Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Ognon, le ruisseau de Canet, le ruisseau de Linze, le ruisseau du Cros et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 (les «causses du Minervois») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Félines-Minervois est une commune rurale qui compte 473 habitants en 2019. Ses habitants sont appelés les Félinois ou Félinoises.
Géographie
Localisation
C'est la commune la plus à l'ouest du département de l'Hérault. Située à l'extrême sud du Massif central, sur le versant méridional de la Montagne Noire. Elle est limitrophe du département de l'Aude.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 10,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 8,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 3,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Livinière», sur la commune de La Livinière, mise en service en 1992[7]et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,8°C et la hauteur de précipitations de 650,6 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Carcassonne», sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 24 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,7°C pour la période 1971-2000[11], à 14,1°C pour 1981-2010[12], puis à 14,5°C pour 1991-2020[13].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: «les causses du Minervois»[15], d'une superficie de 21 805ha, importants pour la conservation des gîtes et zones de chasse des chauves-souris cavernicoles que sont le Rhinolophe euryale, le Minioptère de Schreibers et le Murin de Capaccini[16].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[17]:
la «crête rocheuse de la Bourrasse» (398ha), couvrant 4 communes dont deux dans l'Aude et deux dans l'Hérault[18];
les «crêtes de Tarigoule et du Rasès» (692ha), couvrant 2 communes du département[19];
les «garrigues de Jappeloup» (286ha), couvrant 2 communes dont une dans l'Aude et une dans l'Hérault[20];
la «Gorge du Cros et causse de la Planette» (1 552ha), couvrant 4 communes dont deux dans l'Aude et deux dans l'Hérault[21];
les «crêtes et pièmonts de la montagne Noire» (27 188ha), couvrant 26 communes dont 24 dans l'Aude et deux dans l'Hérault[22];
le «Haut Minervois» (21 605ha), couvrant 26 communes dont cinq dans l'Aude et 21 dans l'Hérault[23].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Félines-Minervois.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Félines-Minervois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[24],[I 1],[25].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (53,2%), zones agricoles hétérogènes (18,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,4%), cultures permanentes (10,1%), zones urbanisées (0,9%)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Félines-Minervois est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques particuliers: le risque minier et le risque de radon[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Canet et l'Ognon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2018[29],[27].
Félines-Minervois est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 8],[30].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Félines-Minervois.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 27,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 367 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 322 sont en en aléa moyen ou fort, soit 88%, à comparer aux 85% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Risque particulier
L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[33]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[34].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Félines-Minervois est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[35].
Héraldique
Les armes de Félines-Minervois se blasonnent ainsi: d'or, à deux fasces de sable accompagnées de six coqs du même, 3,2,1[36].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Aux limites de la commune, dans les grottes de l'Abeurador[37] sises dans la Montagne noire, ont été découverts des pépins de lambrusques datés de 10 000 ans[38].
Moyen Âge
Au Moyen Âge, Félines, de même que Cassagnoles, était fief des seigneurs de Ventajou puis de la maison de Grave dès le IXe et le XIIesiècle. Le château de Ventajou, dont les premières mentions datent de 813[39], fut rasé par Simon de Montfort lors de la croisade des Albigeois. Les ruines du château sont toujours visibles. Elles ont été très partiellement restaurées dans les années 2000.
Renaissance
Période moderne
Période contemporaine
Anciennement nommé Félines-Hautpoul, en référence à la famille Hautpoul, anciens seigneurs locaux, par décret du 18 janvier 1929, Félines-Hautpoul prit le nom de Félines-Minervois[40].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].
En 2019, la commune comptait 473 habitants[Note 9], en augmentation de 3,5% par rapport à 2013 (Hérault: +7,63%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
595
619
702
758
888
891
859
836
809
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
798
764
712
710
737
781
754
716
750
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
825
773
730
696
653
704
671
592
565
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
546
530
467
428
394
389
371
449
474
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
473
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique
(résultat 2011 en attente de validation)
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 214 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 433 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 070 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 259 personnes, parmi lesquelles on compte 73,8% d'actifs (62,4% ayant un emploi et 11,4% de chômeurs) et 26,2% d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 103 emplois en 2018, contre 67 en 2013 et 66 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 169, soit un indicateur de concentration d'emploi de 60,7% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,3%[I 10].
