé à but non lucratif, entièrement agréé à l’Aide Sociale, La Maréchalerie accueille et héberge toute personne âgée de plus de 60 ans, adhérente ou non à la Mutuelle[26],[27],[28].
Culture locale et patrimoine
L'église Saint-Nicolas.Vestiges de la tour de Chappe.
Lieux et monuments
Église Saint-Nicolas.
Construction en pierre à clocher-porche surmonté d'une flèche hexagonale couverte d'ardoise, construite en 1847 à la place d'une ancienne chapelle.
Intérieur restauré en 2005.
Tour du télégraphe Chappe (fin du XVIIIesiècle), vestiges sur la butte des Moulins.
Le château de la Couharde en limite sud de la commune.
Personnalités liées à la commune
Louise de Maisonblanche (ca 1676-1718), fille naturelle de Louis XIV et de Mademoiselle des Œillets, épousa, en 1696, Bertrand de Prez de La Queue, capitaine de la cavalerie (mort en 1740) vécut et mourut à La Queue-les-Yvelines}.
Albert Dumont (1842-1884), archéologue.
Héraldique
Blason
D'argent semé de feuilles de chêne de sinople, à la bande d'or chargée d'un jonc de sable feuillu aussi de sinople brochant sur quatre ondes et accompagné en chef et en pointe de quatre ondes 2 et 2, toutes d'azur, la bande accompagnée en chef d'un moulin à vent du champ et en pointe d'une diligence aussi du champ.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Sous l'Ancien Régime, le nom de Pays d'Yveline est donné à une subdivision du Gouvernement général d'Île-de-France. Le Gouvernement de l'Isle de France par Damien de Templeux, 1663.
Le nom de Pays d'Yveline apparaît également dans plusieurs ouvrages de l'époque comme le Dictionnaire universel de la France ancienne & moderne, publié en 1726.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Cette graphie est celle en usage à la mairie-même et chez quasiment tous les habitants de la commune. À témoin, le nom du site officiel de la mairie, www.la-queue-lez-yvelines.fr.
Cercle Généalogique de Versailles et des Yvelines, Paysages d'Yvelines à la fin du XVIIIesiècle: Le cadastre de Bertier de Sauvigny, Archives départementales des Yvelines, .
Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
OUDIETTE (Charles) - Dictionnaire: Topographique Des Environs De Paris (1812), p.161.
Nouvelles Racines, no95, page 19, SOCIÉTÉ d’HISTOIRE, d’ART, de GÉNÉALOGIE et d’ÉCHANGE, 1986, ISSN 0987-1012 (dépôt légal à la Bibliothèque Nationale)
Jean-Louis Beaucarnot, Laissez parler les noms!, Lattès, 2004
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, (ISBN9782600001335), p.1335.
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