Sur ces 169 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 73 travaillent dans la commune, soit 43% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 84,4% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8% les transports en commun, 7,8% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
31 établissements[Note 12] sont implantés à Félines-Minervois au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
31
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
6
19,4%
(6,7%)
Construction
1
3,2%
(14,1%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
7
22,6%
(28%)
Information et communication
3
9,7%
(3,3%)
Activités immobilières
2
6,5%
(5,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
8
25,8%
(17,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
2
6,5%
(14,2%)
Autres activités de services
2
6,5%
(8,1%)
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,8 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 31 entreprises implantées à Félines-Minervois), contre 17,1% au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[46]:
Borie De Maurel, culture de la vigne (915 k€)
Agriculture
La commune est dans le «Minervois», une petite région agricole occupant une petite partie du sud-ouest du département de l'Hérault[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 89 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 55 en 2000 puis à 41 en 2010[49] et enfin à 45 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 49% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67% de ses exploitations[50],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 522 ha en 1988 à 1598 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 36 ha[49].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Carte postale du café du commerce (fin XIXe - début XXesiècle).
Dolmens du plateau de La Planette.
Église de l'Assomption-de-Notre-Dame de Félines-Minervois datant du XVIIesiècle. Dans cette église est conservée une dalle gravée des VeetVIesiècles. Elle était utilisée autrefois comme linteau d'une maison du village, elle constituait peut-être à l'origine un élément d'un chancel (clôture du chœur de l'église). Elle est ornée de croix, de rouelles, de fleurons, d'orants (personnages qui prient les bras levés), d'une facture très naïve.
Ancienne carrière de marbre. Exploitée pour ses gisements de marbre turquin ou griotte du XVIIe au XVIIIesiècle.
Ruines du château et du village de Ventajou. À partir du XIesiècle, la population s'est regroupée sous les pentes du château. Le village est desservi par l'église Saint-Nazaire à l'écart des habitations. Défendu dès le mois d'août 1209 par Pierre-Roger de Ventajou, les défenseurs de cette citadelle ont résisté jusqu'à fin juillet 1210. En représailles, Simon de Montfort a fait abattre son donjon. Le château de Ventajou est reconstruit peu après. Château et village ne sont abandonnés qu’au XIVesiècle, après la chevauchée du prince de Galles.
Personnalités liées à la commune
Pierre-Roger de Ventajou, seigneur et défenseur du château de Ventajou qui se soumit en 1210 à Simon de Montfort.
Maison de Grave.
Marcel Lignières né à Félines-Minervois en 1868 et décédé à Saint-Chinian en 1972. Instituteur, directeur d'école à Béziers et Montpellier, membre de l'Escolo moundino et de la Cigalo lengadouciano dont il fut l'archiviste, membre correspondant de la Société Littéraire et archéologique de Béziers. Il a publié Bentajou (1899), Cours élémentaire de grammaire et d'éducation civique, en collaboration avec Moustier et Bru (1928), Charlotte (1931), Grammaire pratique de langue d'Oc (1951), l'arpo d'Eolo (1956), L'hérésie albigeoise et la croisade (1964), La crounico de Moussu Tailhavigno (ms.), Lou vouiage en enfer (ms.).
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, (ISSN1264-5354), p 42.
Pour la grotte de l'Abeurador, voir Jean Vaquer et Marie-Pierre Ruas, «La grotte de l'Abeurador, Félines-Minervois (Hérault): occupations humaines et environnement du Tardiglaciaire à l'Holocène», dans Mélanges offerts à Jean Guilaine: De Méditerranée et d'ailleurs, Toulouse, Archives d'Ecologie préhistorique, , 761-792p., sur researchgate (lire en ligne).
Michel Bouvier, Le vin, c'est toute une histoire, Jean-Paul Rocher Éditeur, Paris, 2009, p.27.(ISBN978-2-917411-23-0) (BNF42049612).
Louis Anglade et René Fabre, «Félines-Minervois, moulin de "Biot", moulin à scier le marbre», Moulins de l'Hérault, nos21-25, 2002-2006, p.77-86
Charras René, «De quelques restaurations de moulins dans l’Hérault: les moulins de Félines-Minervois, Faugères et Saint-Chinian», Moulins de l'Hérault, no20, , p.255-275
Camille Lignières, Vie d'un instituteur centenaire de la IIIeme république, Uzès, H. Peladan, , 305p.
Mission Archives 34, Répertoire numérique détaillé des archives modernes de Félines-Minervois, Montpellier, Mission Archives 34, , 86p.
Christian Pastre, Félines-Hautpoul, un village du minervois pendant la Révolution française: 1789-1799, [s.l.], [s.n.], , 106p.
Fonds d'archives
Fonds: Archives communales de Félines-Minervois (1624-1819) [0,60 ml]. Cote: 97 EDT. Montpellier: Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
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